Être heureux

Questions philosophiques diverses sans rapport direct avec Spinoza. (Note pour les élèves de terminale : on ne fait pas ici vos dissertations).

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Louisa
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Messagepar Louisa » 13 janv. 2008, 22:29

Bonjour Nepart,

en gros je suis assez d'accord avec ce que vient d'écrire Serge, sauf sur ce point-ci:

nepart a écrit:
Pour la musique, c'est plus généralement la question du beau, de l'harmonieux qui m'interroge. Qu'est ce qui fait ce quelque chose est beau?

Serge:
Pour moi, un sens inné d'une harmonie (interne à l'Homme, tout étant harmonieux per se au sein de la Nature, et perçu comme tel par le sage.) "Flatte nos sens", dirait je pense Spinoza (je n'ai pas vérifié.)

nepart a écrit:
Pourquoi une chose serait belle et donc augmenterait notre puissance, et d'autres laide et nous rendrait plus faible?

Serge:
Je ne pense pas que le plaisir augmente notre puissance. C’est une sorte de « gratification. » Spinoza ne me semble pas, de mémoire, accorder une grande importance aux plaisirs et à l’esthétique, comme pas mal des Anciens.


Spinoza parle de la musique (ou de l'esthétique en général) notamment dans l'Appendice de l'E1. Il en dit la chose suivante:

Spinoza a écrit :Quant aux autres notions, ensuite, elles ne sont également que des manières d'imaginer, affectant l'imagination de manières diverses, et cependant les ignorants les considèrent comme les principaux attributs des choses: parce que, comme nous l'avons dit, ils croient que toutes choses ont été faites à cause d'eux; et la nature d'une chose, ils la disent bonne ou mauvaise, saine ou pourrie et corrompue, selon que cette chose les affecte.

Par exemple, si le mouvement que reçoivent les nerfs à partir des objets qui se représentent par les yeux contribuent à la santé, les objets qui le causent sont dits beaux, et ceux qui excitent un mouvement contraire, laids. (...)

Et ceux enfin qui émeuvent les oreilles sont dits produire du bruit, du son ou de l'harmonie, laquelle a fait perdre la tête aux hommes jusqu'à leur faire croire que Dieu, lui aussi, trouve du charme à l'harmonie. (...)

Tout cela montre assez que chacun a jugé des choses d'après la disposition de son cerveau, ou plutôt a pris pour les choses les affections de son imagination.


J'en conclus deux choses:

1) pour Spinoza, croire qu'il y a une quelconque harmonie dans la nature même (per se), ce n'est pas vraiment ce que fait le sage, c'est au contraire confondre l'imagination avec la vérité concernant la nature des choses.

2) la musique et tout art peut affecter le corps d'une telle façon que cela augmente la santé. Quand c'est le cas, nous appelons la chose (le morceau de musique par ex.) qui nous a affecté ainsi "belle". Bien sûr, augmenter la santé est très important, chez Spinoza, car un corps et un esprit sains, c'est la base de tout (d'où aussi l'importance de la médecine, voir la préface de l'E5). Le problème n'est donc pas là. Le problème ne surgit que dès que nous oublions que nous appelons cette chose belle PARCE QUE nous sentons qu'elle est bonne pour la santé (NOTRE santé), et commençons à croire qu'elle est belle "en soi", que la beauté dit quelque chose de la NATURE de la chose. Car les choses ne sont jamais belles/laides, bonnes/mauvaises, en harmonie ou en désordre "en soi". Toutes ces qualifications ne valent que du point de vue d'une partie de la nature (tel ou tel homme, par exemple), jamais au niveau du tout.

(PS à Serge: cela me semble être assez important pour la discussion que nous avons dans un autre fil, au sens où justement, tout ce qui concerne la santé est relégué, par Spinoza, à la médecine et à l'art, tandis que tu sembles identifier philosophie et "santé mentale", si je t'ai bien compris. Disons qu'à mon sens, pour Spinoza le bonheur ou la béatitude ne sont guère une affaire de "santé mentale". Il s'agit vraiment de sagesse, qui va loin au-delà de la simple santé, celle-ci n'étant qu'une conditio sine qua non).

A bientôt pour quelques réponses aux autres questions que tu viens de poser,
louisa

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nepart
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Messagepar nepart » 13 janv. 2008, 23:01

Serge[/quote]
Ma mort n’est rien, si ce n’est la fin d’une vie de mode. Le sage s’occupe de la vie. Et le sens de la vie, c’est la vie même, et à l’intérieur de la vie, la puissance. Et la Nature est éternelle.


J'avoue ne pas comprendre.
L'idée de puissance n'est pas très claire non plus.

Peut être que je veut aller trop vite et qu'il faille que je lise quelques livres.

