Finitude, changement, éternité

Questions et débats touchant à la conception spinozienne des premiers principes de l'existence. De l'être en tant qu'être à la philosophie de la nature.
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sescho
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Messagepar sescho » 01 févr. 2009, 12:15

Une précision sur ce qui précède :

La tristesse n'est pas du tout impliquée par ce que je dis, au contraire.

Ceci rejoint une autre chose que j'ai déjà dite : la tristesse vient de ce que l'on se considère en fait d'emblée comme étant en soi et ensuite seulement comme étant en Dieu (celui-ci est alors rapporté a posteriori en fait, après un préjugé sur soi-même, alors que Dieu est en toute chose a priori.) Cela c'est effectivement une divinisation artificielle.

Mais lorsque l'on voit effectivement tout en Dieu, y compris soi-même, y compris changeant, vieillissant, souffrant, ... comme phénomène, donc, mais en même temps manifestation de la puissance divine, éternelle, alors tout est joie (du moins autant que possible s'il y a souffrance physique), toute tristesse disparaît. La connaissance intuitive du Dieu éternel dans toutes ses manifestations est l'éternité même, ici et maintenant.

Ce qui fait souffrir c'est le petit moi étriqué, en bute avec plein de choses en soi et autour de soi. Celui qui se croit créateur de "ses" actes (et en même temps comparables en valeur à ceux d'autrui, ce qui est largement contradictoire.) Celui qui se voit vieillir, souffrir, ...

La connaissance de Dieu, de soi en Dieu, dans le mouvement divin, quelles que soient les circonstances, le grand Soi qui est en Dieu même, c'est cela la béatitude.


Serge
Connais-toi toi-même.


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