Être heureux

Questions philosophiques diverses sans rapport direct avec Spinoza. (Note pour les élèves de terminale : on ne fait pas ici vos dissertations).

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Korto
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Messagepar Korto » 19 janv. 2008, 02:06

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Modifié en dernier par Korto le 03 févr. 2008, 01:51, modifié 1 fois.

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Messagepar pi » 19 janv. 2008, 16:14

Korto a écrit :Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han !!!


quod erat demonstrandum

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nepart
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Messagepar nepart » 19 janv. 2008, 17:08

pi a écrit :
Korto a écrit :Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han !!!


quod erat demonstrandum


sérieusement, vous êtes chiant à pourrir le topic.

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Messagepar hokousai » 19 janv. 2008, 17:14

cher nepart

vous avez deux réponses , vous avez la main ...

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Messagepar nepart » 19 janv. 2008, 23:58

Vous me dites qu'il y a débat, mais vous ne donner pas les pour et le contre.

C'était juste un point de vue scientifique, est-il prouver que l'espace est infini?

Et enfin surtout, en quoi écouter de la musique que l'on juge agréable augmente t'il notre puissance?

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Messagepar Korto » 20 janv. 2008, 00:00

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Modifié en dernier par Korto le 03 févr. 2008, 01:52, modifié 1 fois.

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Messagepar nepart » 20 janv. 2008, 00:14

KORTO a écrit :
pi a écrit :
Korto a écrit :Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han, Hi han !!!


quod erat demonstrandum


Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... Oh! Dieu!... bien des choses en somme.
En variant le ton,-par exemple, tenez:
Agressif: " Moi, Monsieur, si j'étais un tel âne,
Il faudrait sur-le-champ que l'on me damne ! "
Amical: " Mais pour un pauvre bourricot
Vous ne manquez certes pas de culot ! "
Truculent: " Ça, Monsieur le baudet,
Venez céans avec moi vider quelques godets."
Respectueux: " Souffrez, Monsieur la bourrique,
Qu'à nouveau votre humour me nique "
- Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit:
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot: sot!
Eussiez-vous eu, d'ailleurs, I'invention qu'il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n'en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve
Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve.
Hi han, hi han, Hi han, hi han, Hi han, hi han,
Hi han, hi han, Hi han, hi han, Hi han, hi han !

Votre dévoué,
Kadichon ! :lol:


Tu le fait expres?

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Messagepar hokousai » 20 janv. 2008, 00:15

à nepart

C'était juste un point de vue scientifique, est-il prouver que l'espace est infini?


Mais que voulez vous que je vous réponde ? Je ne vais pas aller voir au bout de l'espace s'il y a un parapet pour me retenir de tomber dans le non -espace ..
le vide ?
Et puis est ce qu'on tombe seulement dans un non-espace ?

D 'un point de vue scientifique on est même pas certain de savoir ce que c'est que l'espace .

................................

Bon ! et puis en général j 'écoute de la musique qui me plait ( disons qu'elle m est agréable ) .L'autre la désagréable aurait tendance à me déprimer .

Allez savoir pourquoi ?

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Henrique
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Messagepar Henrique » 20 janv. 2008, 03:04

Salut à tous,
D'abord bravo Nepart de ne pas perdre patience et de rester concentré sur les questions qui restent en suspens face aux réponses difficiles, aux hésitations et parfois aux pitreries de notre amuseur de service.