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Messagepar SpinUp » 14 janv. 2008, 02:43

nepart a écrit :A propos du matérialisme: j'ai plutôt l'impression que la grande majorités des philosophes comtemporains qui suivent, de près ou de loin, les avancées scientifiques, de même que les scientifiques eux mêmes et les neurologues, sont materialistes


Non, pas vraiment. Par exemple la plupart des mathématiciens sont résolument idéalistes. Plus sérieusement le matérialisme peut parraitre une opinion dominante, mais ce n'est pas le cas. C'est seulement l'hypothèse minimale la plus simple que l'on ait pour faire du bon boulot.

Pour ce qui est des neurobiologiste je te conseille la lecture de Damasio, "Spinoza avait raison", un très beau livre.

Qu'est ce que le matérialisme. J'ai une réponse toute faite (et spinoziste en plus) pour quand j'ai pas envie de réflechir: c'est le fait de considerer "la matière" comme une substance, une chose "conçue en soi et par soi", un truc totalement indépendant. Mais si c'est vrai la pensée elle même serait matérielle, qu'elle soit elle même matière où qu'elle ne puisse se penser qu'en tant que matière. Se "penser en tant que matière"? Euh... donc la matière se pense elle-même. Selon Spinoza la matière ne peut pas être une substance, parce que la seule substance est Dieu-la-Nature, qui est absolument infini en tout ce que tu peux concevoir et même plus, alors que la matière en gros ce serait ce qu'on perçoit comme modes particuliers de l'étendue.

Je suis d'accord avec Spinoza en pensant que vouloir réduire la pensée à la matière, ou le contraire d'ailleurs, est une faute de gout (voire de logique? je sais pas). Et des scientifiques réellement matérialistes au sens pur, je n'en connais pas. La science travaille sur des concepts, qui sont des pensées. Même la neurobiologie ne prétend pas (toujours) "réduire" la pensée à un bip entre deux neurones. Elle établit seulement des corrélations entre pensée d'un côté et activité neuronale de l'autre.
L'informatique non plus n'est pas "matérialiste" au sens grossier: au contraire ces gens sont fans de l'idée que le monde, c'est de l'information. (j'ai jamais compris vraiment ce qu'ils veulent dire, mais ça semble plus proche de la pure pensée que de la pure matière).

Et pour finir, parce qu'il est tard, je dirai que les physiciens ne savent pas ce qu'est la matière. Alors les traiter de matérialiste, c'est un peu fort... ;)



(Et sinon rien à voir mais l'expression de Serge "PenMat" me faisait penser à la DiaMat, c'est volontaire? OK je plaisante, je m'en vais.)

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Messagepar Louisa » 14 janv. 2008, 18:15

Nepart a écrit :Pour la musique, c'est plus généralement la question du beau, de l'harmonieux qui m'interroge. Qu'est ce qui fait ce quelque chose est beau?
La seul piste que j'ai et que cela pourrait rappeler des vision que l'on avait encrée à un moment de sécurité ex: la verdure synonyme de manger à sa faim.

Si le beau augmenterait notre puissance, 1 question se posent pour moi:

Pourquoi une chose serait belle et donc augmenterait notre puissance, et d'autres laide et nous rendrait plus faible?

(...)
Enfin pour finir, quel lecture me conseiller vous, car je n'ai pas beaucoup de réferences, et je n'ai que des passages de l'éthique pour Spinoza.


Pour d'autres pistes en ce qui concerne les conceptions du beau: un livre très intéressant est à mon avis Le sens du beau de Luc Ferry. Il existe en Livre de Poche, avec pas mal d'illustrations. Il montre comment nos conceptions du beau ont évolué ces derniers siècles, en Occident, donc en le lisant, on commence à se rendre compte qu'effectivement, par "beau" on peut vouloir dire un tas de choses différentes (ce qui permet de mieux décider soi-même en quel sens on veut comprendre le "beau"). Le point fort de ce livre est peut-être aussi son désavantage: l'auteur est un "kantien" (c'est-à-dire quelqu'un qui pense dans la tradition du philosophe Immanuel Kant, qui reprend certaines catégories de Kant parce qu'il les trouve pertinentes pour penser certains problèmes philosophiques). Ces catégories ne correspondant plus trop à l'art qui a été fait ces derniers 50 ans, ce n'est donc pas dans ce livre-ci qu'on va pouvoir trouver des pistes pour comprendre l'art contemporain. Mais si ton but est d'approfondir la question du beau, je crois qu'en tant qu'introduction il est vraiment excellent.

