Être croyant après Spinoza

[QueSaitOn]

Voila par exemple une illustration de ce que l'Ethique peut apporter au Darwinisme: le finalisme consistait à dire, avant Darwin que "si l'oiseau a des ailes, c'est pour pouvoir voler". Ce finalisme est d'ailleurs toujours très spontanément répandu dans la société actuelle, sous diverses formes.

[hokousai]

oui
bien vu . L'antifinalisme de Spinoza peut être repris par des darwiniens .
Quant à la théorie de l'évolution on est très loin d' en avoir une explication claire .
Être antifinaliste ce n'est pas être fermé à l'explication holiste( par l'environnement )et Spinoza semble plus holiste que réductionniste.

http://science-for-everyone.over-blog.com/article-1761344.html

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Je voulais parler de "finalisme" au sens "grave" du terme (si vous permettez le raccourci...), à visée eschatologique.

[hokousai]

On avait compris . Alex 6 vous a bien répondu .
Dieu( chez Spinoza ) ne connait pas antérieurement les choses .

Spinoza pour l' activité humaine ne nie pas une anticipation de la chose à faire .
De plus (court traité ) l'homme à une fin en fonction de son essence limitée
Pour Spinoza les abeilles ont une fin : s' assurer une provision pour l' hiver .

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On avait compris . Alex 6 vous a bien répondu .
Dieu( chez Spinoza ) ne connait pas antérieurement les choses .

Spinoza pour l' activité humaine ne nie pas une anticipation de la chose à faire .
De plus (court traité ) l'homme à une fin en fonction de son essence limitée
Pour Spinoza les abeilles ont une fin : s' assurer une provision pour l' hiver .

Les humains pourraient avoir une fin, dépassant les potentialités d'une individualité donnée : continuum ?!

[hokousai]

Les abeilles en tant que "collectif "ont une fin .

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Les abeilles en tant que "collectif "ont une fin .

Une fin qui supposerait des millénaires "d'oeuvres" humaines, voulais-je dire.

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Sort-on de l'étude de la philosophie avec quelques réponses autres que "répétables" ? Je veux dire des réponses qui nous satisfassent vraiment ?

J'ai l'impression - peut-être sommaire - que l'on peut aussi en ressortir comme "déboussolé".

[Alexandre_VI]

Sort-on de l'étude de la philosophie avec quelques réponses autres que "répétables" ? Je veux dire des réponses qui nous satisfassent vraiment ?

J'ai l'impression - peut-être sommaire - que l'on peut aussi en ressortir comme "déboussolé".

Il vaut sans doute mieux en sortir déboussolé que fossilisé dans ses propres certitudes et convaincu que l'univers entier en dehors de nous est ignorant ou de mauvaise foi. Mais d'un autre côté, prendre le doute comme fin en soi, c'est faire de la philo d'adolescents. On peut avoir des croyances sans qu'elles soient des certitudes absolues ni une foi aveugle. Autrement dit: avoir des croyances qui reposent sur de bons arguments, quand même il ne s'agirait pas de démonstrations au sens où l'entendait la philo classique (Aristote, Descartes, Spinoza).

Bref, deux attitudes à éviter:

1) Défendre bec et ongles un système fermé et rigide, que l'on croit établi de façon éternelle par un philosophe du passé, et chercher à tout expliquer par ce système.*

2) Se réfugier dans un scepticisme cynique et orgueilleux, d'où on lancera des rafales d'objections à toute position voulant établir une vérité ou une forme d'absolu. C'est une attitude d'adolescents.

* Je n'insinue pas que les spinozistes ici sont dans ce cas. Je vise plutôt les thomistes, les marxistes et les psychanalystes.

[Alexandre_VI]

J'ai tendance à penser que chaque grand philosophe peut nous aider à trouver la vérité. Il y a des semences de vérité à peu près partout. Si je suis à la base empiriste et matérialiste, je ne suis pas complètement fermé aux intuitions d'autres courants de pensée (en particulier la théologie chrétienne).