merci pour ta reponse,Jai beaucoup ri de ta moquerie.
merci de me preciser en quoi une idée ne peut etre que toujours particuliere
Dieux et Spinoza
- hokousai
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je me réfère à déf 3 partie 2preciser en quoi une idée ne peut etre que toujours particuliere
par idée j'entends un concept de l'esprit, que l'esprit forme pour ce qu'il est une chose pensante .(concept semble exprimer une action de l'esprit )
Ce qui ne veut pas dire qu'une idée est toujours une idée du particulier. ce n'est pas l'objet de l'idée qui est toujours particulier ,c'est l'idée ( comme modification de la pensée ) qui est particulière .
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OK,on a pas d'idéé en generale,on a des idées singulières.
Pour en revenir à Spinoza l'idée singulière de dieu(l'objet de l'idée) est bien un etre infini.
Comment se representer cet etre infini par la pensée en un corps(le corps n'exprime aucun infini) autrement que par la pensée en tant qu'elle peut se representer un infini probable defini.
qu'est-ce qui nous donne la possibilité de nous representer l'infini en tant qu'etre fini sans que l'infini soit affirmé prealablement au fini dans la pensée?
Pour en revenir à Spinoza l'idée singulière de dieu(l'objet de l'idée) est bien un etre infini.
Comment se representer cet etre infini par la pensée en un corps(le corps n'exprime aucun infini) autrement que par la pensée en tant qu'elle peut se representer un infini probable defini.
qu'est-ce qui nous donne la possibilité de nous representer l'infini en tant qu'etre fini sans que l'infini soit affirmé prealablement au fini dans la pensée?
- hokousai
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Les aristotéliciens vous diraient qu 'on appréhende l'infini par négation du fini . L'infini est pour eux ce qui n'est pas fini .
Dans le langage certes (par la logique) si on vous demande qu’ est ce que l’infini ?vous êtes pratiquement obligé de répondre que c'est ce qui n'est pas fini.
Sinon vous faites une tautologie : l’infini est ce qui est infini .
L’ avantage du fini est qu’il tombe sous les yeux ( perception du monde des choses ) .
Spinoza semble penser que l’intuition de l’infini existe (dans l’esprit humain ) avec une grande certitude antérieurement à la définition .
Ce que la plupart des hommes pensent d' ailleurs .
Pascal éprouve un effroi tel que l’aristotélisme ne porte pas . La logique d' Aristote ne vaut pas contre l'effroi de Pascal ni contre votre admiration .
Dans le langage certes (par la logique) si on vous demande qu’ est ce que l’infini ?vous êtes pratiquement obligé de répondre que c'est ce qui n'est pas fini.
Sinon vous faites une tautologie : l’infini est ce qui est infini .
L’ avantage du fini est qu’il tombe sous les yeux ( perception du monde des choses ) .
Spinoza semble penser que l’intuition de l’infini existe (dans l’esprit humain ) avec une grande certitude antérieurement à la définition .
Ce que la plupart des hommes pensent d' ailleurs .
Pascal éprouve un effroi tel que l’aristotélisme ne porte pas . La logique d' Aristote ne vaut pas contre l'effroi de Pascal ni contre votre admiration .
N'oublions pas la fameuse lettre XII sur l'infini ... où Spinoza dit que le nombre est imaginaire. Si Dieu est bel et bien un être infini, il ne s'agit pas d'un infini quantitativement divisible en unité. C'est pourquoi l'infini qu'est Dieu est un infini absolu, et non plus un infini qui peut, en tant qu'ensemble d'unités, être plus ou moins grand qu'un autre infini.
Si en principe on s'imagine l'infini comme ce qui continue encore après la dernière unité qui détermine/délimite un ensemble fini, Spinoza rappelle que cela n'est qu'une façon imaginaire de concevoir l'infini, et non pas une façon rationnelle. Rationnellement parlant, je crois qu'il faut dire que chez Spinoza, est infini ce qui n'est pas déterminé/délimité par autre chose dans son genre (tel qu'il le définit lui-même au début de l'Ethique). Si au contraire un infini plus grand qu'un autre existait, le deuxième délimiterait le premier, et du coup, dans ce sens précis de l'infini, le premier ne serait PLUS infini.
Donc l'infini qui consiste en une énumération d'unités, énumération qui continue dans le temps, sans s'arrêter un jour, n'est qu'une imagination humaine, elle n'existe pas dans la réalité.
L'infini réel ou rationnel, en revanche, est un infini non pas quantitatif mais 'qualitatif': il se définit par le fait d'être SEUL en son genre. Comme Spinoza le dit dans la même lettre pour le temps et la durée (le temps étant imaginaire aussi): [i]"Vouloir composer la durée avec des instants, cela revient en effet à vouloir composer un nombre avec des zéros"[/quote]. De même, vouloir composer l'infini avec des unités, cela revient à vouloir composer un nombre avec des zéros. C'est-à-dire: unité et infini, nombre et zéro, durée et instants sont QUALITATIVEMENT différents. Il n'y a pas de 'commune mesure' entre les deux.
Ou pour le dire par une boutade: l'infini ne se définit pas par l'unité, il se définit par la solitude ... .
Si en principe on s'imagine l'infini comme ce qui continue encore après la dernière unité qui détermine/délimite un ensemble fini, Spinoza rappelle que cela n'est qu'une façon imaginaire de concevoir l'infini, et non pas une façon rationnelle. Rationnellement parlant, je crois qu'il faut dire que chez Spinoza, est infini ce qui n'est pas déterminé/délimité par autre chose dans son genre (tel qu'il le définit lui-même au début de l'Ethique). Si au contraire un infini plus grand qu'un autre existait, le deuxième délimiterait le premier, et du coup, dans ce sens précis de l'infini, le premier ne serait PLUS infini.
Donc l'infini qui consiste en une énumération d'unités, énumération qui continue dans le temps, sans s'arrêter un jour, n'est qu'une imagination humaine, elle n'existe pas dans la réalité.
L'infini réel ou rationnel, en revanche, est un infini non pas quantitatif mais 'qualitatif': il se définit par le fait d'être SEUL en son genre. Comme Spinoza le dit dans la même lettre pour le temps et la durée (le temps étant imaginaire aussi): [i]"Vouloir composer la durée avec des instants, cela revient en effet à vouloir composer un nombre avec des zéros"[/quote]. De même, vouloir composer l'infini avec des unités, cela revient à vouloir composer un nombre avec des zéros. C'est-à-dire: unité et infini, nombre et zéro, durée et instants sont QUALITATIVEMENT différents. Il n'y a pas de 'commune mesure' entre les deux.
Ou pour le dire par une boutade: l'infini ne se définit pas par l'unité, il se définit par la solitude ... .
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merci pour ta reponse ,et cherchant toujours un raprochement pratique dans la philosophie de Spinoza: on sent bien cette solitude quand on regarde le ciel la nuit quand il fait bien noir(il brille d'autant plus).
Spinoza observait-il le ciel avec les lentilles qu'il polissaient?
Dans l'inventaire de son patimoine il me semble qu'il y avait des lunettes d'observation.
Spinoza observait-il le ciel avec les lentilles qu'il polissaient?
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