du spinozisme en littérature

Actualités et informations diverses sur Spinoza, la philosophie en général ou regards spinozistes sur l'actualité.
Krishnamurti
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Messagepar Krishnamurti » 31 déc. 2006, 02:26

Of Human Bondage William Somerset Maugham
http://tinyurl.com/yeckc9

Et aussi

The Razor's Edge William Somerset Maugham

Isabel et Larry, les deux protagonistes :
Isabel : 'And what is that going to lead to?’
Larry :‘The acquisition of knowledge,’ he smiled.
‘It doesn’t sound very practical.’
‘Perhaps it isn’t and on the other hand perhaps it is. But it’s enormous fun. You can’t imagine what a thrill it is to read Odyssey in the original. It makes you feel as if you had only to get on tiptoe and stretch out your hands to touch the stars.’
He got up from his chair, as though impelled by an excitement that seized him, and walked up and down the small room.
‘I’ve been reading Spinoza the last month or two. I don’t suppose I understand very much of it yet, but it fills me with exultation. It’s like landing from your plane on a great plateau in the mountains. Solitude, and an air so pure that it goes to your head like wine and you feel like a million dollars.’


A comparer à http://tinyurl.com/ydqqp9
Modifié en dernier par Krishnamurti le 31 déc. 2006, 02:44, modifié 1 fois.

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Henrique
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Messagepar Henrique » 31 déc. 2006, 02:37

Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire ici ou sur la liste de diffusion, le Spinoza de la rue du marché est une caricature populaire du philosophe rabougri, qui ne découvre la vie que lorsqu'il ferme ses livres, un peu honteux pour coucher avec une bonne qui le prend pour un médecin parce qu'il a le titre de docteur... Cela ne me semble pas correspondre à la question injustement oubliée de Wesley.

Quant à Spinoza encule Hegel, il faudrait vraiment se prendre beaucoup au sérieux en spinozisme pour y voir sans rire une trace de spinozisme. C'est juste deux bandes de motards, les spinozistes et les hégéliens, qui se font la guéguerre mais ils auraient tout aussi bien pu s'appeler les hobbesiens et les lockiens, voire les fabiusiens et les ségolénistes en d'autres temps... Dans le style Polar, on cite aussi "Les Tueurs sont tristes" de Steve Knickmeyer (Série Noire)
ou la "Spinoza Connection" de Lawrence Block (Seuil).

Dans son article de l'Encyclopaedia Universalis sur le panthéisme, Misrahi fait de Miller un panthéiste, ainsi que Saint John Perse mais on sort du domaine du roman pour entrer dans celui de la poésie et à ce titre, voir aussi http://www.spinozaetnous.org/article21.html.

A l'occasion d'une discussion sur ce sujet, je m'étais laissé dire que le Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes de Pirsiq était l'illustration spinoziste du passage "de la schizophrénie à la paix de l'âme". Je n'ai pas encore réussi à vraiment m'y plonger.

On m'avait cité aussi Le piano blanc dans le jardin de Claude Macé, mais introuvable.

Il serait bien que dans ce fil, on explique en quoi telle ou telle oeuvre nous paraît spinoziste.

J'indiquerais pour l'instant quelques pistes :
- Don Quichotte de Cervantès : l'essence du roman moderne et très probablement une inspiration majeure de Spinoza (non bien sûr que le héros soit une incarnation du sage spinoziste mais le narrateur, plutôt, avec son humour, plus que de l'ironie, son étude du rôle de l'imagination dans la conduite de la vie).
- Bouvard et Pecuchet de Flaubert. Pour à peu près les mêmes raisons.
- "Confessions of a Crap Man" de Dick.
Voici ce que j'en disais il y a quelques années :
le titre
"confessions d'un barjo" ayant été repris du cinéma - film très très
moyen), de Dick, il s'agit d'un roman de la période réaliste de PK Dick,
l'époque où ses livres ne marchaient pas. Dans ses livres ultérieurs de
SF, il a développé paraît-il une métaphysique faisant référence à
Spinoza. J'avais pris un ou deux livres en bibliothèque, mais je n'avais
pas eu le temps d'approfondir assez.