Pour apporter ma part d'éclairage, je te propose sur la question de l'infini les pistes suivantes :

L'infini, c'est le contraire du fini. Or le fini est négation, cf. E1P8, scol. 1 : on dit de la table qu'elle n'est pas le sol qui la supporte, ni l'ordinateur qui est posé dessus, comme on peut dire des choses de ce genre de tout objet fini. Etre fini, c'est être borné par autre chose, de même nature (un gaz est moins limité par un corps solide qu'un autre solide, parce qu'il y a une petite différence de nature mais comme tous ces corps relèvent de lois communes, ils finissent tous par se limiter mutuellement). Mais le fini n'est pas négation pure, il est, dit Spinoza "négation partielle d'une existence" : un objet fini n'est pas un autre objet fini, mais il possède une essence, il est quelque chose : on peut donc dire qu'un objet fini est un mélange d'affirmation (son essence) et de négation (tout ce qu'il n'est pas). Une pure négation serait rien d'autre que le néant, duquel on peut tout nier.

L'infini est donc le propre de ce qui s'affirme absolument, purement - sans mélange de négation. On le voit ici, contrairement à la construction étymologique du mot, l'infini ne se comprend pas comme négation du fini : soit le concept géométrique de droite, rien ne permet a priori d'en limiter la longueur, puisque rien dans sa définition ne permet de déterminer une borne à l'affirmation de son essence de ligne passant entre deux points (contrairement à la définition du carré par exemple, qui implique la limitation). Mais quand bien même les êtres géométriques ne seraient pas que des abstractions, il reste qu'on en peut nier une infinité d'attributs : la droite A est infini en son genre - par la vertu de son propre concept - mais il reste qu'elle n'est pas la droite B, ni une infinité d'autres figures géométriques.

Venons-en donc à la nature que Spinoza appelle aussi substance ou Dieu : c'est un être absolument infini - et non pas seulement en son genre. Pourquoi ? Parce que du point de vue de la raison, rien n'est sans cause : le néant n'engendre que le néant, seul l'être engendre l'être. Mais si tout a une cause, au sein de la nature comme ensemble de tout ce qui existe, quelle est alors la cause de la nature ? C'est ici le moment de vérité : ou bien on saute dans l'irrationnel et on suppose un être suprême créant l'univers à partir de rien et pourquoi pas advenant lui-même du néant, ou bien on cesse de se poser la question et on revient à la vie de l'animal attaché au piquet de l'instant (ce qui n'a rien d'indigne) décrétant que la question est impossible à résoudre, ou bien on assume l'exigence de la raison : si la totalité de ce qui existe, a existé et existera, qu'on appelle nature, ne peut être causé par quelque chose d'antérieur - sans quoi cela ferait en fait partie de cette totalité - alors, la nature est cause de soi, elle est à proprement parler "substance" c'est-à-dire qu'elle existe par elle-même, par sa propre essence (qui est justement d'exister, d'affirmer l'exister). Et donc, puisqu'elle ne saurait être causée que par elle-même, la nature n'est limitée par rien d'extérieur, aucune autre substance ou mode de substance que ce soit. Elle est donc absolument infinie, de même qu'éternelle.

Tu as lu "indéterminé" dans le livre de Bruno ? Comme il l'a dit lui-même, c'est une première esquisse qui peut être corrigée. Il a voulu dire indéterminé au sens de non déterminé par quelque objet extérieur que ce soit, mais évidemment, la nature ou Dieu reste "cause de soi", c'est-à-dire déterminée par soi.

Attention par ailleurs à ne pas confondre indéfini et infini. Une chose n'apparaît indéfinie, c'est-à-dire que son existence n'a pas de limite connue que parce que nous en ignorons toutes les causes déterminantes, favorables ou défavorables. La durée de la vie d'une personne peut ainsi être considérée comme indéfinie parce que rien dans l'essence d'un vivant quelconque n'implique son autodestruction (seuls des corps extérieurs peuvent le détruire), ainsi nul ne peut savoir s'il vivra encore un jour, dix ans, 20 ans... puisque nul ne peut connaître toutes les causes pouvant augmenter ou diminuer la durée de l'existence d'un individu donné. L'infini, au sens où en parle Spinoza, n'est pas ce qui vient après, 1+1+1 et ainsi de suite indéfiniment, c'est ce qui s'affirme d'emblée absolument. Cf. http://www.spinozaetnous.org/document-d25.html


