invitation à découvrir le néo-existentialisme

Questions philosophiques diverses sans rapport direct avec Spinoza. (Note pour les élèves de terminale : on ne fait pas ici vos dissertations).

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JubilBOISSY
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invitation à découvrir le néo-existentialisme

Messagepar JubilBOISSY » 10 oct. 2007, 21:32

Le Néo-existentialisme :
http://philo2007.forumsdediscussions.net

Préambule :
Le Néo-existentialisme est la nouvelle pensée existentialiste voire le vrai existentialisme comme jamais il n'a été conçu jusqu'ici!
Et le vrai existentialisme aurait dû, est ou sera tôt ou tard les vrais sens et mission de la philosophie. Aussi annonce-t-il l'ère des temps nouveaux !

Essai de présentation du Néo-existentialisme :
Le néo-existentialisme est une pensée ou vision qui jaillit d’un état de fait, d’un état de réalité empirique laquelle est la seule qui permette toute possibilité que ce puisse être.
Ce fait, cette réalité est donc que tout est physique, animation pêle-mêle et aveugle sans possibilité aucune de néant en soi.
Donc la Nature physique règne depuis toujours en maître et fait ce que l’on nomme le Monde, l’Existence que je nomme la Présence, la Physique.
Que la Nature physique, le Monde, la Physique qui fait la Présence unique et immuable en tant que Présence ait été créée ou contingente cela importe peu dès lors que toute autre réalité qu’elle, je dis bien n’importe quelle autre réalité ou nature qu’elle ne peut se prévaloir au dessus d’elle puisque quelle que puisse être cette autre réalité ou nature, Dieu puisse-t-elle être, elle ne peut qu’être contenue, traversée et dépassée de loin et en toute part par la Nature physique d’autant que celle-ci ne connaît point de néant ni de limite. (Cf. le texte sur Dieu dans le premier ouvrage de Jubil Boissy)
Toujours est-il que ceci qui vient d’être dit nous semble encore peu pour pouvoir vite persuader. Aussi la pensée néo-existentialiste empruntera-t-elle trois démarches à ses yeux rassurantes à savoir « la démonstration rigoureuse », « les défis » toujours lancés à la conscience humaine et enfin « la méthode cartésienne de doute complétée et perfectionnée » laquelle conduit à déboucher au sujet de la conscience sur une évidence beaucoup plus apodictique qu’ailleurs comme chez Descartes, chez les phénoménologues, chez les psychologues ou chez les philosophes dans l’ensemble jusqu’ici. (Cf. deuxième et troisième ouvrages de Jubil Boissy)
Une conséquence et pas des moindres est que la pensée néo-existentialiste découvre chemin faisant et enfin de compte que l’humain dans sa nature d’être humain ne peut inéluctablement et de bonne foi qu’être démythifié et démystifié au point de voir cette pensée néo-existentialiste lui préconiser la destruction radicale de sa nature humaine, afin que de sa dépouille d’humain puisse jaillir ou « rejaillir » « le fils de ce Monde-ci. »
Pour ce faire la pensée néo-existentialiste aura fouiné, trouvé et exhumé ou révélé les caractéristiques fondamentales « au nombre de trois » qui formulent inéluctablement la nature humaine en soi.
L’entreprise de dépouillement de l’humain peut donc être sûre de pouvoir procéder infailliblement sur de bonnes bases.
Car l’humain n’est pas à dépasser mais à s’en dépouiller. (Cf. le deuxième ouvrage de Jubil Boissy)
C’est alors que le néo-existentialiste pose une lourde question à tout chercheur de vérité ou de fondement inébranlable pour savoir si l’on pourrait ou devrait refuser et rejeter purement et simplement toute vérité apodictique voire la Vérité apodictique et inébranlable parce que celle-ci en aucun point de vue n’arrange nullement l’humain dans sa nature humaine surtout lorsqu’elle le prend pour son pire ennemie « à abattre inéluctablement. »

Essai de définition du Néo-existentialisme :

