Spinoza et la philosophie analytique

Ce qui touche de façon indissociable à différents domaines de la philosophie spinozienne comme des comparaisons avec d'autres auteurs, ou à des informations d'ordre purement historiques ou biographiques.
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Messagepar alcore » 06 juin 2009, 18:58

hokousai a écrit :
A tout le moins, l'ensemble vide est il une impasse pour le spinozisme qui touche ici à une de ses limites.


Comment voulez- vous que le spinozisme soit sensible a une critique qui s’exprime ainsi »[.


Il ne s'agit pas d'une critique et le spinozisme ne peut être sensible effectivement à la notion d'ensemble vide.

On ne peut balayer d'un revers de main ce qui est une conquête des mathématiques du 20 e s, à savoir que 1 n'est PAS l'origine absolue et radicale du multiple, mais que c'est 0 !

Les mathématiques sont sous des formes variées, des théories des multiplicités. Elles pensent les propriétés, mais aussi la constitution de l'être de ces multiplicités.

Je ne connais rien qui puisse concurrencer les mathématiques dans la description des essences de multiplicités.

Le seul danger que j'aperçois ne concerne que l'empirisme et son dogmatisme du fini.

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Messagepar hokousai » 06 juin 2009, 19:05

à Alcore

mais le péril est montrable

sous le prétexte d'une axiomatique propre à une école mathématique vous réintroduisez le vide en métaphysique .( je dis bien en métaphysique , je ne dis pas en physique )

mLefevre le dit d'une manière amusante """il existe des nombres premiers inférieurs à 0 qui tètent leur mère""".

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Messagepar alcore » 06 juin 2009, 19:10

hokousai a écrit :à Alcore

mais le péril est montrable

sous le prétexte d'une axiomatique propre à une école mathématique vous réintroduisez le vide en métaphysique .( je dis bien en métaphysique , je ne dis pas en physique )

mLefevre le dit d'une manière amusante """il existe des nombres premiers inférieurs à 0 qui tètent leur mère""".


???
La théorie des ensembles n'a rien à voir avec une école, notamment celle de Bourbaki ?
D'où vous vient une si étrange idée ?

La théorie des ensembles est le lot commun des mathématiques modernes et n'est relative à aucune école.

et je redemande: en quoi consiste le péril d'introduire le vide ou le néant en métaphysique ?

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Messagepar hokousai » 06 juin 2009, 19:15

On ne peut balayer d'un revers de main ce qui est une conquête des mathématiques du 20 e s, à savoir que 1 n'est PAS l'origine absolue et radicale du multiple, mais que c'est 0 !


cher Alcore

Vous pouvez développer une métaphysique et prendre quelques distances avec Spinoza .Dans ce cas c' est votre philosophie qui sera l 'objet du débat .

Je vous rappelle que pour Spinoza la substance est indivisible, il n 'y a donc pas de multiples donc pas de question de l'origine du multiple ..


Le nombre, la mesure , le temps sont des auxiliaires de l'imagination
.

( bon!! je vais dîner )

hokousai

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Messagepar alcore » 06 juin 2009, 19:26

hokousai a écrit :

Vous pouvez développer une métaphysique et prendre quelques distances avec Spinoza .Dans ce cas c' est votre philosophie qui sera l 'objet du débat .

ai


Oui, il n'est plus question de Spinoza.

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Messagepar mlefevre » 06 juin 2009, 19:26

Cela, une chose pareille, j'en ai peur, dépassent mes capacités qui ne sont après tout qu'humaines. Peut-être pas les votres... La pensée, je la vois bien ne pas dépasser un certain équilibre à l'intérieur d'une constitution donnée du langage. Les pratiques spéculatives progressent à perte des repères, une demande de positionnement et d'analyse des propositions mathématiques dans l'idée d'établir le genre d'opération qui leur revient en propre, va à mon avis dans le sens d'une manifestation d'un refus à pégagiser. L'invalidation tout comme l'approbation du cartésianisme pose un problème de catégorie. La mathématique ne semble pas y pouvoir grand chose.
Je vous approuve cependant totalement, alcore, d'avoir appliquer ce même principe à la manière dont j'ai pu sortir le mot nature de ses contextes d'emploi qui nous dispenseraient très certainement d'avoir à en spécifier une théorie.
Parce qu'il m'arrive de penser qu'il est faux de supposer que la compréhension consiste à connaître un ensemble de conditions nécessaires et suffisantes pour l'application d'une expression.

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Messagepar alcore » 06 juin 2009, 19:30

hokousai a écrit :

Je vous rappelle que pour Spinoza la substance est indivisible, il n 'y a donc pas de multiples donc pas de question de l'origine du multiple ..



???

Pas de multiplicité dans la substance ?

"Dieu ne peut être dit que très improprement seul et unique à l'égard de l'essence, mais on peut le dire en toute rigueur à l'égard de l'existence" let 50

C'est proprement que l'essence de Dieu n'est pas une, etqu'elle est donc multiple.

La questionde l'origine du mumltiple, c'est la question de ce qui pose le multiple comme non un, précisément comme multiple en général et comme ce multiple.

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Messagepar mlefevre » 06 juin 2009, 19:36

avoir appliqué. vôtres. Je m'applique.

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Messagepar alcore » 06 juin 2009, 19:46

mlefevre a écrit :
La pensée, je la vois bien ne pas dépasser un certain équilibre à l'intérieur d'une constitution donnée du langage.

Les pratiques spéculatives progressent à perte des repères, une demande de positionnement et d'analyse des propositions mathématiques dans l'idée d'établir le genre d'opération qui leur revient en propre, va à mon avis dans le sens d'une manifestation d'un refus à pégagiser.

L'invalidation tout comme l'approbation du cartésianisme pose un problème de catégorie. La mathématique ne semble pas y pouvoir grand chose.
.


Je ne suis pas certain de comprendre ce que vous dites.

Vous semblez défendre
a) une conception de la pensée qui la ramène finalement à un jeu de langage (je vois poindre Wittgenstein!)

b) l'idée qu'il faut s'interesser aux mathématiques pour déterminer ce qui leur revient en propre; ce qui revient à séparer absolument mathématique et métaphysique et à prononcer sur tout discours métaphysique un verdict d'absurdité (cela sent le Cercle de Vienne, non?)

c) l'idée que si on applique aux philosophies le langage correct de la pure logique, immédiatement doit apparaître l'absurdité de ladite philosophie. PAr ex: le cogito de Descartes.

Ces thèses sont celles du positivisme logique.

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Messagepar alcore » 06 juin 2009, 19:51

mlefevre a écrit :Je vous approuve cependant totalement, alcore, d'avoir appliquer ce même principe à la manière dont j'ai pu sortir le mot nature de ses contextes d'emploi qui nous dispenseraient très certainement d'avoir à en spécifier une théorie.
Parce qu'il m'arrive de penser qu'il est faux de supposer que la compréhension consiste à connaître un ensemble de conditions nécessaires et suffisantes pour l'application d'une expression.


N'étant pas familier du lexique de Wittgenstein que vous semblez employer ici, je ne peux que donner une interprétation de ce que vous dites.

Vous semblez distinguer entre le SENS d'une proposition et son APPLICATION en vue de son explication.
Cette distinction revient à la banale différence entre l'usage familier d'une langue et son usage scientifique.

Vous dites: tous comprennent ce que je dis sans avoir à expliquer scientifiquement ce que je dis.


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