Spinoza : par quoi commencer ?

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Krishnamurti
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Messagepar Krishnamurti » 29 juil. 2009, 20:19

Les premières pages du Traité de la Réforme de l'Entendement et les dernières pages de l'Ethique. Ensuite tu bouches les trous.

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Ulis
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Messagepar Ulis » 29 juil. 2009, 21:38

Je commencerais par le TTP. Ecrit à la maturité de la pensée de l'auteur, il se lit comme un roman et, au chapitre XVI (qui décoiffe) on y découvre les fondements de la philosophie spinoziste.
Un conseil: il faut commencer par Spinoza, aucun de ses commentateurs n'explicite aussi bien sa pensée que lui-même. Ainsi, votre compréhension sera personnelle, unique car de 1ère main.
cordialement
ulis

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gbonnard
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Messagepar gbonnard » 30 juil. 2009, 08:13

Merci à tous pour ces éléments de réponse.

Avant de me plonger dans la lecture, j'aimerais avoir votre avis sur la manière de lire ce type d'écrit : faut-il tout lire d'un coup puis revenir, par par petit passage, puis laisser passer un temps de digestion, prendre des notes, avoir un dictionnaire sous la main ... etc.

Merci pour vos retours d'expérience.

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Louisa
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Messagepar Louisa » 31 juil. 2009, 18:26

gbonnard a écrit :Avant de me plonger dans la lecture, j'aimerais avoir votre avis sur la manière de lire ce type d'écrit : faut-il tout lire d'un coup puis revenir, par par petit passage, puis laisser passer un temps de digestion, prendre des notes, avoir un dictionnaire sous la main ... etc.


Bonjour gbonnard,

d’après ma propre expérience, le mieux c’est de lire tout d’un coup mais très lentement, en prenant des notes et avec un (voire quelques) dictionnaire(s) sous la main.

Or, si à mon sens ceci est de toute façon la meilleure méthode de lecture en philosophie (mais là je ne fais que redire ce que beaucoup d’autres ont amplement expliqué), dans le cas de l’Ethique elle est particulièrement intéressante et cela pour plusieurs raisons.

Primo c’est Spinoza lui-même qui demande régulièrement et explicitement de d’abord tout lire, notamment à des endroits où il suppose que le lecteur ne le comprendra pas immédiatement, comme par exemple dans le scolie de la 11e proposition de la deuxième partie (celle qui porte sur l’Esprit) :

Spinoza a écrit :A partir d’ici je ne doute pas que les Lecteurs seront dans l’embarras, et que bien des choses leur viendront à l’esprit qui les arrêteront, et c’est pourquoi je leur demande d’avancer avec moi à pas lents, et de ne pas porter jugement avant d’avoir tout lu.


En effet, lors de la première lecture il y a bien des endroits où l’on ne voit pas très bien ce que Spinoza pourrait vouloir dire, ou où l’on pense facilement à certaines objections qui semblent être incontournables etc. Le but, dans ces cas, n’est bien sûr pas de se dire que Spinoza doit avoir raison, qu’il faut juste travailler encore un peu plus avant de pouvoir avoir la chance de voir pourquoi c’est le cas. La philosophie n’est pas une affaire de confiance, ou, comme vient de le rappeler Enegoid dans un autre fil, quelque chose qui a à voir avec un quelconque "acte de foi". Il ne faut donc pas abandonner son jugement critique, au contraire, l’Ethique fait appel à la raison du lecteur, donc il faut chercher maximalement des arguments et contre-arguments avant de pouvoir mieux comprendre ce dont il s’agit. Seulement, il ne faut pas encore rejeter telle ou telle proposition ou idée simplement parce que lors de la première lecture on a l’impression qu’elle est fausse.

C’est que cette impression de fausseté peut avoir plusieurs origines. Il peut notamment s’agir d’un simple malentendu. Selon Spinoza, ce phénomène se produit sans cesse, non seulement lorsqu’on lit de la philosophie mais aussi dans la vie quotidienne. Il dit par exemple dans le scolie de la proposition 47 de la deuxième partie (= E2P47 scolie) :

Spinoza a écrit :Et certainement la plupart des erreurs consistent seulement en ceci que nous n’appliquons pas correctement les noms aux choses. Car lorsque quelqu’un dit que les lignes qu’on mène du centre d’un cercle à sa circonférence sont inégales, c’est à coup sûr que, par cercle, il entend, du moins à ce moment-là, autre chose que les Mathématiciens. (… )
Et c’est de là que naissent la plupart des controverses, à savoir, de ce que les hommes n’expliquent pas correctement leur pensée, ou bien de ce qu’ils interprètent mal la pensée d’autrui. Car en vérité, alors même qu’ils se contredisent au plus haut degré, ils pensent ou bien la même chose ou bien à des choses différentes, si bien que ce qu’ils pensent être chez autrui erreurs et absurdités n’en sont pas.


