Louisa 12/10/2008 02:07Les modes ou corps ne sont donc pas des "parties" de la substance. Ce sont, justement, des "modes", des affections, et une affection a comme caractéristique de NE PAS diviser ce qu'elle affecte. Mais cela ne donne pas aux modes toutes les propriétés d'une substance, puisque comme il le dit, "nous concevons l'existence de la substance d'une manière totalement différente de l'existence des modes"
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Je voudrais revenir sur l'affirmation "nous concevons l'existence de la substance d'une manière totalement différente de l'existence des modes"
Qu'une affection a comme caractéristique de NE PAS diviser ce qu'elle affecte, d’accord , mais ce qu’elle affecte c’est une autre affection ,ce ne peut être autre chose .
La substance modifiant n’ a pas d’autres propriétés .
Les modifications infinies sont bien expliquées (prop 22et 23/1)
En revanche les modifications finies ne le sont pas du tout
La prop 28/1 traite de la question .
On y voit les conditions d’existence des choses finis avec une remontée à l’infini dont par ailleurs Spinoza ne fait pourtant pas grand cas .
Si le fini repose sur l’impossibilité de remonter à une improbable cause initiale ,la solution est de faire de Dieu la cause absolument prochaine des chose finies .
Ce qui est pour le moins assez maigre comme preuve de la finitude des choses singulières, ce pourrait être à la limite une thèse sur de l’existence des choses singulières, pas de leur finitude ..
Celles ci (en leur finitude ) sont affirmées péremptoirement sur le seul constat commun de l’apparente finitude des choses . Spinoza se trouve confronté à une contradiction (indivisibilité/ finitude) qu’il ne résout pas .
La substance indivisible produit des choses finies en tant qu’on la considère affectée d’une certaine manière (sic )( prop 28/1)
( ce qui n’est pas une explication )