I° )
Le Néo-existentialisme c’est de l’existentialisme comme jamais il n’a été conçu et élaboré jusqu’ici.
Au cœur de la réflexion se voient privilégiés et renforcés les thèmes de la Présence, de l’Agir ou Animation pêle-mêle et de l’Existence, tandis que s’y voient dépassés ou dévalués ceux de la liberté, du choix, de l’humain, de l’engagement, de la responsabilité, du néant, de l’angoisse et autres…
C'est une pensée originale qui vient réhabiliter et réévaluer la vision existentialiste pure qui se trouverait trahie et défigurée jusqu'ici par les penseurs.
Pour ce faire cette pensée néo-existentialiste prône un retour à la découverte aux sources par la méthode d'individuation existentielle qui doit aboutir à une évidence apodictique sur la nature de la conscience, du Monde et de toute chose ou être, condition primordiale, préalable et incontournable pour ensuite seulement se permettre d'aller à l'appréhension de l'Existence, de toute chose ou être.
En cela la méthode cartésienne de doute se voit reprise et portée à l'accomplissement et perfection pour alors aboutir à un résultat nécessairement autre que celui de Descartes sur la nature de la conscience ou à un résultat d'une évidence plus apodictique et plus complète que celui des empiristes, des phénoménologues, des existentialistes connus jusqu'ici, des psychologues et des autres sur cette nature de la conscience et de l'Existence.

II° )
C’est un discours on ne peut plus radical, collé et fidèle à la réalité existentielle, discours qui se voit comme apparaissant aux antipodes de la nature pensante et anthropocentriste suite à la découverte de la conscience comme n’étant naturellement pas une conscience pensante mais une conscience radicalement et absolument agissante avec un nouveau contenu au concept d’action ou d’agir.
Le néo-existentialisme est de l’existentialisme au sens profond et originaire du terme ou de la notion ou concept.
Au cœur de son discours se voit mis en valeur le phénomène de l’existence tandis que s’en écarte conséquemment celui de l’humain et ce parce que ce dernier se retrouve désormais démythifié et démystifié dans sa nature-même d’être humain.
L’on peut naturellement alors se demander si l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger, Sartre et autres en était réellement un.

Le Néo-existentialisme traduisant donc une attitude particulièrement critique et démonstrative vient comme un discours on ne peut plus radical et fidèle à la réalité existentielle pour se voir comme découlant d'une investigation philosophique aux antipodes de la nature pensante et anthropocentriste jugée trop suspecte d'incertitudes et d'illusions.

III° )
Le néo-existentialisme est une pensée très critique comptant paraître très perspectiviste tout en demeurant ancrée dans la réalité on ne peut plus existentielle.
C’est un discours existentialiste pur et dur car on ne peut plus collé et fidèle à la réalité existentielle.
Le néo-existentialisme est un discours pur et dur sur la réalité authentique de l’Existence.
Cette réalité nous est donnée à travers le formule majeure de toute existence à savoir sa double caractéristique d’être à la fois « présence et agir. »
D’où la formule
Existence = Présence X Agir (ou Animation, Agitation)
Aussi est-il que le néo-existentialisme vient poser la formule majeure de toute existence ce que ne semble pas avoir fait l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger et Sartre…
Ainsi selon le néo-existentialisme l’Existence se résume et se formule intrinsèquement à deux caractéristiques fondamentales et incontournables à savoir être en même temps « Présence et Agir », alors que l’existentialisme classique semble la formuler seulement par le « dasein » ce qui est fort partiel comme vision.
C’est d’ailleurs cette partialité de vision qui conduirait sans aucun doute Heidegger à parler de néant, et Sartre à dire que l’homme est là pour rien, en manque permanent de sens.
C’est donc dire que l’existentialisme avec Kierkegaard, Heidegger et Sartre a délaissé ou ignoré la seconde caractéristique fondamentale incontournable, inéluctable de toute existence à savoir « l’agir. »
D’ailleurs il n’y a jamais de présence sans agir et vis versa.
Ce délaissement ou cette ignorance de la seconde caractéristique fondamentale de toute existence s’avère malheureusement propre à laisser libre cours au glissement vers un par-delà non existentiel.
Aussi circonscrit-on ou mutile-t-on illégitimement la réalité existentielle pour alors parler et instituer des choses comme le code, la norme, le sens et la valeur, et pour alors s’y emprisonner. C’est le propre de l’humain.
D’ailleurs pour ce qui concerne la nature humaine, elle se résume et se formule intrinsèquement à trois caractéristiques fondamentales à savoir le langage, la pensée et l’anthropocentrisme.
D’où ce schéma-ci :
Nature humaine = Langage X Pensée X Anthropocentrisme.
Cependant cette nature humaine est absurde en soi et illégitime parce que ses caractéristiques intrinsèques qui la formulent fondamentalement sont en eux-mêmes absurdes, illégitimes et superflues.
Aussi est-il que pour le néo-existentialisme, la conscience que concernent illégitimement le langage et le pensée n’est-elle pas de nature pensante mais de nature foncièrement agissante. La conscience est une seconde caractéristique existentielle fondamentale. Aussi est-elle foncièrement « agir » et rien « qu’agir existentiel » selon trois modes de son déploiement.
(cf. l’ouvrage « Le Néo-existentialisme : une prophétie de la philosophie de rupture », Editions Edilivre, Paris, juin 2007).
La philosophie de l’affirmation
La pensée néo-existentialiste part de l’affirmation de l’unicité de la Nature physique pour démontrer l’impossibilité d’existence d’une nature divine, et en déduire la nature intrinsèquement unique de toute chose, de tout être, de tout phénomène.
De là elle établit le formule majeure de le Réalité ou Existence qui est d’être « Présence et Agir (ou Animation, Agitation). »
La philosophie critique :
Avec le néo-existentialisme c’est tout le caractère humano-épistémique de la philosophie et du savoir en générale qui se voit profondément remis en cause.
Ainsi la pensée néo-existentialiste apparaissant ne pouvait-elle que se positionner aux antipodes de la « nature » humano-anthropocentriste.
Dépasser l’humain en s’en dépouillant pour faire advenir le « fils de ce Monde-ci » voilà toute sa vocation et tout son culte.