Dans Confessions, ce qui m'avait marqué c'était surtout le mode de
narration qui faisait partie intégrante de l'histoire. Chacun des trois
protagonistes principaux décrit les mêmes événements et on entre alors
dans un processus de détermination de l'histoire tout à fait immanent à
ces personnages dans leurs relations d'interdépendance. Le lecteur jouit
de cette progression sans intervenir dans l'histoire, comme il le fait
ordinairement en s'identifiant à un seul personnage. Le lecteur, en tant que conscience du livre,
idée des idées contenues dans ce roman, est à la fois tous les
personnages. A chaque fois que la mentalité d'un des protagonistes est
mise en scène, il n'est pas dit "untel parle"... C'est la concaténation,
l'imbriquement des situations qui permet d'identifier les personnages,
sans réduire la conscience à cette conscience partielle qui apparaît
dans telle ou telle partie du roman.


- Il y a aussi Vendredi et Le Roi des Aulnes (inspiré
du poète lecteur de Spinoza qu'était Goethe) de Michel Tournier.
L'inspiration nietzschéenne est assez évidente, mais le spinozisme ne
m'y semble pas absent. Il y aurait du moins matière à analyse. Voici ce que je disais de Tournier ici : http://www.spinozaetnous.org/ftopicp-4290.html#4290

- Je mettrai aussi L'étranger de Camus. Il faudrait que je relise ce livre qui a marqué mon adolescence mais l'expérience de la conscience d'être ici, de n'y être pour rien (l'absurde - l'absence de finalité transcendante), l'acceptation à la fin de l'existence telle quelle, tout ça me semble spinoziste. Il y a un livre coécrit par Conte-Sponville et Laurent Bove, Albert camus de l'absurde a l'amour , deux spinozistes bien connus, qui en parlent. Pour ma part, j'ai le souvenir d'un livre qui correspondrait bien à ce que Wesley entendait par roman spinoziste, au sens où on y trouve "un élan libérateur, une marche pour écarter de soi tout espèce de passivité, nous éclairant du coup sur notre puissance d'agir, à agir. "

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Louisa
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Messagepar Louisa » 31 déc. 2006, 03:14

Krishnamurti a écrit :
Louisa a écrit:
Sinon, parmi les écrivains qui ne parlent pas explicitement de Spinoza, mais dont les personnages pratiquent une variante de l'éthique de la joie spinoziste, Henry Miller me semble une des figures majeures (notamment dans sa trilogie Sexus-Nexus-Plexus).
Louisa

Aucune mention de Spinoza dans Les livres de ma vie http://tinyurl.com/yygxsm


Effectivement. Ce serait bien d'essayer d'expliciter pourquoi il me semble qu'il y ait un lien assez important entre Miller et Spinoza. En attendant, voici ce que j'ai entre-temps trouvé dans 'Tropic of cancer' (passage dont je ne suis pas certaine de bien comprendre la position de Miller par rapport à Spinoza):

"I have been looking over my manuscripts, pages scrawled with revisions. Pages of literature. This frightens me a little. It is so much like Moldorf. Only I am a Gentile, and Gentiles have a different way of suffering. They suffer without neuroses and, as Sylvester, says a man who has never been afflicted with a neurosis does not know the meaning of suffering.
I recall distinctly how I enjoyed my suffering. It was like taking a cub to bed with you. Once in a while he clawed you - and then you really were frightened. Ordinarily you had no fear - you could always turn him loose, or chop his head off.
There are people who cannot resist the desire to get into a cage with wild beasts and be mangled. They go in even without revolver of whip. Fear makes them fearless ... For the Jew the world is a cage filled with wild beasts. The door is locked and he is there withoud whip or revolver. His courage is so great that he does not even smell the dung in the corner. The spectators applaud but he does not hear. The drama, he thinks, is going on inside the cage. The cage, he thinks, is the world. Standing there alone and helpless, the door locked, he finds that the lions do not understand his language. Not one lion has ever heard of Spinoza. Spinoza? Why they can't even get their teeth into him. 'Give us meat!' they roar, while he stands there petrified, his ideas frozen, his Weltanschauung a trapeze out of reach. A single blow of the lion's paw and his cosmogony is smashed.
The lions too, are disappointed. They expected blood, bones, gristle, sinews. They chew and chew, but the words are chicle and chicle is indigestible. Chicle is a base over which you sprinkle sugar, pepsin, thyme, licorice. Chicle, when it is gathered by chicleros, is O.K. The chicleros came over on the ridge of a sunken continent. They brought with them an algebraic language. In the Arizona desert they met the Mongols of the North, glazed like eggplants. Time shortly after the earth had taken its gyroscopic lean - when the Gulf Stream was parting ways with the Japanese current. In the heart of the soil they found tufa rock. They embroidered the very bowels of the earth with their language. They ate on another's entrails and the forest closed in on them, on their bones and skulls, and their lace tufa. Their language was lost. Here and there one still finds the remnants of a menagerie, a brain plate covered with figures."
(pg. 17-18, Flamingo, London 1993; je ne dispose pas de la version en français)