Autrement dit, les mots n’ont jamais un sens univoque, chacun entend par tel ou tel mot ce que l’usage du mot dans sa propre vie lui a appris d’entendre par là. Ce qu’on associe à un mot dépend de la manière dont on a l’habitude de le rencontrer dans notre vie quotidienne. Dans le scolie de l’E2P18, Spinoza compare le sens que l’on donne à tel ou tel mot au sens qu’on peut donner à n’importe quel autre type de signe, par exemple des traces d’un cheval dans le sable :

Spinoza a écrit :(…) c’est ainsi que chacun, d’une pensée, tombera dans une autre, suivant l’ordre que l’habitude a, pour chacun, mis dans son corps entre les images des choses. Car un soldat par ex., voyant dans le sable des traces de cheval, tombera aussitôt de la pensée du cheval dans la pensée du cavalier, et de là dans la pensée de la guerre, etc. Tandis qu’un Paysan tombera, de la pensée du cheval, dans la pensée de la charrue, du champ, etc., et ainsi chacun, de la manière qu’il a accoutumé de joindre et d’enchaîner les images des choses, tombera d’une pensée dans telle ou telle autre.


A cela il faut ajouter le fait qu’un philosophe très souvent va consciemment modifier le sens d’un mot, car par ce travail sur les mots il dispose d’un excellent outil pour modifier la pensée, pour obliger l’esprit à avoir de toutes nouvelles idées. C’est pourquoi on ne peut pas en rester au sens courant des mots ou au premier sens que tel ou tel mot évoque pour nous si l’on veut comprendre ce qu’écrit un philosophie. Il faut être prêt à sans cesse vérifier dans quel sens précis un philosophe est en train d’utiliser tel ou tel mot. Inversement, c’est lorsqu’on ne fait pas cela, qu’on peut se heurter très vite à des objections qui en réalité n’en sont pas. On "juge" alors ce que le philosophe écrit d’un point de vue externe, c’est-à-dire en injectant dans ses mots tout autre chose que ce qu’il ne veut dire, et en constatant qu’alors on obtient une idée qui est contraire à ce qu’on pense soi-même. Le but d’une lecture proprement philosophique est donc notamment de parvenir à suspendre un instant les sens que l’on donne spontanément aux mots, pour d’abord faire un lent et patient travail de "retraduction".

Personnellement, prendre des notes m’aide beaucoup à faire ce travail. Car cela oblige à ralentir la lecture, et permet de bien réfléchir aux liens que l’auteur est en train de tisser entre différents mots. C’est-à-dire, cela permet de recréer le contexte dans lequel il décide d’utiliser tel ou tel mot, et ainsi de découvrir le sens qu’il revêt aux yeux de l’auteur, au lieu de ne lire qu’avec nos propres yeux (et donc de courir le risque de n’y voir que ce qu’on connaît déjà ou exactement l’inverse de ce qu’on connaît déjà (lorsqu’on ne semble pas être « d’accord » avec l’auteur)).

Enfin, un dernier argument pour la lecture lente et entière de l’Ethique, c’est que justement, en lisant lentement, on pourra prendre le temps de ré-effectuer pour soi-même les multiples démonstrations. Faire cela est nécessaire pour pouvoir comprendre de quoi il s’agit, car le but de toutes ces démonstrations est bel et bien de produire en nous une compréhension de la manière dont les différentes propositions se déduisent nécessairement les unes des autres et des définitions et axiomes au début de chaque partie. Et qui dit déduction dit "raison", ou compréhension rationnelle. Comprendre une proposition signifie donc comprendre la logique interne de sa démonstration, et pour ce faire, il faut reprendre tous les passages auxquels réfère la démonstration.

Par conséquent, lire lentement l’Ethique implique de toute façon revenir souvent en arrière. D’ailleurs, lorsqu’on fait cela, on voit que chercher une manière de comprendre une proposition ou définition précédente de telle sorte qu’elle puisse constituer un argument efficace dans la démonstration de la proposition à laquelle on est arrivée, c’est déjà découvrir davantage quel sens cette proposition ou définition avait pour Spinoza, c’est découvrir davantage comment il fallait comprendre les mots qui y sont utilisés. C’est pourquoi Spinoza insiste tellement sur le fait de suspendre son jugement jusqu’à ce qu’on a tout lu : c’est que le sens des mots ne se révèle qu’au fur et à mesure des multiples allers et retours que les démonstrations nous obligent à effectuer. Ce n’est qu’en relisant une proposition à la lumière des démonstrations dans lesquelles elle est utilisée que l’on arrive à reconstruire les liens qui constituent son contexte d’usage et donc le sens précis que Spinoza veut lui donner.

