Deleuze,Spinoza et le Bouddisme

Ce qui touche de façon indissociable à différents domaines de la philosophie spinozienne comme des comparaisons avec d'autres auteurs, ou à des informations d'ordre purement historiques ou biographiques.
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riseohms
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Deleuze,Spinoza et le Bouddisme

Messagepar riseohms » 24 nov. 2005, 09:45

Deleuze, Spinoza et le Bouddhisme


Qu'appelle-t-on vacuité ou vide dans le bouddhisme ou ailleurs ?
C'est ce qui est au-delà des formes physiques ou mentales
Mais c'est une notion " relative " à visée pragmatique et non pas une explication rationnelle.
Elle signifie une absence de forme mais désigne une réalité absolue invisible qui,elle,est présence et qui n'est pas indifférenciée.

C'est justement de cette réalité dont parle Deleuze et qu'il appelle monde intensif, certes vide du point de vue du monde extensif des formes.
Mais ce vide, ce désert ,dit-il, est peuplé de ce qu'il appelle les multiplicités et les singularités ( essences de modes, les idées, les âmes ) et qui sont bien distinctes sans être séparées , en fusion.
Et ce qui permet cette fusion c'est un champs d'immanence ou plan de constitution de vie ou substance spinoziste.

Pour nous donner un exemple de ce ''plan'', il parle d'un tableau blanc sur lequel sont dessinées des figures et des formes.
et cette surface blanche qui nous semble uniforme, homogène, indifférenciée
et donc vide ne l'est pas.
Elle est constituée d'une infinité de nuances de blanc qui en sont comme lesvibrations et chaque nuance et vibration est unique et donc différente.
Cette surface blanche est hétérogène tout en étant indivisible.
et Deleuze ajoute: Spinoza aurait pu dire tout cela.

On pourrait comprendre ainsi la vie intensive, la vie des essences ou différences intensives
sous-jacente à la vie extensive des formes visibles.

Ainsi on sort avec Spinoza et Deleuze de l'alternative :
l'un(le réel, dieu )ou le multiple ( l'irréel, monde)
puisque la substance est constituée de multiplicités.
Est-elle encore 'l'un'?
En tout les cas , elle reste indivisible d'où la fusion des multiplicités .

Donc la phrase bouddhiste '' le vide est forme et la forme est vide'' n'est pas fausse
mais insuffisante pour rendre compte du réel.
et ce qu'on y appelle vide, vacuité, silence
c'est le passage du monde pensé, vu comme objet au monde vécu, senti où l'on voit l'invisible
Ou plutôt où l'on sent ce qu'on voit.
et ce voir ou sentir est de l'ordre de l'intuition pure
qui n'est pas non plus un pur silence, un vide
mais un penser non proféré, non dit. un accès au monde des idées pures , des essences éternelles
la pensée y fonctionne non plus sous un mode médiat, successif, fini
mais sous un mode immédiat simultané et infini..
c'est le 3em degré de connaissance de spinoza.

A propos de la négativité apparente du langage bouddhiste;
je dirais comme pour la vacuité qu'elle désigne une réalité qui est toute positivité..
D'ailleurs ce qui est appelé vacuité ou non soi dans le bouddhisme est appelé Soi par le védanta.. et puis finalement la vacuité est appelée nature de bouddha..)

De même la conception bouddhiste du désir comme souffrance et du nirvana comme non-désir n’a pas à être opposé à celle de Spinoza, compris comme positivité et expression de la puissance.
Je pense que la conception apparemment négative du désir dans le bouddhisme est relative
au désir entendu comme manque, comme désir de quelque chose et donc de nouveau insatisfait après chaque satisfaction. et ainsi de suite..
. bref le désir comme suite de joies et de souffrances
Mais on peut y voir aussi un processus en lui-même positif
Deleuze pensait le désir en tant que processus productif où ce qui compte c'est moins les objets du désir que le désir lui-même
en plus on pourrait très bien concevoir le non-désir ou nirvana comme la source pleine du désir, désir absolu dont le désir manque ou désir de quelque chose n'en est que le relatif, le moyen pour s'exprimer et persévérer ( conatus chez Spinoza) .
Donc une fois de plus, on voit que la négativité des idées bouddhistes n'est pas réelle, elle cache une positivité

je ne vois aucune opposition réelle entre Spinoza, Nietszche, Deleuze ,
le bouddhisme et le védanta.
Tous désignent de façon différente une même intuition de la réalité .
Ce qui les rapproche , c'est la non-dualité et une conception immanente du réel ou de dieu.
Mais je ne veux pas non plus les confondre ou faire du syncrétisme.
Je sens simplement un esprit commun derrière les différences de langages ou d'approches.

