Question importante.

Questions philosophiques diverses sans rapport direct avec Spinoza. (Note pour les élèves de terminale : on ne fait pas ici vos dissertations).

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nepart
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Messagepar nepart » 10 août 2008, 16:37

Spinoza_Powa a écrit :Si on me coupe un doigt oui, si un de mes proche meurt tant pis ( je risque de passer pour un monstre :evil: ) pas le temps d'être triste c'est une totale perte de temps.


Donc tu vois déjà la douleur physique est inévitable dans la vie.

Enfin pour la perte d'un proche, en théorie moi aussi je ne perdrais pas mon temps à le pleurer. Mais dans les faits, bien que je pense que je serais bien moins triste qu'avant de lire Spinoza, je serais triste.

Le zero tristesse, le zero douleur, c'est ce vers quoi on temps sans jamais y arriver je pense, comme une asymptote.

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Messagepar Spinoza_Powa » 15 août 2008, 04:28

Ah certes, une zero douleur c'est vraiment LA PUISSANCE ABSOLUE, uniquement de la raison, uniquement de la joie, etc


ce serait cool, mais ça: je pense comme toi, je pense pas que ce soit possible pour les êtres humains



m'enfin qui sait ? Un jour inventeras t'on un anesthésieur de tristesse :lol:

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Messagepar AUgustindercrois » 22 août 2008, 12:54

La question de la douleur comme réalité première, on la trouve dans le bouddhisme et sa version philosophique occidentale, chez Schopenhauer.

Je te recommande la lecture de Schop, cher Spinoza powa: c'est mieux écrit que Spinoza, qui est dépourvu, volontairement, de style (à part quelques moments sublimes d'ironie), et c'est aussi une bonne tentative de dépassement du catholicisme (Nietzsche a raison; Paul est le traître, et puis n'oublie pas que Spinoza lui - même a dit que Jésus est la "bouche de Dieu").

Le bonheur bio est un concept assez génial pour ton âge. (Tu es francophone ou anglophone?)

Amitié

Augustin

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Ah oui, en plus

Messagepar AUgustindercrois » 22 août 2008, 13:37

Il y a cette idée que Spinoza est influencé par les stoïciens:

(la figure du stultus, l'ignorant, opposée au sage, la nécessité d'acquiescer à ce qui advient, l'adéquation et l'inadéquation).

Quand je réponds à ma mère qui dit une bêtise, je suis moi - même dévoré par la bêtise.

La bêtise est universelle, et d'abord, il faut la traquer en soi. Vaste programme.

Sur Schopenhauer et la douleur:

http://christophe.faveaux.free.fr/

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Messagepar nepart » 22 août 2008, 17:16

Podcast interessant sur Schopenhauer

http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... n_id=62418

Profitez en avec qu'il ne soit plus dispo.


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