volonté et entendement: un problème logique

Questions et débats touchant à la doctrine spinoziste de la nature humaine, de ses limites et de sa puissance.
Avatar du membre
jvidal
a déjà pris quelques habitudes ici
a déjà pris quelques habitudes ici
Messages : 56
Enregistré le : 24 avr. 2007, 00:00
Contact :

en attendant

Messagepar jvidal » 14 juil. 2008, 22:34

Bonsoir ou bonjour à tous,

Comme je vais être absent d'internet pour quelques jours, et que je n'ai pas le temps, je vous en demande pardon, de répondre dans le détail, je reprécise l'argument avant de partir, et qu'il ne soit pas 100% cartésien ne me dérange guère. :)

La façon dont j'ai caractérisé la volonté: une analogie à l'aide de la syntaxe: si p est une ebf, alors ~p est aussi une ebf.
L'entendement est limité parce que certaines idées ne sont pas représentables (n'ont pas de modèles), par exemple les contradictions. Cette fois l'analogie repose sur une notion sémantique.

Or la syntaxe et la sémantique sont réellement [/i]distinctes.

Il est donc, de mon point de vue, aussi obscur de vouloir faire de la volonté et de l'entendement une seule et même chose que de vouloir confondre syntaxe et sémantique.

à bientôt,
Joseph

Avatar du membre
Louisa
participe avec force d'âme et générosité
participe avec force d'âme et générosité
Messages : 1725
Enregistré le : 09 mai 2005, 00:00

Messagepar Louisa » 14 juil. 2008, 22:55

Bonjour Joseph,

Joseph a écrit :La façon dont j'ai caractérisé la volonté: une analogie à l'aide de la syntaxe: si p est une ebf, alors ~p est aussi une ebf.
L'entendement est limité parce que certaines idées ne sont pas représentables (n'ont pas de modèles), par exemple les contradictions. Cette fois l'analogie repose sur une notion sémantique.

Or la syntaxe et la sémantique sont réellement [/i]distinctes.

Il est donc, de mon point de vue, aussi obscur de vouloir faire de la volonté et de l'entendement une seule et même chose que de vouloir confondre syntaxe et sémantique.


ainsi formulée, ta conclusion me semble être tout à fait logique et inévitable. Or qu'est-ce que cela signifie?

1. Que cela n'est vrai que de ce point de vue précis, c'est-à-dire à condition de présupposer une analogie entre la volonté et la syntaxe. Pour que la conclusion que tu en tires ne soit pas simplement une tautologie, il faudrait donc que tu montres en quoi cette analogie pourrait être justifiée.

2. D'un point de vue spinoziste, voir un rapport d'analogie entre la volonté et la syntaxe est impossible, vu le statut du langage chez Spinoza (voir nos messages précédents). Si donc ta conclusion (= volonté et entendement sont réellement distincts) est vraie, elle ne peut réfuter la thèse spinoziste, puisque de ce point de vue, la prémisse n'a pas de sens. C'est pourquoi je disais qu'il s'agissait d'une critique externe du spinozisme, et non pas d'une indication d'une contradiction au sein même du spinozisme. Critique externe qui se base sur un présupposé qui pour l'instant n'est pas démontré.

Tout cela n'enlève rien à l'intérêt de l'exercice, bien sûr. Par ceci je veux simplement dire qu'à mes yeux nous ne sommes toujours pas arrivé à un moment où l'on peut dire que la thèse spinoziste a été réfutée. Si cela n'était finalement pas ton but, mais si tu voulais juste marquer un désaccord avec Spinoza sur base d'une préférence pour un autre point de départ, il n'y a bien entendu aucun problème. Il n'y a problème que lorsque tu prétends éventuellement pouvoir démontrer la fausseté de la thèse spinoziste, non?
Cordialement,
louisa

Avatar du membre
Durtal
participe avec force d'âme et générosité
participe avec force d'âme et générosité
Messages : 527
Enregistré le : 17 oct. 2006, 00:00

Messagepar Durtal » 14 juil. 2008, 23:47

Bon en fait Joseph tu ne lis pas ce qu'on t'écrit....