Si tu préfères plutôt te plonger immédiatement dans des écrits de grands philosophes, il y a deux livres importants (enfin, il y en a beaucoup d'autres bien sûr ... :wink: ) pour comprendre comment l'Occident a pu penser le beau:
- Introduction à l'esthétique. Le beau de G.W.F. Hegel, Champs Flammarion (donc livre pas très cher)
- Critique de la faculté de juger d'Immanuel Kant (assez difficile, donc si cela t'intéresse il vaut peut-être tout de même mieux d'essayer de d'abord trouver l'une ou l'autre introduction à l'esthétique kantienne; le chapitre sur Kant dans le livre de Ferry, par exemple)

Sinon Nietzsche parle aussi très fréquemment de l'art et du beau, notamment dans Le livre du philosophe (également disponible en format de poche, chez GF). Il y défend des points de vue assez différents de ceux de Kant et de Hegel.

Tout cela au début n'est pas très facile à lire, mais avec un peu d'effort (et de patience), on arrive tout de même à comprendre beaucoup de choses, après un certain temps. Il suffit de ne pas se laisser décourager par des mots "techniques", dont le sens ne se révèle qu'au fur et à mesure qu'on continue la lecture.

Enfin, si tu dis que tu n'as que quelques passages de l'Ethique de Spinoza et si tu t'intéresses à ce type de questions, je crois qu'il faut absolument acheter une édition de poche (comme le disait Serge, celle (bilingue FR-LAT) de la collection Points des Editions du Seuil (traduction B. Pautrat) est excellente), car comprendre l'Ethique (ou quelques passages de l'Ethique) sur base de petits fragments me semble être assez impossible, tandis qu'il s'agit d'un livre tout à fait fondamental dans l'histoire de la philosophie (cela, ce n'est pas moi qui le dis, mais des grands philosophes comme Hegel, Nietzsche, Bergson, ...).
A bientôt!
louisa

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Messagepar nepart » 14 janv. 2008, 18:59

SpinUp a écrit :
nepart a écrit :A propos du matérialisme: j'ai plutôt l'impression que la grande majorités des philosophes comtemporains qui suivent, de près ou de loin, les avancées scientifiques, de même que les scientifiques eux mêmes et les neurologues, sont materialistes


Non, pas vraiment. Par exemple la plupart des mathématiciens sont résolument idéalistes. Plus sérieusement le matérialisme peut parraitre une opinion dominante, mais ce n'est pas le cas. C'est seulement l'hypothèse minimale la plus simple que l'on ait pour faire du bon boulot.

Pour ce qui est des neurobiologiste je te conseille la lecture de Damasio, "Spinoza avait raison", un très beau livre.

Qu'est ce que le matérialisme. J'ai une réponse toute faite (et spinoziste en plus) pour quand j'ai pas envie de réflechir: c'est le fait de considerer "la matière" comme une substance, une chose "conçue en soi et par soi", un truc totalement indépendant. Mais si c'est vrai la pensée elle même serait matérielle, qu'elle soit elle même matière où qu'elle ne puisse se penser qu'en tant que matière. Se "penser en tant que matière"? Euh... donc la matière se pense elle-même. Selon Spinoza la matière ne peut pas être une substance, parce que la seule substance est Dieu-la-Nature, qui est absolument infini en tout ce que tu peux concevoir et même plus, alors que la matière en gros ce serait ce qu'on perçoit comme modes particuliers de l'étendue.

Je suis d'accord avec Spinoza en pensant que vouloir réduire la pensée à la matière, ou le contraire d'ailleurs, est une faute de gout (voire de logique? je sais pas). Et des scientifiques réellement matérialistes au sens pur, je n'en connais pas. La science travaille sur des concepts, qui sont des pensées. Même la neurobiologie ne prétend pas (toujours) "réduire" la pensée à un bip entre deux neurones. Elle établit seulement des corrélations entre pensée d'un côté et activité neuronale de l'autre.
L'informatique non plus n'est pas "matérialiste" au sens grossier: au contraire ces gens sont fans de l'idée que le monde, c'est de l'information. (j'ai jamais compris vraiment ce qu'ils veulent dire, mais ça semble plus proche de la pure pensée que de la pure matière).

Et pour finir, parce qu'il est tard, je dirai que les physiciens ne savent pas ce qu'est la matière. Alors les traiter de matérialiste, c'est un peu fort... ;)



(Et sinon rien à voir mais l'expression de Serge "PenMat" me faisait penser à la DiaMat, c'est volontaire? OK je plaisante, je m'en vais.)


J'ai lu "la neurophilosphie", un que sais je et ça explique les differentes théses à ce niveaux.

Et 90% sont materialistes dans le sens la conscience, les sentiments et les émotions sont des phénomènes de la matière. Et donc oui, la matière prends conscience d'elle même à travers l'homme, de la même façon qu'à travers le réchauffement climatique, la nature s'autodétruit.

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Messagepar SpinUp » 14 janv. 2008, 19:19

nepart a écrit :J'ai lu "la neurophilosphie", un que sais je et ça explique les differentes théses à ce niveaux.