Pour terminer, je voudrais faire une petite digression imagée sur la négativité et la positivité:

Le négatif est un trait. un trait c'est une ligne.
la ligne est une suite de points
et le point est un croisement de lignes
ce croisement est le signe positif
( bref le négatif n'est pas réel et résulte d'une compréhension incomplète)
le réel est cette positivité où la ligne de vie se rencontre elle-même
à travers ces points que nous sommes et qui constituent le monde,
monde des points singuliers
et ce monde est la trace d'un point originel, positif absolu qui dans son déplacement ou devenir dessine le monde
mais en réalité tous les points multiples et relatifs ne sont que le point originel se déplaçant sur la plan de composition
( mais il n' y a pas de plan séparé de ce point.
ce plan n'est pas spatial, il est point lui-même )
en réalité il n'y a donc qu'un, un seul point

De même si en déplaçant rapidement une cigarette dans le noir ,
on a l'impression de voir une ligne de feu et même plusieurs cigarettes.

Ce dessin du point originel est son expression (danse, musique, peinture etc. ) de joie de béatitude .sat-chi-ananda disait le védanta: conscience-énergie-felicité
Seul est réel ce point ( dieu, la substance )
le reste, le monde dessiné avec ses points singuliers intensifs et extensifs sont ses modes, ses manières d être et de s'exprimer, son devenir..

Et chaque point tracé ne peut être qu'unique donc différent car produit
par l'unique,dieu-substance en tant que différence absolue

J'ai l'impression qu'avec ces concepts de point et de ligne
on peut tout comprendre ( et peut-être même Spinoza)

Kandinsky, fondateur de la peinture abstraite ,a écrit sur la peinture en les utilisant
cf son livre " point , ligne, plan "
Voir aussi Michel Henry , phénoménologue, sur ce peintre:" voir l'invisible"

Autre idée:
si on considère la conscience (ou substance) comme seul réel( être ,positif ) et le monde comme irréel
( non être ,négatif ) on pourrait dire que lorsque le courant positif de la conscience se connecte sur un objet du monde qui, en lui-même ,est donc négatif, elle le transforme en positivité, en conscience
et le perçoit comme expression de conscience ou mode de la substance.
bien sur ces notions de négatif, non- être ou d'irréel sont des notions relatives comme la vacuité c ad incomplètes.
il n'y a que du réel et du positif: absolu et relatif,
les objets du monde ne sont pas irréels ou négatifs mais sont des modes, des modalités du réel

Joel

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Henrique
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Messagepar Henrique » 13 nov. 2006, 13:11

En spinoziste, je pense aussi qu'au fond tous disent la même chose dans le sens où ils font référence à une même intuition fondamentale de la réalité et essayent d'en rendre compte, bien qu'ils utilisent des mots différents pour en parler. Mais en raison du caractère indépassable de l'usage des mots pour désigner cette intuition, on peut être conduit par cet usage même à obscurcir cette intuition première et à la confondre avec d'autres choses. D'où l'importance de travailler sur le vocabulaire pour ne pas se laisser piéger par lui.

Restons en à la comparaison du spinozisme et du bouddhisme comme y invitait le sujet de ce message.

Revenons aux 4 nobles vérités qui sont le point commun de tous les bouddhismes :
1) Universalité de dukkha, la souffrance (et l'impermanence),
2) L'origine de la souffrance est le désir,
3) La cessation de la souffrance est possible,
4) Le moyen de cette cessation est une démarche moyenne, le noble sentier octuple.

Ce noble sentier se ramène aux points suivants :
1) Il faut développer une vision juste : bien comprendre les 4 points précédents, notamment.
2) Développer des émotions justes (conformes à cette compréhension : pas d'avidité, de colère, de haine etc. qui supposent qu'on peut échapper à la souffrance dans le monde conditionné par des possessions matérielles, que nous en priver est la vraie cause de notre souffrance etc.)
3) Parole juste : ne pas mentir, calomnier, bavarder, autant de façons de parler qui relèvent d'émotions et de visions injustes.
4) Action juste : tout ce qui peut être contradictoire avec les points précédents étant injuste (tuer par ex. consiste à agir par haine et à croire que cela pourra m'empêcher de souffrir)
5) Moyens d'existence justes : même logique.
6) Effort juste : chercher à surmonter ce qui empêche la cessation de la souffrance, entreprendre ce qui y contribue.
7) Attention juste aux choses, à soi (corps, émotions, pensées) aux autres, à la réalité extérieure.
8) S'établir dans l'éveil à la réalité qu'il n'y a pas de réalité stable (d'où l'impermanence, l'inexistence du soi, la vacuité dont l'ignorance ou le refus nous mènent à souffrir intérieurement quand nous ne souffrons pas physiquement) et la boucle est bouclée.

