Enfin justement de ce point de vue, je ne prends pas l'optique de la bouteille vide mais de la bouteille tout court. Mon propos n'est pas "nihiliste" ou alors il faudrait s'entendre sur la définition du mot.
Ensuite si je comprend bien, c'est une référence à je ne sais quelle proposition "celui qui a une idée vraie sait qu'il a une idée vraie" etc. complètement incompréhensible à mon entendement sceptique.
avec bardamu, j'ai plus l'impression qu'on revient à la controverse de l'idéalisme. Enfin le fait de dire :
me parait un peut fort.La volonté, l'affirmation et la négation que tu conçois peut-être comme le fait de dire "oui" ou "non", ne sont pas vraiment dans l'esprit de Spinoza. Affirmer, c'est une sorte d'être-là, et la pierre s'affirme par sa seule présence, quand elle nous fait trébucher par exemple...
L'Ethique, c'est avant tout un livre, ça se refère à des idées (d'ou l'importance substantielle donnée à l'attribut pensée sur celui de l'étendue). Spinoza ne construit pas factuellement un monde, il écrit que l'être est et donc irréductiblement, que le non être n'est pas, et ne doit pas même être envisagé (mise en garde que les épigones de parmenide s'abstiennent de formuler, tant à elle seule elle est subversive).
Dernière chose, je ne comprend pas bien comment on peut saisir l'essence d'une chose en l'extrayant des causalités qui la déterminent ? Que suis je supposé être en dehors des circonstances déterminé où je me manifeste ?