Néo-existentialisme et existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger et Sartre et autres :
La différence entre le Néo-existentialisme et l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger, Sartre et autres est majeure et les points de divergence multiples.
Le néo-existentialisme et l’existentialisme classique ont certes en commun le thème de « l’existence » mais leurs concepts là-dessus divergent diamétralement ce qui vient dénoter que les deux pensées ont surgi chacune avec sa vocation propre et différente voire opposée quoiqu’au nom de « l’existence » d’autant plus que les deux pensées ne vont pas dans le même sillage.
Ce qui veut dire qu’au nom de « l’existence » l’une des deux pensées s’avère forcément plus pertinente, plus adéquate donc plus « juste » que l’autre.
Si le thème de « l’existence » se retrouve donc dans l’une comme l’autre pensée il n’en va pas de même du reste des autres thèmes.
De fait l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger, Sartre et autres place au cœur de sa réflexion et vision et en plus de ce thème « d’existence » ceux de l’individu humain en tant qu’humain, du choix, de la liberté, de la responsabilité, du néant, de l’angoisse et admet même le phénomène de « l’essence » etc.
Dans le néo-existentialisme à part le thème de « l’existence » presqu’aucun autre thème cher à ces existentialistes classiques ou existentialistes de seconde génération après les « pré-socratiques », thèmes ci-dessus cités n’advient dans le néo-existentialisme que pour être décrié, combattu et rejeté de bonne foi avec des raisons suffisantes et bien fondées.
De fait au cœur de la réflexion et vision néo-existentialiste se trouvent en plus du thème de « l’existence » ceux de « la présence, de l’agir ou action ou animation existentiels », de la contingence, du dépassement et devenir intempestifs, pêle-mêle et aveugles, de la conscience, du « fils de ce Monde-ci », de « l’éternité existentielle ». En revanche s’en trouvent énergiquement combattus voire rejetés les thèmes comme celui de l’humain, du néant, du Langage, de la pensée, de la Raison, du Sens, de la Valeur, de l’angoisse, de l’anthropocentrisme, de la divinité, de la responsabilité, de l’essence, de la connaissance (…) tandis que s’en trouvent dépassés de loin ceux du choix, de la liberté et les thèmes nietzschéens de « retour éternel, volonté de puissance, surhomme » ; de même que s’en trouvent largement dépassés et perfectionnés la méthode cartésienne de doute et la phénoménologie de la conscience. (Cf. mes deux ouvrages sur le néo-existentialisme)
Au cœur de l’existentialisme classique de Kierkegaard, Heidegger, Sartre et autres l’on retrouve privilégiés des thèmes dont surtout celui de la liberté, du choix, de l’angoisse, du néant, de l’engagement, de l’humain etc.
Or c’est là la marque criarde que cet existentialisme est en son fond motivé par la recherche du sens même s’il confère et inscrit cette recherche du sens dans les prérogatives inéluctables, incontournables de l’individu humain.
Or la recherche du sens est en soi la manifestation d’une anomalie psychique qui mène à la perdition en marge de la Réalité Existentielle. Et c’est malheureusement le cas de l’homme.
Les existentialistes classiques ont le mérite d’avoir soupçonné plus profondément que les autres philosophes autres que Nietzsche mais ils demeurent dans l’ensemble tous pareils à ces autres.
Aussi n’est-il pas étonnant d’entendre dire que l’existentialisme est un humanisme. Mais c’est leur existentialisme qui est un humanisme.