Le point fondamental de désaccord avec le bouddhisme est dans la première proposition du bouddhisme (je dis proposition car ce n'est pas une vérité évidente de soi) dont tout le reste découle : dire que la souffrance est universelle, même si on entend par là l'impermanence, est boîteux dès lors qu'on va expliquer ensuite celle-ci par le désir, qui en lui-même n'est justement ni souffrance, ni plaisir (c'est son insatisfaction ou sa satisfaction qui le sont). Comme le désir existe, la souffrance n'est donc pas universelle. Ensuite, poser qu'il n'est rien de permanent revient à dire qu'il existe une chose de permanente, à savoir l'impermanence, mais comment une telle impermanence pourrait-elle durer s'il n'y avait pas quelque chose qui en fonde la nécessité et la durée ? Il faut donc bien admettre une substance permanente, même si les modes finis de cette substance sont impermanents, c'est ce qui fait en tout cas que Spinoza est beaucoup plus proche de Shankara que du Bouddha.

Quant au statut du désir, on voit bien que dans le bouddhisme, c'est l'ennemi à abattre : c'est lui qui est à l'origine de la souffrance, la cessation de la souffrance est donc dans la cessation du désir (qui se porte, dans la supposition bouddhiste, uniquement sur des objets impermanents ou de façon impermanente sur des objets faussement permanents (Brahman, l'atman : le bouddhisme n'admettant ni une susbtance, ni une conscience substantielle, d'où l'impossibilité d'y dire "Tu es Cela" ou "Je suis ce que je suis")). C'est, selon le bouddhisme, parce que nous croyons qu'il existe des choses permanentes que nous les désirons et c'est parce que nous désirons que nous souffrons : prenant conscience de l'insubstantialité universelle, nous n'avons enfin plus rien à désirer et donc plus de souffrance. Certes, la voie proposée dans le bouddhisme se veut "médiane", elle ne ne consiste pas à chercher à tuer directement le désir, comme dans certains ascétismes extrêmes, mais elle procède par une discipline régulière et relativement progressive du mental et des affects qui en dérivent. Mais au bout du compte, le nirvana, c'est bien "l'extinction du souffle" qui est à l'origine de la souffrance, un état de conscience pure dans lequel il n'y aurait plus aucune forme de désir.

Seulement, cet état de nirvana, ne peut être recherché (6ème point du sentier octuple) qu'à condition d'être désiré : ce n'est pas parce qu'il est jugé bon qu'il est désiré, mais c'est parce qu'il est désiré qu'il est jugé bon. La démarche spinoziste, admettant une substance permanente, ne revient certes pas à exalter tous les désirs : la plupart du temps, ils sont vains (d'où la préface du TRE) mais ils doivent laisser place à une autre forme de désir, éminemment désirable en raison de son adéquation avec la nature même du désir, le désir d'affirmer toute existence comme expression de la vie même qu'est la substance absolument infinie (comprendre et accepter n'empêchant pas cependant au besoin de combattre - et même, pour combattre une maladie, par ex., il faut d'abord l'acepter et la comprendre).

En d'autres termes, dans le spinozisme, ce n'est pas le désir qui est à l'origine de la souffrance, mais le désir mal compris, le désir en tant qu'il se porte sur des objets impermanents plutôt qu'un désir s'épanouissant dans la conscience des rapports éternels de l'infini et du fini.

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Messagepar hokousai » 14 nov. 2006, 16:39

à Henrique

Je veux bien que vous démarquiez le spinozisme du bouddhisme .
Le démarquage est une chose (montrer des différences ) la critique philosophique une autre .

Le bouddhisme a des arguments qui lui conviennent le spinozisme en a d' autres et qui lui conviennent .Sous une apparence monolithique telle que l ‘énonce des nobles vérités le présente le bouddhisme est fort divers .Chaque commentaire nouveau des nobles vérité peut constituer un nouveau point de vue en lui même . Il y eu des querelles , des mésententes , des incompréhension même dans le bouddhisme ..ma foi il y en a bien dans le spinozisme . Je ne tiens pas à me quereller sur le bouddhisme .

Mais je ne vois pas en quoi Spinoza serait rapprochable sur le fond du védantisme de shankara . Non dualiste, certes, mais où la réalité est illusion ( exit de la nature naturée) .
C’est du bouddhisme qu’il faut rapprocher Shankara ce qui a d' ailleurs été fait par la critique postérieure ( comme je le disais sur l’autre fil )
Non décidément Spinoza se distingue bien des écoles de pensées indiennes (et le bouddhisme en est une à l’origine )

bien à vous

hokousai

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Messagepar sescho » 18 nov. 2006, 20:49

Il me semble qu'il y a une méprise au sujet du mot "désir" dans la comparaison Bouddhisme / Spinoza.