Les mots de Spinoza résisteraient-ils à tout danger, même celui d'être dévoré par un lion? Faut-il être Juif pour désirer d'être dévoré, ce que Miller n'est pas (la vraie souffrance consistant alors en le désir de la souffrance)? Est-ce pour cela que Spinoza ne peut pas être d'une grande utilité pour un Juif? Parce qu'un Juif (tel que le conçoit Miller) connaît la neurose, c'est-à-dire le désir de la souffrance non pas comme un amour momentané du défi, tel que l'éprouve Miller lui-même, mais comme un désir de la réelle destruction de soi? Tandis que chez Spinoza, la destruction a beau venir du dehors, on ne peut jamais la désirer? Les misères que l'on attire soi-même (comme le lion que Miller prend consciemment dans son lit), peut-on toujours s'en défaire, tandis qu'un Juif croit qu'elles sont la fin du monde, inévitables, Spinoza dans ce cas n'étant plus d'une grande utilité, vu qu'effectivement, nous sommes d'après lui tout à fait capables de contrarier nous-mêmes nos sentiments de haine et de destruction?
Cette interprétation (qui fait de Miller un spinoziste) serait-elle correcte? Ou faudrait-il interpréter ce passage tout autrement?
Louisa

Ps: message écrit avant d'avoir lu le message précédent de Henrique; j'y ajoute après coup que je suis donc d'accord avec lui: il faudrait pouvoir expliciter en quoi on voit un lien. Peut-être déjà ceci, figurant sur le quart de couverture de Tropic of Cancer: "TOC is a ranting, randy book carried along by a deep sensual enjoyment of living" et "TOC is a great prophetic book, a warning of what deadens life, an affirmation that it can yet be lived, though with extreme difficulty, in an age whose sterile non-culturels seek to thwart all mainsprings of fertility. Miller reveals himself as a battered faun, a crafty innocent, a lonely, lazy, sometimes fearful, always steadfast, worshipper of life". Bref, un écrivain qui va pour l'augmentation de la puissance malgré tout, et qui s'y prend avec la Fermeté si chère à Spinoza, en toute innocence c'est-à-dire en rejetant toute tentative de culpabilisation? La joie de vivre comme valeur primordiale?
PPS: merci à Krishnamurti pour la référence et surtout aussi la citation de Sommerset Maugham, que je n'avais lu qu'il y a très longtemps, sans que cela m'avait beaucoup marqué. Je vais donc reprendre 'stante pede' 'Of human bondage'... :)

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Ulis
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spinozisme et littérature

Messagepar Ulis » 01 janv. 2007, 14:54

Dans le chapitre "Menuet" p 543... des Bienveillantes, L.Littell reprend le thème du déterminisme qui innocente le bourreau.
Ce thème, J.L. l'a déjà exposé dans son introduction "Toccata" p 24...
Le bourreau, Max Aue justifie sa sinistre épopée, humaine, sans doute trop, parce que "l'inhumain, excusez-moi, cela n'existe pas", par la nécessité fondée sur les circonstances de son déroulement: âge, lieu, formation... et quiconque placé en ces mêmes conditions, animé par les mêmes causes, aurait agit semblablement.
Le bourreau, Dr en droit, cite Hobbes "tous contre tous" et l'impératif catégorique de Kant, mais en dévoie la notion en substituant le volk Allemand à l'ensemble de l'humanité.
Pourtant , il y a des signes de lecture de Spinoza chez Littell. Exemple lorsqu'il fait dire à Aue que l'homme "n'est ni bon ni mauvais" ou que "le bien et le mal sont des catégories inadaptées pour juger les hommes"
"Doll tuait ou faisait tuer des gens c'est donc Mal mais en soit, c'était un homme bon envers ses proches, indifférents envers les autres et qui plus est, respectueux des lois" ...
Sauf que les lois nazis étaient incompatibles avec l'universalité humaniste spinoziste, bien entendu !
Une autre piste qui justifierait un certain spinozisme chez J.L. (encore qu'il me répugne de mêler Spino aux tribulations du sinistre dr Aue) est la suivante p 545
"Le crime se réfère à l'acte, non pas à la volonté... Oedipe, lorsqu'il tue son père, ne sait pas qu'il commet un parricide, mais l'ignorance ne change rien au crime, lequel doit être punit. (Oedipe s'inflige la punition)"
"Peu importe si Héraclès abat ses enfants dans un accès de folie, ou si Oedipe tue son père par accident, cela ne change rien, c'est un crime, ils sont coupables, on peut les plaindre, pas les absoudres"
Certes chez Spinoza, il n'y a pas de "coupable" car le criminel est déterminé par des forces qui le dépassent, il s'ignore lui-même. Mais il y a un "responsable" qui lui, doit être sanctionné, et c'est l'histoire de l'esclave de Zénon dont le "destin est de voler", dit le premier, et "d'être fouetté" dit le second
L'absence de jugement moral n'exclu pas le jugement social qui implique sanction, dans l'intérêt de la stabilité et de la pérennité de l'Etat.
Cela dit, il est difficile, dans un tel bouquin, de tenir des propos ouvertement spinozistes !
ulis