Au cas où tout ceci à l’air d’être un peut trop "théorique" pour être clair, voici une petite illustration. Prenons la toute première définition de l’Ethique. Elle dit :

Spinoza a écrit :Par cause de soi, j’entends ce dont l’essence enveloppe l’existence, autrement dit, ce dont la nature ne peut se concevoir qu’existante.


On a ici la définition de la notion "cause de soi". Remarquons déjà que Spinoza dit intelligo, c’est-à-dire "je comprends" ou "j’entends". Il n’est donc pas en train de résumer ce que la tradition philosophique en général comprend par ces mots, il est en train de nous dire comment lui il va utiliser ce mot par la suite. Comment est-ce que je peux savoir que cette expression appartient à la tradition, et n’est pas une pure invention spinoziste ? Là les dictionnaires sont intéressants. On peut aller lire ce que Deleuze dans son Spinoza pratique écrit à l’entrée "cause" (les deux autres dictionnaires dont je parlais, celui de Misrahi et celui de Ramond, n’ont pas une entrée "cause" ou "cause de soi"), et alors on constate immédiatement que cette expression ne vient pas de nulle part, qu’ici déjà Spinoza s’inscrit à sa manière dans toute une tradition. Cela signifie que pour mieux comprendre comment il s’y inscrit et comment, éventuellement, il s’en distingue (le fait qu’il dit "je" suggère qu’il veut aussi quelque part s’en distinguer), cela peut intéressant de s’arrêter un instant pour aller consulter un dictionnaire plus général. L’un des meilleurs est celui d’André Lalande, le Vocabulaire technique et critique de la philosophie, édité chez PUF Quadrige (que je ne peux que très fortement conseiller d’acheter, car il servira également pour la lecture de plein d’autres philosophes, alors que parfois il est plus "neutre" que les dictionnaires écrits par des commentateurs de Spinoza (qui peuvent déjà injecter leur propre interprétation du spinozisme dans les explications des mots)).

Que dit Lalande à ce sujet ? Il n’y a pas d’entrée pour "cause de soi", seulement pour le mot "cause". On trouve là un tas de choses intéressantes, et notamment une note en bas de page avec ceci concernant la "cause de soi" : "L’expression Causa sui apparaît au XIIe siècle, par exemple chez Alain de Lille, mais elle ne s’applique pas tout d’abord à Dieu : on la trouve sous la forme Nihil est causa sui. (…) Dans la grande période de la scolastique, Dieu est seulement appelé principium sui, non causa sui."

Bon, cela ne nous dit pas encore grand-chose, sauf que la notion est déjà très ancienne, et qu’au début elle n’est pas appliquée à Dieu. Il faudra donc se demander si Spinoza va quant à lui l’appliquer ou non à Dieu, et si oui, ce que cela signifie.

Après avoir noté tout cela, on peut passer à l’analyse de la suite de la définition. Est cause de soi "ce dont l’essence enveloppe l’existence". Questions : que faut-il comprendre par le mot "essence", et en quoi cela est-ce différent du sens du mot "existence" ? Ici, on peut refaire la même chose : consulter les différents dictionnaires en y cherchant les mots "essence" et "existence" (ce qui nous donnera déjà plein de pistes d’interprétations possibles). Lalande ici est de nouveau très intéressant (il est évident qu’on ne va pas tout comprendre de ce que dit un dictionnaire non plus, mais cela n’est pas très important, au début il faut surtout qu’on a une petite idée du domaine de significations dans lesquels il faut aller chercher).

On peut aussi simplement réfléchir soi-même au sens que pourrait avoir cette définition. Ainsi Spinoza propose-t-il de distinguer des causes qui sont telles que l’essence enveloppe l’existence, "autrement dit, ce dont la nature ne peut se concevoir qu’existante", des causes où cela n’est pas le cas. C’est-à-dire : il y a des choses où il appartient à leur essence même d’exister, et donc dont on ne peut pas s’imaginer qu’elles n’existent pas, alors qu’on peut concevoir d’autres choses où cela ne vaut pas, donc où on peut penser à ce qu’elles sont tout en s’imaginant un certain moment où elles n’existent pas.

