Parallélisme jusqu'où?

Questions et débats touchant à la conception spinozienne des premiers principes de l'existence. De l'être en tant qu'être à la philosophie de la nature.
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sescho
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Messagepar sescho » 19 août 2013, 12:25

Le "parallélisme" (terme qui n'est pas de Spinoza, mais de Leibniz) des attributs est une option a priori de Spinoza pour intégrer d'emblée le "problème" (Dieu-Nature/)corps/esprit ou (Dieu-Nature/)matière/pensée. Elle a suscité de nombreuses critiques chez les commentateurs les plus éminents. D'autres ont voulu l' "aménager..." Il apparaît qu'elle ne tient pas complètement l'examen (ce qui pour autant, et aussi premier cela soit-il, est très loin d'anéantir la portée de l’œuvre de Spinoza.)

Voir Le « parallélisme » : une erreur de Spinoza ? et les renvois contenus en première page.

(Et encore faut-il faire mieux... : http://www.spinozaetnous.org/ftopict-1283.html#18579)

Dans cette option, le monde pensé est un miroir exact du monde étendu, et inversement (autrement dit, un seul et même être manifesté suivant des dimensions distinctes de sa nature.) Donc à tout corps (et affection de corps) est associée une pensée, aussi fruste soit-elle. Étant nous-mêmes liés à un corps particulier, nous ne pouvons savoir ce qu'elle est pour une pierre ou un pied d'herbe, par exemple... Les dimensions sont aussi réelles l'une que l'autre ; toutefois, perçues en miroir d'un corps particulier qui y est engagé, les interactions entre corps (sensations et dérivés) sont inadéquates en termes de connaissance des choses singulières, de quelque nature qu'elles soient, tout en étant le passage obligé de toute connaissance.
Connais-toi toi-même.


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