Et 90% sont materialistes dans le sens la conscience, les sentiments et les émotions sont des phénomènes de la matière. Et donc oui, la matière prends conscience d'elle même à travers l'homme, de la même façon qu'à travers le réchauffement climatique, la nature s'autodétruit.


Oui, mais ils sont matérialistes parce ça évite de se casser la tête... :D Ce que je veux dire est que rien dans la neurobiologie ne confirme leur idée que "la pensée c'est de la matière", parce que la neurobio (dans l'état actuel) ne peut mettre à jour que des correlations entre certaines activités electriques et certains "fait mentaux".

Une corrélation n'est pas une rapport de causalité!
(et les theses de Spinoza restent compatible.) Si tu as le courage, tu devrais vraiment lire Damasio, ne fut ce parce qu'il a une partie tres jolie et pas jargonneuse pour un sous sur ce que peut bien etre le bonheur...

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Messagepar Louisa » 14 janv. 2008, 20:00

oui, tout à fait d'accord. Pour te (= Nepart) donner une idée: récemment on a inventé une machine qui sait "lire les pensées". On la met sur le cerveau, et voilà, il suffit que le patient PENSE qu'il veut écrire tel mot sur l'écran d'un ordinateur, pour que l'ordinateur l'écrive réellement.

Comment est-ce qu'on a pu créer cette machine? De façon purement "matérialiste"? On pourrait le croire, parce qu'on a ici seulement un lien entre le cerveau matériel (la machine mesure des facteurs purement physiques) et un ordinateur tout aussi matériel. En réalité, ce n'était pas du tout le cas. Aucune machine ne permet de traduire des mouvements corporels dans le cerveau en des idées, en tant que tel. Il a fallu que le patient dit systématiquement à quoi il pense, aux chercheurs, afin de les permettre de retrouver ces changements physiques qui y sont CORRELES. Une fois ceux-ci trouvés, on a pu créer la machine. Or cette machine ne fait que traduire des mouvements corporels en des mouvements d'ordinateur. Elle ne "lit" en rien des pensées! Si donc un autre patient veut utiliser la machine, tout le travail est à refaire: il doit d'abord pendant de longs mois indiquer aux chercheurs ce à quoi il pense, et alors c'est à eux de trouver des processus corporels CORRESPONDANTS.

Or ceci, c'est exactement ce que dit Spinoza: corps et esprit sont bel et bien UNE SEULE ET MEME CHOSE. Mais cette chose s'exprime de deux façons différentes. Sans communication de nos idées, personne ne sait savoir ce qu'on pense, même si l'on regarde en détail le cerveau. Les idées semblent donc avoir une certaine "autonomie", non pas au sens où elles flotteraient quelque part au-dessus de la tête, mais au sens où ce n'est pas en étudiant le corps qu'on y a accès.

Si donc pour l'instant la grande majorité des philosophes de l'esprit se déclarent matérialistes, il s'agit bien d'une prise de position PHILOSOPHIQUE. Personne, pour l'instant, n'a déjà pu démontrer que les idées, ce n'est "que" de la matière, même si beaucoup le présupposent. Seulement, une présupposition philosophique n'est pas DU TOUT la même chose qu'une notion scientifiquement prouvée. Et qu'une certaine conception philosophique à une certaine époque domine parmi les chercheurs nous dit seulement quelque chose sur la CROYANCE dominante de ces chercheurs. Mais qu'une majorité de gens CROIENT que x devrait être vrai n'est hélas pas encore la PREUVE que x est vrai. L'histoire humaine tend plutôt à prouver que parfois, nous pouvons nous tromper collectivement ... .

Si la question t'intéresse, l'article (15 pg) de Jean-Luc Petit me semble être assez intéressant. Il s'intitule "L'esprit-cerveau est-il idéaliste?", et se trouve dans le recueil d'articles publié sous le titre Matière pensante. Etudes historiques sur les conceptions matérialistes en philosophie de l'esprit, Vrin 1999.
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Messagepar Korto » 16 janv. 2008, 01:05

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Messagepar nepart » 17 janv. 2008, 12:32

Le monde a une fin, l'humanité a un but. Le bonheur a une explication. Ce n'est surtout pas à moi de t'indiquer lesquels. Cette découverte, cette "invention" sera pour toi une création, une liberté et une joie, car toute création libre est une joie.

la Nature n’a pas de fin, pas d’autre « finalité » que d’être telle qu’elle est". Petit, te casse pas la tête, c'est comme ça. T'es heureux, cherche pas pourquoi, cherche pas de but, de progrès, d'idéal. Y'a pas de sens. Rien n'a de sens.

Ton post est contradictoire et je ne le comprends pas.
C'est peut être bien écrit, mais je préfère un texte simple que je comprends

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Messagepar Korto » 17 janv. 2008, 13:30

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Modifié en dernier par Korto le 03 févr. 2008, 01:57, modifié 1 fois.


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