Du sentiment même de soi III

Questions touchant à la mise en pratique de la doctrine éthique de Spinoza : comment résoudre tel problème concret ? comment "parvenir" à la connaissance de notre félicité ? Témoignages de ce qui a été apporté par cette philosophie et difficultés rencontrées.
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nepart
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Messagepar nepart » 22 janv. 2009, 14:32

Bonjour,

Est ce que quelqu'un pourrait développer un peu l'idée du plaisir futur chez spinoza ?

Si j'ai bien compris le plaisir décalé n'existe pas, car le plaisir ne se vit qu'au present...

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Joie Naturelle
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Re: Du sentiment même de soi III

Messagepar Joie Naturelle » 22 janv. 2009, 21:43

nepart a écrit :
Ce sujet aura pour objectif de répondre à l'interrogation suivante :


Est ce que le sentiment d'être et de rester soi au cours du temps est illusoire ?


Le sentiment d'être et de rester soi, malgré les changements qui s'opèrent en nous avec le temps qui passe, persiste précisément parce que nous restons prisonniers de notre corps tant que nous vivons.
Avoir le sentiment d'être et de rester soi en ayant conscience de l'impermanence qui caractérise tout ce qui existe dans le temps n'a donc a priori rien d'illusoire. Car en effet, malgré les changements qui s'opèrent en moi (transformation de mon corps, évolution de ma façon de penser dans le temps), je reconnais au moins une chose qui demeure bel et bien tant que je suis structuré : mon identité. Si je la perds, je ne suis plus que fantôme (comme le malade d'Alzheimer).

Je vois davantage d'illusoire dans le sentiment qu'ont beaucoup d'être de contrôler leur être et de décider de son devenir.

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Messagepar nepart » 23 janv. 2009, 00:48

Mais sur quoi repose ton identité ?

Et donc le malade d'alzheimer ou un bébé ne reste pas lui même ?


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