Bonjour,
J'ai pas très bien compri le passage suivant extrait de " Lettre à Schuller "
L’expérience nous apprend assez qu’il n’est rien dont les hommes soient moins capables que de modérer leurs passions, et que, souvent, aux prises avec des passions contraires, ils voient le meilleur et font le pire : ils se croient libres cependant, et cela parce qu’ils n’ont pour un objet qu’une faible passion, à laquelle ils peuvent facilement s’opposer par le fréquent rappel du souvenir d’un autre objet
J'ai pas compri c'est quoi le rapport avec le reste du texte qui traite du determinisme et de la liberté humaine
Lettre à Schuller
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Cette partie du forum traite d''ontologie c'est-à-dire des questions fondamentales sur la nature de l'être ou tout ce qui existe. Si votre question ou remarque porte sur un autre sujet merci de poster dans le bon forum. Merci aussi de traiter une question à la fois et d'éviter les digressions.
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- sescho
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Bonjour,
La charte de ce forum prévoit logiquement que (en particulier pour les lycéens ayant une dissertation à faire, mais pas seulement) pour mériter une réponse il convient de faire un effort de compréhension personnel et d'exposer son avancement... Un mot néanmoins :
Spinoza dit en substance que le libre-arbitre est totalement imaginaire, une conception totalement fausse de la liberté. La liberté vraie est au contraire entièrement déterminée, comme tout, par les lois de Dieu-Nature, et correspond à ce qu'un être se comporte strictement selon les lois de sa nature propre.
Spinoza illustre ici par des exemples que le libre-arbitre est un leurre évident, sauf lorsque les passions sont assez faibles pour être facilement renversées par d'autres.
La charte de ce forum prévoit logiquement que (en particulier pour les lycéens ayant une dissertation à faire, mais pas seulement) pour mériter une réponse il convient de faire un effort de compréhension personnel et d'exposer son avancement... Un mot néanmoins :
Spinoza dit en substance que le libre-arbitre est totalement imaginaire, une conception totalement fausse de la liberté. La liberté vraie est au contraire entièrement déterminée, comme tout, par les lois de Dieu-Nature, et correspond à ce qu'un être se comporte strictement selon les lois de sa nature propre.
Spinoza illustre ici par des exemples que le libre-arbitre est un leurre évident, sauf lorsque les passions sont assez faibles pour être facilement renversées par d'autres.
Connais-toi toi-même.
le libre-arbitre est un leurre évident, sauf lorsque les passions sont assez faibles pour être facilement renversées par d'autres.
Il me semble que Spinoza dit ici le contraire: le libre-arbitre est un leurre, croyance liée au fait que des passions trop faibles peuvent être facilement renversées par d'autres.
Ce qui correspond à la posture de la "connaissance du premier genre", d'autant plus soumise à la fluctuation des affects, que la conscience se croit libre.
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