C'est beaucoup simple ainsi je le reconnais....

D.

Avatar du membre
Louisa
participe avec force d'âme et générosité
participe avec force d'âme et générosité
Messages : 1725
Enregistré le : 09 mai 2005, 00:00

Messagepar Louisa » 15 juil. 2008, 02:02

PS à Durtal: on peut également appliquer le "principe de charité", comme tu l'as prôné toi-même, et donc supposer que Joseph a bel et bien lu ce qu'on écrit, mais que son problème se trouve ailleurs, et que pour l'instant nos arguments n'y répondent pas.

* * * *

PS à Joseph: si j'essaie de résumer ce que je crois avoir compris de ton argument:

* thèse principale: volonté et entendement sont réellement distincts

* argument principale: si p est une wff, alors non p en est une aussi.

* développement du raisonnement:
- prémisse: la volonté est définie par la capacité de dire "j'affirme" ou "je nie", l'entendement par le fait de former une wff, une proposition langagière significative
- il est un fait que pour toute proposition simple qui a un sens, je peux dire "j'affirme" ou "je nie", sans que cela affecte la wff
- conclusion: volonté et entendement sont distincts.

Tu sembles être d'accord pour dire que tes définitions de la volonté et de l'entendement ne sont pas cartésiennes. Prétends-tu qu'elles soient spinozistes? Si oui: je crois que tu te trompes.

Reste à savoir si le raisonnement tient en tant que tel, en acceptant le fait qu'il n'est ni cartésien ni spinoziste. Pour cela, il suffit que la conclusion se déduise nécessairement de la prémisse. Comme c'est le cas, le raisonnement est correct. Cela, on peut te l'accorder sans aucun problème.

Dernière question: le raisonnement (ou plutôt la conclusion) est-il vrai? Nous donne-t-il une vérité sur un état de choses dans le monde? Cela n'est le cas que si les prémisses sont vraies. Or à mon sens elles sont fausses. Réduire l'affirmation, donc l'adhésion effective à la vérité d'une idée, à un simple "dire", c'est réduire la vérité à tout et n'importe quoi. Je peux aussi dire que "hier j'ai rencontré un cheval ailé". Dire cela ne garantit en rien que cette proposition est vrai. La possibilité d'être énoncé correctement dans une langue et la possibilité d'exister véritablement dans la réalité, sont donc deux choses différentes. On ne peut passer de l'un à l'autre sans déformer l'idée même de vérité. Si donc tu veux maintenir l'idée d'une volonté telle qu'on la définit au XVIIe (capacité de donner un consentement, adhérer à la vérité de, etc), à mon sens tu es obligé d'abandonner l'analogie avec la syntaxe, car avoir une proposition syntaxiquement correcte ne suffit nullement pour déjà pouvoir avoir une proposition vraie.

Conclusion: si tu es d'accord avec ce que je viens de dire, il faudrait pouvoir démontrer:
1) tes prémisses avant de pouvoir avoir un raisonnement vrai
2) en quoi ces prémisses sont spinozistes avant de pouvoir utiliser ce raisonnement comme réfutation d'une thèse spinoziste.

Si tu n'es pas d'accord: où est-ce que je me trompe, selon toi?
Amicalement,
L.
Modifié en dernier par Louisa le 15 juil. 2008, 14:16, modifié 1 fois.