Ce qui aide toujours aussi pour mieux saisir de quoi il s’agit, c’est de chercher des exemples. En effet, on peut très bien penser à l’homme qu’était Spinoza (philosophe, né de parents juifs, etc.), et concevoir un jour où Spinoza n’existe plus ou est mort. Par conséquent, Spinoza n’est pas un bon exemple d’une chose qui est "cause de soi". Mais alors qu’est-ce qui pourrait être une cause de soi ? Toute chose n’est-elle pas mortelle ? Pour l’instant, on n’a pas de réponse à cette question, mais il est bon de la noter, parce qu’on peut espérer trouver des éléments de réponses par la suite, et ces passages vont sans doute nous aider à mieux comprendre ce que Spinoza veut dire avec cette première définition (raison pour laquelle cela peut également être très utile de recommencer la lecture le lendemain en relisant d’abord ses notes, juste pour se rappeler les diverses questions et hypothèses qu’avait suscitées la lecture de la veille).

Bonne lecture et bon amusement !
L.

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captain-troy
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Re: Spinoza : par quoi commencer ?

Messagepar captain-troy » 01 août 2009, 04:43

gbonnard a écrit :Bonjour, total néophyte, j'aimerais m'attaquer à Spinoza. Par quel ouvrage devrais-je commencer ? ... le plus abordable dans un premier temps ...

Peut-être aussi pourriez-vous me conseiller des livres parlant de la philosophie de Spinoza qui me permettraient de l'appréhender plus facilement.
Merci pour vos avis éclairés.


Spinoza : par quoi commencer ?

Une question plus judicieuse aurait peut-être pu être "Spinoza : par quoi finir ?" ou plutôt "Comment en finir".
Il serait sans doute de salubrité mentale publique de creuser aussi dans cette direction et de mettre en garde ainsi les jeunes gens tentés par les pentes et les facilités su spinozisme, sans que cela ne retire une once de pertinence à cet excellent site bien sûr.

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Louisa
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Messagepar Louisa » 01 août 2009, 16:00

captain-troy a écrit :
gbonnard a écrit :Bonjour, total néophyte, j'aimerais m'attaquer à Spinoza. Par quel ouvrage devrais-je commencer ? ... le plus abordable dans un premier temps ...

Peut-être aussi pourriez-vous me conseiller des livres parlant de la philosophie de Spinoza qui me permettraient de l'appréhender plus facilement.
Merci pour vos avis éclairés.


Spinoza : par quoi commencer ?

Une question plus judicieuse aurait peut-être pu être "Spinoza : par quoi finir ?" ou plutôt "Comment en finir".
Il serait sans doute de salubrité mentale publique de creuser aussi dans cette direction et de mettre en garde ainsi les jeunes gens tentés par les pentes et les facilités su spinozisme, sans que cela ne retire une once de pertinence à cet excellent site bien sûr.


disons que je vois mal comment on pourrait donner une réponse pertinente à la question de "comment en finir avec la philosophie de x?" si l'on ne l'a jamais étudiée attentivement. A mes yeux, la question la plus "judicieuse" à poser lorsqu'on est "néophyte", c'est bel et bien celle que gbonnard vient de poser: comment s'y prendre pour mieux connaître cette pensée?

Ceci étant dit, si vous l'avez déjà étudiée vous-même et vous avez envie d'aborder les différentes critiques du spinozisme que l'on a pu et/ou que l'on peut avoir (voire en formuler une qui est nouvelle), il suffit de créer un nouveau sujet afin de pouvoir y réfléchir plus en détail.

Or une chose me semble être assez claire, en fréquentant ce forum: avoir simplement une aversion pour quelques idées que l'on associe vaguement au spinozisme ne permet hélas pas d'en finir avec le spinozisme, au contraire même, cela risque de devenir une obsession. On intervient alors un peu partout, dans l'espoir de pouvoir faire quelque chose de constructif avec ce sentiment de rejet, mais on en reste souvent à dénoncer de manière abstraite, sans vraiment rentrer dans une argumentation concrète, alors que ce n'est que cela, à mon sens, qui peut permettre d'en finir avec l'une ou l'autre philosophie (si c'est ce dont on a envie) et de passer à autre chose.

Autrement dit: pour ne pas être hanté toute sa vie par une philosophie que l'on n'aime pas, il n'y a pas de meilleur remède que de l'étudier une fois à fond, afin de pouvoir formuler une critique très précise.

D'ailleurs, cela a même deux avantages:

- non seulement aura-t-on pu rassembler pour soi-même toutes les bonnes raisons que l'on peut avoir pour ne plus s'en occuper du tout

- mais en même temps une argumentation détaillée qui se base sur le texte même de Spinoza est exactement ce qui permet à des lecteurs qui de prime abord ont une idée plus favorable du spinozisme d'y réfléchir davantage/autrement et d'éventuellement être convaincu d'un potentiel "danger public" lié à cette philosophie. D'où mon invitation à créer un nouveau sujet.
En vous remerciant par avance,
L.


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