Enfin, tu demandes : "en quoi écouter de la musique que l'on juge agréable augmente-t-il notre puissance ?" Je pense que certains ont tenté de te l'expliquer déjà : ta question montre que tu supposes que le jugement vient d'abord puis que l'augmentation de puissance vient ensuite, comme si celui-ci était cause de celle-là. Or le désir ou effort conscient de persévérer dans son être, qui constitue notre essence, est d'emblée puissance, de s'affirmer et ainsi, en s'affirmant, puissance d'être affecté par ce qui peut seconder, renforcer cette affirmation ou au contraire la diminuer. Une pierre est puissance de rester pierre, mais étant beaucoup moins complexe qu'une huître, par exemple, sa puissance d'être affectée sera pour ainsi dire nulle par rapport à celle de l'huitre, de même que celle de l'huître apparaîtra comme pour ainsi dire nulle par rapport à celle de l'homme.

Et chez l'homme, qui peut former des jugements, la puissance d'être affecté n'en est pas moins première par rapport au jugement : ce n'est pas parce que nous jugeons qu'une chose est bonne que nous la désirons mais c'est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne. Alors pourquoi désire-t-on une chose ? Non parce que nous n'aurions aucune idée à son sujet : le désir comme conscience de notre conatus (effort de persévérer...) relève bien de la pensée. Mais parce que nous avons l'idée, présente à notre esprit par expérience vague ou par imagination, que cet objet augmente notre puissance d'exister. Ainsi je ne désire pas manger parce que je trouve qu'il est bon pour la santé de manger : comme si la connaissance médicale des bienfaits de la nourriture pour la santé du corps était nécessaire pour désirer manger ! Mais c'est parce que je désire manger qu'ensuite je trouve qu'il est bon de manger. Mais ce désir lui-même vient bien de ce que je suis à la base un être qui s'affirme dans l'existence, c'est ce qui me conduit à désirer tout ce qui me semble, dans mon expérience, contribuer à l'affirmation de ma puissance d'agir. Je me sens mieux après avoir mangé ou même simplement au moment où je mange après avoir travaillé pendant tout une journée. La prochaine fois que je me sentirai moins bien, je désirerai manger - non parce que je juge que c'est bon pour la santé - mais parce que je désire me sentir mieux, comme la dernière fois, après avoir mangé.

Dans le cas de la musique, on peut très bien la considérer comme une sorte d'aliment pour les parties les plus subtiles de notre corps. De même qu'on peut se passer de certains aliments sans trop de dommage pour la santé, on peut se passer de musique pour vivre, mais celle-ci n'en apporte pas moins quelque chose qui peut convenir à notre nature. Un aliment est bon, et non toxique, si en écho avec notre nature, il la seconde (tandis que le toxique, trop dur, trop ceci ou cela la détruit). La musique est bonne dans la mesure où elle permet d'enrichir notre vie affective, en écho avec celle-ci.

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Messagepar SpinUp » 20 janv. 2008, 13:41

nepart a écrit :Vous me dites qu'il y a débat, mais vous ne donner pas les pour et le contre.

C'était juste un point de vue scientifique, est-il prouver que l'espace est infini?

Et enfin surtout, en quoi écouter de la musique que l'on juge agréable augmente t'il notre puissance?


L'univers est-il fini ou infini? Réponse de physicien: on n'en sait rien!
Tout ce que je peux te dire c'est que l'univers observable est fini. Mais c'est comme dire que de ma fenêtre je ne vois que la finitude du batiment d'en face.
Quel rapport au bonheur?

Le plaisir est une forme de joie, qui est "augmentation de puissance" selon spinoza. Quand tu prend du plaisir à quelque chose, tu te sent mieux après, non? Donc, même si momentannément suivant le type de joie, tu as plus de capacité à être et à agir pleinement dans le monde.


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