Avatar du membre
Faun
participe avec force d'âme et générosité
participe avec force d'âme et générosité
Messages : 421
Enregistré le : 25 oct. 2004, 00:00

Messagepar Faun » 15 juil. 2008, 05:00

C'est curieux comme cette manière de penser, appelée "philosophie analytique", me rappelle étrangement Georges Orwell :

"La doublepensée est le pouvoir de garder à l'esprit simultanément deux croyances contradictoires, et de les accepter toutes deux.
Un intellectuel du Parti sait dans quel sens ses souvenirs doivent être modifiés.
Il sait, par conséquent, qu'il joue avec la réalité, mais, par l'exercice de la doublepensée, il se persuade que la réalité n'est pas violée.
Le processus doit être conscient, autrement, il ne pourrait être réalisé avec une précision suffisante, mais il doit aussi être inconscient.
Sinon, il apporterait avec lui une impression de falsification et, partant, de culpabilité.
(...)
Le mot clef ici est noirblanc.
Ce mot, comme beaucoup de mots novlangue, a deux sens contradictoires.
Appliqué à un adversaire, il désigne l'habitude de prétendre avec impudence que le noir est blanc, contrairement aux faits évidents.
Appliqué à un membre du Parti, il désigne la volonté loyale de dire que le noir est blanc, quand la discipline du Parti l'exige.
Mais il désigne aussi l'aptitude à croire que le noir est blanc, et à oublier qu'on a jamais cru autre chose.
Cette aptitude exige un continuel changement du passé, qui rend possible le système mental qui réellement embrasse tout le reste et qui est connu en novlangue sous le nom de doublepensée.
(...)
Il est à peine besoin de dire que les plus subtils praticiens de la doublepensée sont ceux qui l'inventèrent et qui savent qu'elle est un vaste système de duperie mentale."

1984

Avatar du membre
Durtal
participe avec force d'âme et générosité
participe avec force d'âme et générosité
Messages : 527
Enregistré le : 17 oct. 2006, 00:00

Messagepar Durtal » 15 juil. 2008, 13:53

Louisa, on peut aussi se demander au juste en quoi la question de la volonté à réellement un rapport avec les règles de la syntaxe logique d'un langage.


D.

Avatar du membre
Louisa
participe avec force d'âme et générosité
participe avec force d'âme et générosité
Messages : 1725
Enregistré le : 09 mai 2005, 00:00

Messagepar Louisa » 15 juil. 2008, 15:24

A Faun

comme c'est moi qui ai introduit ici la notion de philosophie analytique, là où Joseph voulait discuter du problème de la volonté chez Spinoza sans s'y référer, juste un mot sur ce que tu viens d'écrire.

Je ne crois pas qu'on puisse réduire la philosophie analytique à l'un ou l'autre régime politique totalitaire. Rappelons par exemple que l'un de ses pères, Russell, était un grand militant pacifiste, qui a lutté activement contre le surarmement, qui a fondé avec Sartre un "Tribunal International" pour juger la guerre menée par les Etats-Unis au Vientnam, etc. Et il n'est vraiment pas le seul philosophe analytique qui s'est engagé de façon si concrète. Je crois que Joseph a eu tout à fait raison de déplorer dans l'un de ces messages précédents la Haine viscérale que cette philosophie a provoqué et provoque toujours sur "le Continent", et qui entrave tout débat rationnel, débat pourtant si nécessaire.

Débat potentiellement tout à fait passionnant aussi, puisqu'il s'agit tout simplement d'un courant philosophique qui entre-temps a produit elle aussi de grandes oeuvres de philosophie fort intéressantes, mais qui se base sur une autre façon de penser, de procéder, que ce que la philosophie continentale croit voir dans l'histoire de la philosphie et croit faire elle-même.

Pour moi, cela signifie qu'un dialogue satisfaisant concernant une interprétation de texte entre deux personnes appartenant l'une à la tradition continentale et l'autre à la tradition analytique est toujours de l'ordre de la "création", au sens où il faut d'abord réfléchir à comment trouver un moyen pour vraiment communiquer. Comme je le disais à Durtal: si Joseph ne fait que répéter son argument, sans trop réfuter les nôtres, à mon sens c'est effectivement parce que pour l'instant nous répondons par des arguments qui ne parlent pas à quelqu'un qui raisonne autrement. Il s'agit donc de trouver, d'inventer d'abord et avant tout une façon de bien comprendre de QUOI nous parlons, sachant que pour l'instant, on parle probablement de deux choses différentes.