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Messagepar AUgustindercrois » 02 janv. 2007, 00:31

Il y a aussi mon livre, même s'il n'est pas publié ;op

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Messagepar Henrique » 02 janv. 2007, 15:02

Il est terminé ton livre Augustin ? Tu cherches à le faire publier ?

Au passage bonne année à tous !

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Messagepar Krishnamurti » 24 nov. 2007, 19:38

Entretien ENS avec Edwin Curley (Department of philosophy, University of Michigan) http://tinyurl.com/35o38u

Edwin Curley, spécialiste et traducteur américain de Spinoza explique qu'il est venue à Spinoza grâce à Somerset Maugham avec "The Razor's Edge" et "Of Human Bondage" http://w1.ens-lsh.fr/video/canalU/Moreau_Curley.ram (Ecoutez le début de l'entretien).

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Spinoza et Camus

Messagepar ChiaroscurO » 25 nov. 2007, 16:34

voila ce qu a dit Henrique

Je mettrai aussi L'étranger de Camus. Il faudrait que je relise ce livre qui a marqué mon adolescence mais l'expérience de la conscience d'être ici, de n'y être pour rien (l'absurde - l'absence de finalité transcendante), l'acceptation à la fin de l'existence telle quelle, tout ça me semble spinoziste. Il y a un livre coécrit par Conte-Sponville et Laurent Bove, Albert camus de l'absurde a l'amour , deux spinozistes bien connus, qui en parlent.

Je suis tout a fait d accord avec les nombreuses similarites entre l oeuvre de Spinoza et celle de Camus

Je voulais juste signaler quelque chose le theme present chez les deux auteurs (Spinoza et Camus entre autre dans "l'homme révolté")de l acceptation de l existence telle quel est ce que certains orientaux appelent le wu wei et c est ce qui a conduit Gandhi par exemple a occuper les prisons en manifestant pacifiquement devant les administrations anglaises

Ce principe d action taoïste est difficile a accepter pour nous puisque nous considerons que si j ai raison alors tu as tors L acceptation ontologique des choses fait dire que j ai raison et tu as raison aussi...
A partir de la on va essayer de depasser nos individualités pour s entendre dans une decision commune...

C est peut etre sur ce point que Spinoza est reste souvent diabolise en europe et aussi sur ce point qu une partie de la gauche s est desolidarise de Camus qui a vu en lui un Leibnizien qui dirait que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes... Camus et Spinoza ne sont pas dans cette optimisme béat puisqu ils combattent avec force les derives des totalitarismes

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Cat
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Messagepar Cat » 26 nov. 2007, 10:10

C'est vraiment la question que je me pose. Comment lutter contre les injustices (suis-je du côté du ressentiment ?) si le monde est parfait tel qu'il est ?

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Messagepar Faun » 26 nov. 2007, 17:55

Cat a écrit :C'est vraiment la question que je me pose. Comment lutter contre les injustices (suis-je du côté du ressentiment ?) si le monde est parfait tel qu'il est ?


Ce n'est pas parce que le monde est parfait qu'il ne peut pas devenir plus parfait, du moins en ce qui concerne la vie des hommes. Car chaque individu de la nature, et donc aussi l'humanité en son entier, est parfait, c'est à dire qu'il est un degré de la perfection totale, mais il peut néanmoins augmenter ce degré de perfection, le faire croître à l'infini, justement parce que l'univers lui-même est parfait absolument.


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