la liberté

Questions et débats d'ordre théorique sur les principes de l'éthique et de la politique spinozistes. On pourra aborder ici aussi les questions possibles sur une esthétique spinozienne.
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Ulis
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Messagepar Ulis » 12 déc. 2007, 18:33

Cher Hokousai,
Vivre libre c'est agir pour son utilité propre. C'est déjà tout un programme et c'est passionnant !
C'est le religieux qui se réfugie dans l'asile de l'ignorance, le sage, après avoir identifié la cause, s'en libère !
amitiés, ulis

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hokousai
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Messagepar hokousai » 12 déc. 2007, 19:44

Cher Ulis

J avais circonscrit autour du couple déterminisme/liberté .
Mais il me semble qu’il y a ignorance et au sujet de ce couplage et au sujet de la sortie d e ce couplage , car ne plus s’en préoccuper est , du point de vue du rationalisme, un état d’ ignorance .

Vous évoquez incidemment le thème du religieux .
Le religieux est stratifié et aligner toutes les strates pour en faire une critique commune du point de vue du savoir rationnel ne me semble pas pertinent . Spinoza fait une critique de la superstition et de la dogmatique en ce quelle dérive de la superstition .Spinoza n’était pas chrétien il n’a pas approfondi la théologie chrétienne . Le rapport qu’il a à la personne de jésus n’est pas proprement théologique .
Il demeure que Spinoza a un rapport à la théologie (à la théologie juive donc sans le christ théologique ) .

Le christianisme échappe à la critique du rationnel et ce tous les chrétiens vous le diront . Ce n’est pas motif d’orgueil comme de celui qui prétendrait à une science supérieure , c’est un constat . Le rapport et il en est de divers au christ ( parlons plutôt du christ que de Jésus ) s’impose comme ne relevant pas de la rationalité par causes et effets .Du point de vue du rationnel il s’agit sans doute d’un asile de l’ignorance , mais pas du point de vue du chrétien .

Je vous dis cela parce que l’identification des causes ne me parait pas souvent si efficiente quant à la liberté.

Je vous le dis aussi parce que nonobstant l’affaiblissement de l’Eglise catholique , le christianisme continu d être un phénomène massif , lequel devait interroger les rationalistes et appeler d’ autres réponses que l’invocation sans appel à l’asile de l’ignorance .

jluc hokusai

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Messagepar Krishnamurti » 12 déc. 2007, 23:17

Hokousai, que veux-tu dire? J'ai abandonné le christianisme à 9 ans après 2 ou 3 cours de cathéchisme parce qu'on me parlait de choses sans queue ni tête. Deux ou trois ans après, j'ai supplié mes parents de me dire ce qu'il fallait que je lise pour mieux comprendre tout ça. Ils n'ont pas su me dire.

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Messagepar hokousai » 12 déc. 2007, 23:53

Cher Krisna



Que voulais -je dire ?

Il me semble que la massivité du phénomène ( historiquement incontournable mais actuellement perdurant sous diverses formes ) appelle à d' autres considérations de la part des rationalistes que le renvoi sans appel à l 'asile de l'ignorance .
Ce renvoi ni n'explique rien ni ne semble faire l'effort de comprendre la nécessité d'une explication.

J 'ai cerné autour du christianisme parce que mis hors la synagogue le christianisme devint le milieu culturel ambiant de Spinoza .
Qu' actuellement le christianisme est encore en occident le référent religieux prépondérant .
Mais la référence au religieux met en jeu bien évidemment l 'islam , le bouddhisme (dans une certaine mesure ), sans exclusive de quelques autres mouvances plus régionales .


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