hokousai a écrit :)
Ce qui me semblait analogique, de l'ordre de la comparaison ,c'est justement comparer ce que font les commerçants sur les fractions simples et ce que fait le calculateur ou ce que fait le mathématicien .
la connaissance du troisième genre ce n'est pas faire des comparaison .
.....................................................................
la question du 3me genre de conn .dans la 5eme partie se ramène à """il est de la nature de la raison de concevoir les choses sous une espèce d’éternité """""
cela renvoie à prop 44 coroll 2
Ce n’est pas la démonstration de ce corollaire ni les précédentes ( afférentes à l’imagination )qui constitue la nature de la raison .
Car la nature de la raison ,elle, renvoie in fine aux notions communes lesquelles ne sont pas démontrables ( pas le résultat/conclusion d'une démonstration )
On est donc dans l’intuition immédiate des notions communes (lesquelles fondent la raison laquelle perçoit les choses sous une espèce d’éternité) je veux dire que démonstrations ou pas il est de la nature de la raison de percevoir les choses sous une espèce d éternité..
Si nous sortons de l’imagination flottante alors nous percevons les choses sous une espèce d’éternité(
Nous pouvons en sortir avec le secours d’une démonstration ..sans quoi Spinoza ne ferait pas, il doit les juger utiles quelque part .
Mais la nature de la raison est telle que percevoir les choses sous une espèce d’éternité n’est pas redevable nécessairement et essentiellement d’une démonstration .(et même pas du tout à mon avis )
Spinoza dit (prop 23/5) cette idée qui exprime l’essence du corps sous une espèce d’éternité est comme nous l’avons dit une manière précise de penser qui appartient à l’essence de l’esprit Humain .
cette idée qui exprime l’essence du corps sous une espèce d’éternité est comme nous l’avons dit une manière précise de penser qui appartient à l’essence de l’esprit Humain .
Cette idée appartenant à l’essence de l’esprit humain ne peut être la conclusion d’une démonstration ( à mon avis )
Si bien que Spinoza parle de ""sentir"" .
La part de l’intuition est capitale chez Spinoza , c’est dit brièvement mais fermement à la fin du scolie prop 36/5
Cher Hokusai
Je ne peux pour le moment reprendre tous ces points.
Je me borne à constater que, dans votre lecture, la connaissance du 3ème genre (qui est bien une SCIENCE) est intuitive au sens où elle s'oppose à la démarche démonstrative et que c'est pour cette raison, dites-vous, que l'ex arithmétique devient analogique (si j'ai bien compris) dans la connaissance du 3ème genre alors qu'il est adéquat pour illustrer les premier et deuxième genre.
En somme, si je résume, l'exemple arithmétique a un sens réel dans les premier et deuxième genre de connaissance, et un sens figuré dans le troisième, puisque, selon vous, ce genre est radicalement intuitif au point de s'opposer à toute démarche démonstrative (certes utile mais au fond pas nécessaire).
Et vous invoquez un texte indiquant que l'essence de la raison est de percevoir les choses sous l'aspect de l'éternité mais pas nécessairement, dites-vous, par voie démonstrative. Et vous en inférez que puisque Spinoza parle de "sentir" (c'est dans le TRE si je ne m'abuse) c'est pour accréditer l'idée d'une connaissance hors démonstration (donc pour accréditer l'idée que tout procédé démonstratif n'est qu'artifice pédagogique pour tous ceux qui sont empêtrés dans l'imagination).
Enfin, vous reliez tout ceci à la définition de l'idée, mais on ne voit pas trop s'il s'agit de l'idée que chacun EST ou des idées que chacun A (en fait dans tous les cas, même l'idée que chacun est DERIVE nécessairement d de l'attribut Pensée).
Est-ce là votre position .?
Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie. (Ps.119)