à Shub N
mais jamais on ne doit la confondre avec un être ayant une volonté, une mémoire ou une intelligence à la manière des hommes.
D' accord.
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la Nature pensante est un substrat, un milieu, que comprennent les intelligences ou les esprits qui vivent en elle.
Oui bon là il y a quand même une incertitude. Parce que "milieu" je veux bien, mais
milieu qui pense ou qui ne pense pas ? Pour Spinoza le "milieu" ( comme tu dis ) pense. C' est peut- être dur à admettre mais
la substance pense.
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En effet, il parle d'obéissance, alors que tout la philosophie de Spinoza est au contraire un chemin vers la liberté.
Non non Balise ne parle pas d' obéissance, mais, en première instance, de désobéissance.
Balise soulève la question de la liberté ( chez Spinoza celle d' affirmer et de nier )
Balise a écrit :cette idée biblique "tout dépend de l'Eternel, excepté l'obéissance humaine à l'Eternel".
L' homme est libre d' affirmer ou de nier les vérités que démontre la raison (par exemple).
Pour en revenir au pardon, l' homme est libre de pardonner ou de ne pas pardonner.
Cette liberté peut être source de douleurs, effectivement.
Il est plus risqué d' avoir un choix à assumer que ne ne pas en avoir du tout, c'est à dire de vivre dans un état où la volonté ne s' exerce plus (si cela est possible).
Mais de mon point de vue si on lui refuse cette liberté il n'existe plus
en tant qu' homme.
C' est pourtant l'état préconisé par Maitre Eckhart, ne plus avoir à choisir, ne plus avoir à exercer sa volonté .
Une sorte d' ataraxie mystique.
Mais est -ce spinoziste ça ?
Peut- on encore parler d 'obéissance s'il n' y a pas de possibilité de désobéissance ?
La liberté implique qu'il y ait possibilité de désobéissance. Il me semble que pour Spinoza tout homme a la liberté d' affirmer ou de nier.
Il a en fait aussi la liberté d' être triste.
Sans doute que Spinoza le déplorait mais il constatait bien que les hommes toujours sont sujets aux passions, c'est à dire qu'ils optent pour le mauvais choix.
Des hommes libres d affirmer et de nier mais faisant de mauvais choix.
Bien sûr qu'ils ne sont pas "libres" au sens idéal de la liberté chez Spinoza ( qui est "comprendre" )...mais quand même au sens premier celui d' une sorte de libre- arbitre devant des choix, ils sont libres.
PS
La question du
pardon touche à la
mémoire c'est évident. C' est pour cela que j'ai un peu évoqué la mémoire.(
très et trop vaste question )