Rire, humour, ironie, satire chez Spinoza

Questions et débats d'ordre théorique sur les principes de l'éthique et de la politique spinozistes. On pourra aborder ici aussi les questions possibles sur une esthétique spinozienne.
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mlefevre
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Enregistré le : 03 juin 2009, 00:00

Messagepar mlefevre » 06 juil. 2009, 00:53

Il est tentant de formuler les attributs distinctifs et définitifs des émotions (telle la joie).
Il est tentant de vouloir vaincre la pénombre d'incertitude qui caractérise le mental en interrogeant ce que ses concepts signifient intentionnellement, ce qui se tient derrière les comportements. C'est peut-être se risquer au delà de "l'incertitude constitutionnelle du mental".
La flexibilité, l'élasticité de ces concepts ne nous servent pas simplement à la description du mental mais servent à son expression constitutive. Ils forment une manifestation de l'interne, mais interviennent eux-mêmes dans des phases de comportement qui participent d'un tissé complexe de circonstances, de réponse et de conséquence. Ce ne sont donc pas des concepts à partir desquels décrire ou expliquer une réalité indépendante, on dira plutôt qu'ils informent cette réalité qu'ils décrivent aussi.
Le patron, inclus dans les formes de vie associées, n'en est pas régulier. Les irrégularités sont profondément liées à sa texture, ces anomalies sont une fonctionnalité de notre nature. Elles se reflètent dans ces concepts.


Mais laissons s'il-vous-plaît au singe ou à l'enfant la simplicité qui lui est propre.


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