Vanleeers a écrit :Je suis donc d’accord avec ce qu’écrit Miam, dans son post du 10/11, à propos de l’appui que l’homme libre trouve dans E II 47 pour dialoguer avec un raciste.
oui bon sans insister... Spinoza s'interroge quand même sur le fait que les hommes n'ont pas de Dieu une connaissance aussi claire que des notions communes ... Donc s' appuyer sur les notions communes est toujours possible.
Et je pense qu'une contestation rationnelle est supérieure à une répression judiciaire moralisante .
Je ne suis vraiment pas certain que le "rugissement" soit in fine si efficace.
.......................
Aldum dit comme moi dans d'autres termes
mais sa juxtaposition automatique d'une grille de correspondance en terme de « valeur », méthode également partagée par les « racistes » et les « anti-racistes »
Le contournement (rationnel ) consiste à demander pourquoi cette focalisation sur une supposée différence. C' est une question de logique ( et la logique est liée à l' anthropologie ...vision de l homme , du réel , du monde ) . La logique du racisme suit la logique d ' emboitement du singulier dans l 'universel .
Tel individu y est nécessairement compris d 'une espèce et puis l'espèce d'un genre .. bref il y a classification .
Et le monde est vu selon cette logique classificatoire (cladisme) héritée d'Aristote (et pas que de lui ).
Ce qui est contraire à l'esprit de Spinoza lequel aurait tendance à se méfier de l'universel et à lui préférer le singulier.
C'est donc de la défense de la singularité contre la logique classificatoire dont je voulais parler.