Spinoza a écrit :En effet les yeux de l’Esprit, par lesquels il voit et observe les choses, ce sont les démonstrations mêmes. »
Très curieux de proposer
Bergson à l'appui .Puisque le rire chez Bergson c'est justement
un moyen efficace pour protéger la vie contre les assauts de la mécaniqueBergson a écrit :Dans la vie courante, les hommes disposent depuis toujours d'un moyen efficace pour protéger la vie contre les assauts de la mécanique: le rire.
Quand je cherche à protéger ma vie des assauts du mécanisme vous me dites que non, que la solution est dans l'inféodisation au mécanisme.
Chacun sa voie mais ce n'est pas la voie de Bergson.
Elle(la nature )
nous avertit par un signe précis que notre destination est atteinte. Ce signe est la joie. Tout à fait d'accord avec Bersgson mais rien ne laisse penser que chez lui le chemin parcouru (s( il en est un) est celui des n-démonstrations .
Bergson réponds en fait que:
Bergson a écrit :si nous tenons compte de cette indication et si nous suivons cette nouvelle ligne de faits, nous trouvons que partout où il y a joie, il y a création: plus riche est la création, plus profonde est la joie.
je veux bien que la série des démonstrations de Spinoza ait été une création de Spinoza lui- même et lui ait procuré une grande joie ... mais
ce n'est pas une création du lecteur.
Au minimum c'est une re -création ( sans vouloir insinuer : une
récréation)je vois par analogie que la lecture de belles parties d'échec est plaisante mais que c'est jouer une partie ( et l'avoir bien joué ) qui est une Joie.
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Si, quand on vous dit Spinoza, vous répondez Krisnamurti, vous ne risquez pas de comprendre Spinoza.
Ce qu'il est bien imprudent d'affirmer quand on n'a pas compris le deuxième cité.
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Comment un homme sait-il que son esprit est éternel ?
Personnellement ce n'est pas pour moi un savoir c'est une pressentiment .
Aucune démonstration (oeil de l'esprit) n'est valable sur cette question là .
La connaissance du troisième genre
n'est pas démonstrative .
Spinoza a écrit :Nous concevons les choses comme actuelles de deux manières : ou bien en tant que nous les concevons avec une relation à un temps ou un lieu déterminés, ou bien en tant que nous les concevons comme contenues en Dieu et résultant de la nécessité de la nature divine. Celles que nous concevons de cette seconde façon comme vraies ou comme réelles, nous les concevons sous le caractère de l'éternité, et leurs idées enveloppent l'essence éternelle et infinie de Dieu, ainsi que nous l'avons montré dans la proposition 45, partie 2 ; voyez aussi le scolie de cette proposition.
scolie prop 29/5
Mais laissons nous aller au jeu des démonstrations
SI vous remontez
les démonstrations dans l'orde indiqué par Spinoza vous aboutissez régressivement à
Axiome 1
"Tout ce qui est, est ou bien en soi ou bien en autre chose."
Ce qui ne se démontre pas.
Et vous faites encore confiance aux "yeux de l'esprit" . .....................
Moi ce que je lis dans le scolie cité est que
Nous concevons les choses comme actuelles de deux manières : et puis c'est tout .
Il n' y a rien de rien à démontrer, c'est comme ça .
C' est purement intuitif.
je ne vois pas quelle démonstration va m'amener à
les concevoir comme contenues en Dieu et résultant de la nécessité de la nature divine.dans le scolie de la prop 48/2 qui fait partie de la régression proposée .
Spinoza a écrit :Je parle, dis-je, de l'existence même des choses singulières, en tant qu'elles sont en Dieu. Car, quoique chacune d'elles soit déterminée par une autre d'exister d'une certaine manière, la force par laquelle elle persévère dans l'être suit de l'éternelle nécessité de la nature de Dieu.
Il me faut une intuition de la FORCE par laquelle etc ... Si je n'ai pas cette
intuition, l'intuition de la FORCE alors aucune démonstration ne tiendra. Elles n' auront pas de sens. Elles seront non signifiantes .
L' oeil de l'esprit c'est l'intuition, in fine.