La méthode cartésienne de doute complétée et perfectionnée :
Il ne s’agirait plus de rejeter seulement toute idée qui comporterait la moindre lueur de suspicion mais plutôt de rejeter aussi et le phénomène-même d’idée reçue ou connaissance et tout ce à quoi se rapporte la conscience en soi.
Ce qui est alors recherché ce n’est point une attribution de degré de valeur ou d’évidence entre les idées reçues ou connaissances, mais de procéder à l’individuation de la conscience qui se trouve malgré tout au centre de tout car étant la principale concernée puisque c’est elle qui se rapporte à tout ce qui est idée, connaissance, langage et pensée ou autre chose qu’elle-même.
Donc sauriez-vous seulement que la conscience n’est ni le Langage ni la pensée ?
Cette individuation de la conscience a pour but de faire découvrir originairement la nature apodictique de la conscience en soi et par conséquent de confirmer celle de notre genre et du Monde.

Au sujet de la conscience :
A la suite de Descartes et les premiers phénoménologues la conscience est presque partout et tout le temps perçue comme « une présence » avec presque partout le même contenu pour ce concept de « présence », contenu qui n’a pas manqué d’apparaître très étonnant voire très problématique au regard de l’esprit du néo-existentialiste.
Aussi celui-ci s’empressera-t-il de corriger cette vision sur la conscience, ce qui alors ne manquera pas de lui faire attribuer du coup à la conscience la qualité de « présence » comme presque tous les autres philosophes l’ont fait, l’important pour lui étant de donner un nouveau contenu bien fondé au concept de « présence ». L’on peut dire donc qu’il n’avait pas échappé à « la mode . »
Mais cela allait ainsi se faire préalablement sans compter avec l’esprit d’autocritique, d’investigation en profondeur, de dépassement qui caractérise foncièrement la pensée néo-existentialiste.
L’on n’est donc pas étonné de voir advenir une seconde théorie néo-existentialiste sans doute rectificative ou peut-être pas et faisant suite à une longue et très posée méditation sur le rapport entre les phénomènes « de présence » et « d’agir existentiels. »
Cette fois-ci la réflexion et l’analyse est interne à la pensée néo-existentialiste et n’est donc pas donnée sur la base d’une réaction vis-à-vis de « l’extérieur. » Et le résultat est aussi très pertinent et très fondé sur des bases très solides que dans la première thèse néo-existentialiste sur la conscience. (Cf. le troisième ouvrage de Jubil Boissy)
Toujours est-il que les deux thèses néo-existentialistes sur la conscience demeurent énormes et solides face à « l’extérieur. »

Si fondamentalement toute existence se formule et se donne préalablement, inéluctablement et absolument en « une présence et son agir ou animation, agitation » y aurait-il alors lieu de prendre une « présence » donnée pour son propre « agir » ou vis-versa?
Dès lors la conscience peut-elle être à la fois « présence » et « son propre agir », la « présence » partant pour être ce que recèle au fond la notion et soupçon de « conscience de soi » et « l'agir » allant pour être ce que cache en son fond la notion et soupçon de « conscience d'objet ? »
Mais en fin la conscience est-elle « présence » ou « agir » puisqu'en aucun cas elle ne peut donc à la fois être les deux?
Voilà donc des questions auxquelles les deux derniers ouvrages de Jubil Boissy ont apporté des réponses.

La Présence:
Il y a « présence » parce que le néant n'existe pas, il n'est pas possible en aucun cas. (Cf. leux premiers ouvrages de Jubil Boissy)
Et il y a donc au préalable « La Présence » en tant que celle-ci fait l'Existence, le Monde, la Physique parce qu'elle est la Nature qui soit, qui puisse être et qui règne.
En outre c'est parce que cette « Présence » immuable comme telle c'est-à-dire éternelle est perpétuelle Animation pêle-mêle et aveugle qu'alors est rendu possible en son sein et à partir de « sa chair » le phénomène d'apparition formelle c'est-à-dire de forme matérielle, on a là « la petite présence ou « présence en portion » ou l'objet tout simplement.
Cela ne veut point dire qu'en « La Présence » ou « La Physique ou Existence » il existait préalablement le phénomène « d'essence » des objets, mais seulement que du fait que cette « Présence » est en soi aveugle et pêle-mêle Animation alors se rend possible le phénomène-même de forme ou de formation donc de transformation sous la contingence, le dépassement et le devenir tous intempestifs, pêle-mêle et aveugles aussi car eux-mêmes sont rendus possibles par le caractère pêle-mêle de « La Présence » qui fait l'Existence, la Physique, le Monde.
C'est dire par ailleurs que l'immobilisme n'est point possible, qu'il ne peut exister aucunement un monde immobile en cette Présence-ci.
Seul le néant rend possible l’immobilisme, or ce néant lui-même ne peut aucunement exister.

