Spinoza n'était pas spinoziste !

[hokousai]

Dans la cinquième partie s'agit- il vraiment d 'une science de l'essence des choses ? Auquel cas on pourrait peut être parler de sur -rationalité .Sinon je ne vois pas ce que Macherey entend par surrationalité.

Ne s'agit-il pas (simplement si l' on peut dire ) de comprendre les choses tel que Spinoza le dit <b>comme des étants réels</b> ;.
Pour que des choses soient comprises comme des étants réels il faut qu'elles soient perçues et dans le présent .
On a comme une réhabilitation de la connaissance sensorielle.
la prop 4 /5 dit:<b> il n'est pas d'affections du corps dont nous ne puissions former un certain concept clair et distinct </b>.

Je comprends la connaissance du trois!ème genre non comme une science supérieure en contenu informatif sur les causes et propriétés de la chose mais comme un certains regard porté sur les choses.

Les étants sont d abord ceux que je perçois ( la nature extérieure ) ils sont affirmés comme réels sans que cette affirmation ait besoin de s' exprimer en conscience. Ils sont intuitionnés comme réels ou voulus comme réels , ils sont actuels .
.Ce qui reste particulier chez Spinoza c'est l'accompagnement de la perception par l' idée de la nécessité .
Il lui semble évident que l'affirmation de la nécessité dépasse en positivité et en perfection donc en réalité, l'affirmation d' une contingence .

Les étants sont d'autant plus réels (perfection =réalité) qu'ils sont affirmés existant nécessairement .
Finalement l'affirmation de leur existence les rend réels et l' affirmation de la nécessité encore plus réels .

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Bonjour,

L'enregistrement de cette conférence, enregistrement de bien meilleure qualité, est désormais disponible ici : http://savoirsenmultimedia.ens.fr/uploa ... cherey.mp3