E3 P4-5 Choses détruites par une cause extérieure...

Questions et débats touchant à la doctrine spinoziste de la nature humaine, de ses limites et de sa puissance.
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QueSaitOn
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Messagepar QueSaitOn » 11 nov. 2012, 01:54

Si l'on met en regard ces propositions avec le sentiment d'éternité de la partie 5, on peut se demander s'il n'y a pas dans la philosophie de Spinoza une lutte contre l'angoisse de la mort.

Le sentiment d'éternité comme corrélat (opposé) à la destruction nécessairement extérieure.

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hokousai
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Messagepar hokousai » 17 nov. 2012, 00:19

http://fr.scribd.com/doc/54667288/Mogens-Laerke-Immanence-et-exteriorite-absolue-Sur-la-theorie-de-la-causalite-et-l-ontologie-de-la-puissance-de-Spinoza

Je viens de lire ce long texte .
La thèse en est que chez Spinoza tout est cause . Ontologie des relations. Aucune intériorité, je me demande où est passé le conatus ? Et d'ailleurs il n'en parle jamais.

L'ennui pour moi est que cause est toujours à ranger du coté de l'antériorité et du manque ou de l'en puissance de son effet.
A la cause il lui manque quelque chose pour être cause. Il lui manque son effet. Une cause sans effet ce n'est pas une cause.
En revanche un effet a toute la positivité de l'acte, il existe sans tension.

Qu'un effet soit aussi une cause , certes, mais il ne l'est que quand l'effet causé est en acte.
Avant son effet la cause n'est pas une cause ( efficiente ).
En acte il n' y a que des effets .
Que la causa sui ne soit cause que d'effets me semble la bonne compréhension. La causa sui n'est pas antérieure à l 'effet elle est l' effet. Le monde tel qu'il est en acte .

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Messagepar hokousai » 17 nov. 2012, 00:23

à Quesaiton

Si l'on met en regard ces propositions avec le sentiment d'éternité de la partie 5, on peut se demander s'il n'y a pas dans la philosophie de Spinoza une lutte contre l'angoisse de la mort.
Le sentiment d'éternité comme corrélat (opposé) à la destruction nécessairement extérieure.


Je ne sais. En tout cas si Spinoza avait l 'angoisse de la mort il la cachait bien.


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