L’absence :
L’absence d’objet n’est point une manifestation du néant loin de là. Elle ne s’oppose point non plus au phénomène de « présence. »
L’absence est plutôt et toujours « appel » à une « présence » en devenir parce qu’elle est une marque du dépassement existentiel intempestif et aveugle.
« L’absence » et « la présence » sont donc des marques immanentes à la Fluctuation, Animation, Agir, Comportement pêle-mêle et aveugle de « La Présence, cette Existence-ci, cette Physique-ci, ce Monde-ci. »
« Absence » et « petite présence » ou « objet » sont d’ailleurs chacune à sa manière une manifestation d’un certain aspect de « La Présence » en proportion.
C’est dire que toute absence est toujours absence non pas de la Présence ou la Physique mais plutôt de formes, d’objets d’autant que la conscience ne sait que se rapporter aux formes matérielles ou physiques, ce sont ces dernières que toute conscience ne sait que saisir.
Toujours est-il que la Physique, la Nature, l’Existence, la Présence, le Monde est toujours là engendrant, contenant, traversant et dépassant toutes choses ou formes dont toute conscience-même.
De fait l’absence appelle et fait advenir toujours le phénomène de présence tandis que les phénomènes de changement, de transformation, de disparition instaurent intempestivement le dépassement et mettent en œuvre le devenir pêle-mêle et aveugle, et tout cela parce que le Monde, la Nature, la Physique, la Présence est Animation, Agitation pêle-mêle, intempestive, aveugle et perpétuelle.

Approfondissement de la vision néo-existentialiste sur le Langage :
Le malheur pour la conscience en soi c’est qu’elle est depuis l’avènement du langage perpétuellement hypnotisée par ce dernier pour en être désormais un prisonnier on ne peut plus aliéné.
L’on peut donc dire que la conscience n’est pas le Langage tandis que celui-ci serait plutôt « une attitude psychique » contre-nature qui aurait initialement été intimement subjective, intérieurement personnelle, individuelle et aurait procédé d’un et d’un seul individu faiblard, malade et moribond avant de se généraliser.
Par ailleurs la conscience vue dans le Langage fait parler du phénomène de Pensée, mais celle-ci n’est point la conscience en soi, elle est plutôt un jeu contre-nature d’une conscience dénaturée dans une attitude de décadence.
La Pensée est donc une mise en œuvre du Langage dans ses propriétés de doublure, d’étiquetage, de maquillage superflu de la Réalité existentielle au moyen des « objets » comme la langue, le mot, l’alphabet.
C’est dire que c’est donc proprement là toute l’attitude de décadence et de perdition qui va engendrer ce qui se nomme Homme.
En outre la Langue, le mot, l’alphabet ne sont là que des inventions matérialisant et extériorisant cette attitude de Langage et ne sont établis que pour autrui parce que le Faible, celui-là qui ne comprend rien de lui-même ni du Monde, celui-là qui est incapable de se supporter comme de supporter la Réalité, donc pour ce Faible moribond autrui est alors à contaminer de cette attitude de perdition qu’est le Langage qui pourtant était au préalable intimement individuel, isolé en l’individu du faiblard seulement : c’est cette contamination qui établit et fit la Communication.
Alphabet, mot, langue ne sont donc que des marques extériorisant l’attitude trop intérieurement individuelle de Langage.
Alphabet, mot et langue ne sont donc que des objets auxquels se rapporte la conscience pour matérialiser et extérioriser son attitude de décadence moribonde et contre-nature qu’est le Langage, attitude permettant même la possibilité des phénomènes de langue, mot et alphabet.
Il n’est donc pas étonnant que l’on ait parlé d’une « génération antique de la Tour de Babel » car ce n’était là qu’une traduction d’une populaire exaltation festive de la trouvaille et culture des phénomènes de Langage et de Langue dans leurs propriétés de perdition hors de la Réalité Existentielle.
L’animal et le Langage :
N’allez donc pas parler de langage pour ce qui concerne les animaux car ce ne serait pas qu’il y aurait du langage mais que ce serait vous qui y affecteriez la pseudo-possibilité d’un phénomène de langage à l’image du vôtre et ce parce que tout simplement vous êtes des êtres à Langage, vous êtes engendrés et façonnés par ce phénomène-même de Langage. (Cf. les ouvrages sur le Néo-existentialisme pour saisir la profondeur de ce texte-ci.)