A Durtal

Durtal a écrit :Louisa, on peut aussi se demander au juste en quoi la question de la volonté à réellement un rapport avec les règles de la syntaxe logique d'un langage.


cette question était le point 1 de ma conclusion ci-dessus, où je demande de démontrer la prémisse, la prémisse étant l'identification (ou "analogie") entre la volonté (comme affirmation réelle) et le fait que la syntaxe du langage en tant que telle ne nous oblige pas encore d'affirmer ou de nier.

J'avoue que plus j'y réfléchis, plus cette prémisse me semble être absurde. Je suppose que pour la défendre, il faut plutôt se baser sur l'inverse: se dire que si notre langage ne permettait pas de nier ou affirmer tout p, alors le langage nous obligerait d'affirmer ou nier les choses. Dans ce cas, la volonté ou la liberté d'affirmer ne serait pas libre. Or comme le langage ne nous oblige nullement, en tant que tel, de réellement accepter ou nier quoi que ce soit, Joseph en conclut que la volonté ou l'affirmation est libre. C'est oublier qu'ainsi nous n'avons éliminé qu'une seule cause de contrainte possible. Descartes en avait déjà donné une autre: la vérité elle-même. Quand une idée est claire et distincte, nous pencherons immédiatement pour l'affirmation ou la négation. Pour lui, cela n'entrave en rien la liberté, puisque si la contrainte, c'est la vérité elle-même, alors la contrainte n'est pas hors de nous. C'est le même raisonnement que Spinoza va reprendre, en l'approfondissant.

Par conséquent, on peut dire au mieux qu'effectivement, le langage permet une "indifférence" quant à l'affirmation ou négation, au sens où il est tout aussi grammaticalement correcte de dire que le soleil tourne autour de la terre que de dire l'inverse. Mais cela ne nous permet pas de conclure à une volonté libre, non contrainte, puisque d'autre contraintes sont possibles.

Une deuxième conclusion tirée par Joseph du même raisonnement consiste en ceci: dire "le soleil tourne autour de la terre", c'est un acte de l'entendement (on se représente une pensée), tandis que l'affirmer (consentir à la vérité de cette pensée) demande un deuxième acte, qui est de nature différente (appelé "volonté"). De nouveau, les deux semblent être différents pour des raisons linguistiques: je peux dire que le soleil tourne autour de la terre sans y adhérer, et je peux l'affirmer. Autrement dit, l'argument ici est de rappeler que dire n'est pas la même chose qu'affirmer. On fait une chose différente quand on dit une pensée que quand on l'affirme.

Joseph se base sur cette vérité pour dire qu'il faut distinguer volonté et entendement. D'un point de vue cartésien ou spinoziste, cela signifie que les idées ne contiennent pas en elles-mêmes la vérité, que percevoir l'idée ou la pensée ne suffit pas pour devoir l'affirmer ou nier.

Il est évident que pour beaucoup d'idées, c'est réellement le cas. Cela vaut absolument pour l'exemple donné par Joseph, qui était celui d'une variable logique, vide par définition de toute réalité concrète. Mais cela vaut également pour pas mal d'ideés tout à fait concrètes (par exemple: "demain Joseph nous donnera à tous raison" ... impossible de déduire de cette idée en tant que telle sa vérité ou fausseté). Joseph se base sur Descartes pour dire que cela nous oblige à distinguer volonté et entendement. Or Descartes lui-même disait déjà que cette distinction n'est valable que dans les cas où l'idée ne contient pas encore la vérité. Chez Descartes, cela vaut pour toute idée obscure: ce n'est que quand nous voyons les choses confusément, que l'affirmation ou la négation ne s'impose pas à nous, que nous ne savons pas quoi choisir (et du coup avons l'impression de pouvoir choisir). Pour Descartes, cette impression suffit pour prouver la différence entre concevoir/percevoir une idée et l'affirmer. Spinoza va simplement un pas plus loin, en prenant en compte le fait que cette impression de pouvoir choisir ne se base (même déjà chez Descartes) que sur l'ignorance, sur un non-savoir, et que l'ignorance ne peut pas être un argument pour déjà supposer une distinction entre volonté et entendement.

