Cohérence de la Nature

Questions philosophiques diverses sans rapport direct avec Spinoza. (Note pour les élèves de terminale : on ne fait pas ici vos dissertations).

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chriss
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Cohérence de la Nature

Messagepar chriss » 28 févr. 2008, 12:00

Bonjour,

Avant toute chose je ne suis pas un philosophe et encore moins un écrivain. Veuillez donc m’excusez pour mes erreurs que je pourrais commettre.

Je vous présente le début d'un de mes textes démontrant la cohérence de la Nature.

« Les sceptiques diront que la science se remet continuellement en cause. Ainsi, tout comme l’a dit Kant, ce qui était vrai autrefois ne l’est plus aujourd’hui et ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera plus demain. L’histoire des sciences nous a, en quelque sorte, montré cela. Comme exemple, nous pouvons prendre les théorèmes de Newton remis en cause trois siècles plus tard par Einstein. De ce fait, la science permet elle d’atteindre la vérité ?

La science est l’étude du monde qui nous entoure, peu importe sa nature tant qu’il est réel. Nous appellerons ce monde la nature, ainsi la science est l’étude de la nature. De ce fait, la science est basé et repose sur la nature et de ce fait, pour savoir si la science permet d’atteindre la vérité prouvons d’abord que la nature est Vrai. Ou plus communément que la nature a toujours raison. En effet, si la nature est dans le faux, qu’elle n’a pas raison, la science qui l’étudie, déduira des raisonnements faux. Et inversement, si la nature a toujours raison, la science pourra alors déduire des raisonnements vrais.

La nature a-t-elle eu raison de créer la mort ?
Et plus particulièrement, la nature a-t-elle eu raison de créer l’Homme mortel ?

Supposons alors que l’Homme soit immortel. Dans un premier temps, supposons également qu’on ne change rien de nos habitudes et qu’on vit comme si l’on était mortel. De ce fait, on continuerait à se reproduire et à consommer. On arriverait alors rapidement à surpeuplé notre planète tout en diminuant considérablement toutes nos ressources. De plus, nous détruirions la Terre bien avant d’avoir la technologie nécessaire pour coloniser d’autres planètes. Nous serions alors prisonniers de notre Terre ne pouvant plus rien produire afin de prospérer ou de fuir. De ce fait, si l’Homme était immortel cela entraînerait la mort de l’Humanité.

Supposons maintenant que nous contrôlions notre productivité afin de toujours pouvoir produire sans mettre en danger la nature. Dans ce cas de figure là il n’y a plus de problème temporel ; en effet, l’Humanité pourra alors prospérer autant de temps qu’elle le désire. En revanche, il y a un problème spatial. L’Humanité se reproduira augmentant sans cesse le nombre d’Hommes sur notre planète. Or la Terre est spatialement fini. Donc il n’y aura pas assez de place pour tout le monde sur Terre. Nous serons alors prisonniers, ne pouvant plus bouger physiquement.

Supposons alors que l’Humanité détienne la technologie nécessaire pour coloniser l’univers et ainsi résoudre le problème d’espace sur Terre (A noter, que l’Homme est le seul être vivant sur Terre pouvant détenir cette technologie). Or d’après certaines théories, l’univers serait fini. De plus, l’Homme se reproduirait beaucoup plus vite que l’expansion de l’univers (il suffit de calculer l’ordre de grandeur). De ce fait, l’Homme serait également prisonnier, aussi grand soit l’univers.

Afin que l’Homme reste libre, la seule solution possible pour qu’il soit immortel consiste à restreindre l’Humanité à quelques Hommes tel l’Olympe. Mais on aurait alors des Hommes statiques ne pouvant pas évoluer à la fois sur le plan physique que mental. Ces Hommes seront donc de moins bonne qualité que s'ils avaient évolués.
De plus, tout comme tout chose qui reste statique : elle s'érode.

On peut donc déduire que si l'Homme est mortel, c'est parce que c'est le meilleur système que la Nature ait trouvé. »


J’aimerais que vous me donniez votre critique sur ce texte.

Merci à vous,

Chriss.

thibautt
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Messagepar thibautt » 28 févr. 2008, 21:23

Première critique : quelques fautes d'orthographe.

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Messagepar Faun » 28 févr. 2008, 22:43

thibautt a écrit :Première critique : quelques fautes d'orthographe.


Merci pour ce commentaire constructif.

D'autre part, il me semble que le texte réintroduise une sorte de finalité : être le meilleur système. Il n'y a aucune finalité dans la Nature chez Spinoza, si les modifications se détruisent les unes les autres, c'est seulement parce qu'elles le peuvent. Ce sont de pure luttes de puissances, sans aucun privilèges ni plans. Et puis la mort chez Spinoza est conçue essentiellement comme une illusion, un fantasme, donc quelque chose que l'homme imagine mais que la Nature ne connait pas.

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hokousai
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Messagepar hokousai » 29 févr. 2008, 01:28

Je ne parviens pas à digérer cela """Ce sont de pures luttes de puissances, sans aucun privilèges ni plans."""

Spinoza répond à Blyenbergh

""""Vous n'auriez pas imprudement dit qu'une opinion telle que la mienne conduisait à faire de nous des êtres semblables à des troncs d'arbres et vous ne mauriez pas attribué tant d' absurdités ...."""

alors, pas de privilèges ?


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