Conclusion :
Rupture et Renversement néo-existentialistes :
La rupture néo-existentialiste c’est et doit être le retour à ce Monde-ci et la réhabilitation sine qua non du corps. Ce retour et cette réhabilitation au sens néo-existentialiste ne peuvent et ne doivent pas se faire au profit de l’humain ; au contraire ces retour et réhabilitation demandent et prônent d’annihiler la nature humaine en se dépouillant de l’homme et non en le dépassant simplement.
Le néo-existentialisme dans son ensemble comme dans la singularité de chacun de ses textes, chapitres, ou paragraphes, par exemple le texte sur Dieu (cf. le premier ouvrage de Jubil Boissy) est un défi lancé à l’humain afin qu’il déploie non pas sa bestialité ou violence mais plutôt son génie connaisseur et concepteur, s’il en a un, génie qui soit capable de le justifier lui et son Dieu face à l’Existence qui est la Présence et l’Eternité en tant que Nature Physique.

Appendice :
Au finish l’on peut reconnaître que le néo-existentialisme, même s’il n’échappe pas à l’influence du passé, ne vient pas puiser de prime abord sa source dans « la contingence sartrienne », ni dans « le néant heideggerien » encore moins dans « l’angoisse kierkegaardienne. »

BIOGRAPHIE de Jubil Boissy:
Né le 5 octobre 1976 à Dakar au Sénégal et issu d'une famille très modeste, Jubil Boissy, de son vrai nom Léon Boissy, connaît très tôt la solitude qu'il finit par aimer pour ses « vertus » et qui va être déterminante dans la naissance et la croissance de son amour pour les études et la réflexion philosophique. En 2002 il obtint sa maîtrise en Sciences de Gestion et Droit des Affaires Internationales à l'Université Dakar-Bourguiba. Mais auparavant il aura séjourné de 1991 à 1994 au séminaire des prêtres du Saint-Esprit de Ngazobil-Joal, croyant avoir la vocation de devenir prêtre. Actuellement il est technicien commercial.

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Messagepar hokousai » 10 oct. 2007, 22:46

C’est alors que le néo-existentialiste pose une lourde question à tout chercheur de vérité ou de fondement inébranlable pour savoir si l’on pourrait ou devrait refuser et rejeter purement et simplement toute vérité apodictique voire la Vérité apodictique et inébranlable parce que celle-ci en aucun point de vue n’arrange nullement l’humain dans sa nature humaine surtout lorsqu’elle le prend pour son pire ennemie « à abattre inéluctablement.
»

Alors il réponds quoi le néo -existentialisme ?
Il semble qu’il accepte et ne refuse pas LA Vérité apodictique,

puisqu’ il dit de sa méthode « « portée à l'accomplissement et perfection pour alors aboutir à un résultat nécessairement autre que celui de Descartes sur la nature de la conscience ou à un résultat d'une évidence plus apodictique et plus complète » »
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impressionnant

Messagepar philonomad » 03 janv. 2008, 16:55

la do it yourself philosophie

est évidemment une galéjade !

hokusaï faut pas sauter sur tout ce qui bouge, trop japonais toi !

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Messagepar hokousai » 03 janv. 2008, 22:15

comment ça galejade !!


Car l'Existence fait cette Présence-ci, ce Monde-ci et fait la Réalité.

Seulement pourrait-on ou devrait-on créer ou trouver en ce Monde-ci une autre réalité qui ne relève pas de sa Réalité?
Savoir que l'on fait un avec le Monde et s'existentialiser cela ne signifie-t-il point se donner à vouloir « faire vivre » le Monde ? Non pas se l'approprier , mais savoir plutôt qu'il ne peut y avoir point de Dieu, point de maître ni d'esclave, point de fort ni de faible, point de supérieur ni d'inférieur et que l'on ne peut être ni devenir rien de tout ce qui ainsi est ci-dessus mentionné.
-

(jubil Boissy)

Un peu dans le style de ce que vous écrivez


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