Or il me semble que l'argument de Joseph se situe tout à fait hors de ce débat Descartes-Spinoza, puisque pour lui affirmer, volonté, entendement etc n'ont plus le même sens que chez Descartes et Spinoza, mais deviennent des actes purement linguistiques. Ce n'est pas l'ignorance qui lui fait opter pour une distinction entre volonté et entendement, comme c'est le cas chez Descartes, mais le fait que linguistiquement on peut les séparer. C'est pourquoi dans mon dernier message je ne me suis concentrée que sur le premier point (lien volonté libre - affirmation purement verbale), puisqu'aussi longtemps que ce lien n'est pas démontré, a fortiori le deuxième point (lien affirmation purement verbale - distinction volonté-entendement) n'est pas démontré non plus.
L.

Avatar du membre
Durtal
participe avec force d'âme et générosité
participe avec force d'âme et générosité
Messages : 527
Enregistré le : 17 oct. 2006, 00:00

Messagepar Durtal » 15 juil. 2008, 17:14

Nous tombons d'accord sur certaines choses Louisa! :D C'est un miracle!

Mais mon point de vue sur le problème de Joseph est qu'il ne me paraît tout de même pas impossible de défendre une conception strictement extensionelle de la logique, c'est à dire sans faire intervenir "A juge que P", "A juge que non P", dont l'étude relève de la psychologie ou de la pragmatique.

Avatar du membre
Faun
participe avec force d'âme et générosité
participe avec force d'âme et générosité
Messages : 421
Enregistré le : 25 oct. 2004, 00:00

Messagepar Faun » 15 juil. 2008, 17:43

Louisa a écrit :Je ne crois pas qu'on puisse réduire la philosophie analytique à l'un ou l'autre régime politique totalitaire. Rappelons par exemple que l'un de ses pères, Russell, était un grand militant pacifiste, qui a lutté activement contre le surarmement, qui a fondé avec Sartre un "Tribunal International" pour juger la guerre menée par les Etats-Unis au Vientnam, etc. Et il n'est vraiment pas le seul philosophe analytique qui s'est engagé de façon si concrète.


Un tribunal, vraiment ? Original...

Mais enfin soyons sérieux cinq minutes. Si cette manière de penser doit conduire à affirmer, assis autour d'une table, indifféremment les deux énoncés suivants : "il y a là une table" et "il n'y a pas là de table", et bien, je préfère encore faire de la broderie plutôt que de la philosophie.

Avatar du membre
Durtal
participe avec force d'âme et générosité
participe avec force d'âme et générosité
Messages : 527
Enregistré le : 17 oct. 2006, 00:00

Messagepar Durtal » 15 juil. 2008, 18:04

C'est drôle c'est exactement le genre de choses que Russell lui même reprochait ( bien à tort) à Wittgenstein II. De s'intéresser "aux milles manières dont les sots disent des sottises".

Il ne faut pas caricaturer. Manifestement tu ne connais pas Russell ( ce qui n'est pas en soi un crime, mais qui devrait t'inviter à une certaine modération non?) On peut difficilement dire de lui qu'il se contente de répéter des propositions triviales à longueur de page. C'est d'une part un type très sympathique et plein d'humour et d'autre part le fondateur avec Frege de la la logique symbolique moderne qui est tout de même autre chose qu'un bel ouvrage de broderie.

Tu es comme le bon chien de garde de la République de Platon: doux avec les amis féroce avec les inconnus :).

Amicalement.

D.


Retourner vers « Anthropologie »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 28 invités