Durtal a écrit :Tu te fais rare vieux...
En écrit, c'est vrai cher bon et vif Durtal
, mais je suis bien toujours là... et avec le grand Spinoza : c'est irréversible.
Et je reviendrai en écrit, inch'Allah, sur les parties III à V. J'ai considéré en effet que j'en avais suffisamment compris (quoique imparfaitement, c'est certain) sur la démarche de fond de Spinoza et les parties I et II pour ne pas tourner
ad vitam aeternam en rond dedans. L'
Ethique est éthique au plus haut point, non ? Et c'est tout le contraire d'un jeu intellectuel sans fin, et finalement sans logique : la vie en acte vers le souverain bien en acte, manifesté.
Par ailleurs, user les pierres ne me tente plus du tout (cela va avec ce qui précède, d'ailleurs, n'ayant eu d'autre but que de retraduire en vérité Spinoza, et donc de le comprendre au fond tout en même temps.)
Je fais une cure salutaire d'Arnaud Desjardins en ce moment. Cet homme est l'esprit enseignant le plus puissant que je connaisse sur le plan éthique (et j'en connais quand-même pas mal, même si c'est forcément très limité en nombre.) Une telle pertinence, une telle charge de sens, et de sens pratique, dans un exposé très didactique, c'est presque incroyable... Un don pur.
Sur le fond, bien sûr, Spinoza est aussi de la plus haute trempe, et en outre d'un apport spécifique sans égal. C'est plus simplement d'un seul et même esprit dont il s'agit.
Donc :
A+
Amicalement
Serge
Connais-toi toi-même.