La bibliophilie est certainement un affect adhérant et suivant la doctrine je devrais ne m’intéresser qu’à la valeur intellectuelle d’un livre et donc me contenter d’une photocopie du livre épuisé de Stanislas Breton.
Je sais qu’ un affect qui est une passion cesse d'être une passion sitôt que nous en formons une idée claire et distincte, mais j’aime les livres pour plusieurs raisons précises, et en ce sens j’adhère aussi à la valeur affective. C’est le Je sais bien, mais quand même du psychanalyste Octave Mannoni publié dans Clés pour l’imaginaire:
Je sais bien (qu’il y a la valeur intellectuelle), mais quand même (il y a la valeur affective), comme quoi une passion – même comprise - peut être abandonnée et conservée à la fois.
Cela dit, sur les passions bibliophiles, je suggère d’écouter cette semaine Gérard Oberlé, écrivain et libraire ancien et pour qui « un homme est ce qu’il a lu et ce qu’il a bu » :
http://www.franceculture.com/emission-a-voix-nue-a-voix-nue-gerard-oberle-ecrivain-francais-25-2010-08-31.html
Fabrice
Stanislas Breton
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cher Fabrice
J'avais parfaitement compris depuis le début que vous n 'étiez pas commerçant .
Je pense que ce qui serait contraire à la ""doctrine""( comme vous dites ) serait l 'excès dans la passion . Libre à chacun d' apprécier les effets de l' excès quand un désir devient dévorant , quand la partie prend l' ascendant sur le tout .
J'avais parfaitement compris depuis le début que vous n 'étiez pas commerçant .
Je pense que ce qui serait contraire à la ""doctrine""( comme vous dites ) serait l 'excès dans la passion . Libre à chacun d' apprécier les effets de l' excès quand un désir devient dévorant , quand la partie prend l' ascendant sur le tout .
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