Déjà, on pourrait douter, malgré la formulation directe dans certaines démonstrations (E3P54, E4P18, …) qu’il y ait chez Spinoza « identité » entre désir et essence :

E3P7 : L’effort par lequel chaque chose s’efforce de persévérer dans son être n’est rien à part l’essence actuelle de cette chose.

E3Daff1 : Le Désir est l’essence même de l’homme, en tant qu’on la conçoit comme déterminée, par suite d’une quelconque affection d’elle-même, à faire quelque chose.


Mais bon, si l’on s’en tient au désir comme tendance à la conservation de l’être, l’être étant l’essence, il découle assez naturellement qu’ils soient identifiés. Toutefois, Spinoza opère un glissement à la suite.

Spinoza dit que le désir est l'essence de l'homme sur un plan très général. De toute évidence, il ne pose pas d'abord le désir pour définir ensuite par-là l'essence de l'Homme (sinon il apparaît tout de suite des manques ; par exemple l'entendement, la joie et la tristesse, ... E2A3.) S'interrogeant sur la nature du Désir, il dit qu'il n'est rien à part l'essence actualisée de l'Homme ; il pose d'abord l'essence (et l'actualité) et ensuite le désir, pour finalement arriver à la conclusion que le désir ne saurait se distinguer de l'essence prise comme actuelle (« incarnée ») : le désir c'est l'essence « qui se pose là » lorsqu'elle est actuelle (E3P7.) Mais nous en sommes encore là seulement à la « persévérance dans l’être. » Spinoza glisse ensuite (d’une manière que je n’ai jamais trouvée convaincante sur le plan logique, en passant ; si quelqu’un peut me démontrer la solidité de E3P12Dm et E3P54Dm…) de ce « principe d’inertie » au « désir d’imaginer ce qui pose la puissance » (« volonté de puissance » ; E3P12, E3P13, E3P54, …) C’est de ce « désir d’imaginer » que découlent les passions et donc le problème éthique.

E3Daff1Exp : … ici, j’entends sous le nom de Désir tous les efforts, impulsions, appétits et volitions de l’homme, lesquels varient en fonction de l’état d’un même homme, et il n’est pas rare de les voir tellement opposés entre eux que l’homme, tiraillé dans des sens divers, ne sache où se tourner.

E3Daffg : L’Affect, qu’on dit une Passion de l’âme, est une idée confuse, par laquelle le Mental affirme une force d’exister de son Corps, ou d’une partie de son Corps, plus grande ou moindre qu’auparavant, et dont la présence détermine le Mental lui-même à penser à ceci plutôt qu’à cela.


Dans les Quatre Nobles Vérités du Bouddhisme, il n’est question que du problème de la souffrance mentale et inversement du bonheur, et donc de ce « second » désir (qui se traduit aussi et surtout par « attachement »), celui qui suscite les passions. Il est là question de tension mentale vers quelque chose d’extérieur, de périssable, ou d’intérieur faussement extériorisé ou objectivé, ...

En revanche, dans le noble chemin octuple et les 7 facteurs de l’Éveil il se trouve « l’effort juste », « le facteur d’Eveil de l’énergie juste ou effort joyeux. » Le « désir de bonheur de tous les êtres » est au cœur du Mahayana. Le Bouddhisme rejette l’ascèse dure (défaut d’alimentation.) Etc. En bref, il me semble évident que le premier effort est parfaitement intégré au Bouddhisme. Comment pourrait-il en être autrement, d’ailleurs ? Je ne vois donc aucune opposition nette sur ce point entre lui et Spinoza.

En outre, la vacuité d’existence propre est assez proche de la « modalité » des choses singulières (même si la Nature n’est pas fréquemment invoquée, à ma connaissance, dans le Bouddhisme.) Le Bouddhisme retient aussi la causalité naturelle générale. Je verrais plutôt une différence sur la notion d’individu de Spinoza (partiellement incompatible avec l’impermanence et l’interdépendance) et inversement sur le non-soi bouddhiste (qui frise parfois la tension interne vis-à-vis de ces « êtres » qui désirent, pour lesquels il convient d’avoir de la compassion, etc. d’où l’accusation de « nihilisme » que certaines écoles pourraient mériter.) Chez le Dalaï Lama, il est clair que la vacuité (d’existence propre) n’est pas du tout synonyme d’inexistence et que ce qu’apporte la compréhension profonde de la vacuité est essentiellement l’anéantissement de l’ego, principal poison de l’esprit, comme la « modalité » bien pensée chez Spinoza y conduit tout autant.


Amicalement
Connais-toi toi-même.


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