Lettre à Schuller

Questions et débats touchant à la conception spinozienne des premiers principes de l'existence. De l'être en tant qu'être à la philosophie de la nature.
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aqwzsxedc
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Lettre à Schuller

Messagepar aqwzsxedc » 14 janv. 2013, 10:06

Bonjour,
J'ai pas très bien compri le passage suivant extrait de " Lettre à Schuller "
L’expérience nous apprend assez qu’il n’est rien dont les hommes soient moins capables que de modérer leurs passions, et que, souvent, aux prises avec des passions contraires, ils voient le meilleur et font le pire : ils se croient libres cependant, et cela parce qu’ils n’ont pour un objet qu’une faible passion, à laquelle ils peuvent facilement s’opposer par le fréquent rappel du souvenir d’un autre objet
J'ai pas compri c'est quoi le rapport avec le reste du texte qui traite du determinisme et de la liberté humaine

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sescho
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Messagepar sescho » 15 janv. 2013, 10:52

Bonjour,

La charte de ce forum prévoit logiquement que (en particulier pour les lycéens ayant une dissertation à faire, mais pas seulement) pour mériter une réponse il convient de faire un effort de compréhension personnel et d'exposer son avancement... Un mot néanmoins :

Spinoza dit en substance que le libre-arbitre est totalement imaginaire, une conception totalement fausse de la liberté. La liberté vraie est au contraire entièrement déterminée, comme tout, par les lois de Dieu-Nature, et correspond à ce qu'un être se comporte strictement selon les lois de sa nature propre.

Spinoza illustre ici par des exemples que le libre-arbitre est un leurre évident, sauf lorsque les passions sont assez faibles pour être facilement renversées par d'autres.
Connais-toi toi-même.

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QueSaitOn
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Messagepar QueSaitOn » 31 janv. 2013, 16:34

le libre-arbitre est un leurre évident, sauf lorsque les passions sont assez faibles pour être facilement renversées par d'autres.


Il me semble que Spinoza dit ici le contraire: le libre-arbitre est un leurre, croyance liée au fait que des passions trop faibles peuvent être facilement renversées par d'autres.

Ce qui correspond à la posture de la "connaissance du premier genre", d'autant plus soumise à la fluctuation des affects, que la conscience se croit libre.


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