Comment devient-on spinoziste ?

Questions touchant à la mise en pratique de la doctrine éthique de Spinoza : comment résoudre tel problème concret ? comment "parvenir" à la connaissance de notre félicité ? Témoignages de ce qui a été apporté par cette philosophie et difficultés rencontrées.
aldo
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Re: Comment devient-on spinoziste ?

Messagepar aldo » 26 févr. 2016, 01:05

a Vanleers,

Ça ne me dérange pas tant que ça de dire que la pensée pourrait s'envisager comme une somme d'éléments divers, tels que mémoire imagination raison etc, à partir de laquelle on pourrait s'amuser à faire des soustractions. Simplement je me suis méfié d'un entendement qui ne reposerait sur rien, comme je me méfie de concepts tels que "conscience claire" ou "idées claires". C'est du même ordre d'idée.

Maintenant si par entendement, il est question de dire qu'il y a quelque chose de magique dans le fait de penser, je n'ai rien contre appeler ça "entendement". Je peux admettre qu'on envisage la pensée comme distincte du reste (et très étonnant en ce sens), mais pas plus que l'existence de la mémoire finalement, me semble-t-il. Sauf que c'est bien via la compréhension que la part de "magie" se manifeste dans l'acte de penser : quand comprendre nous fait dépasser ce qui nous a arrêté.

On peut donc admettre donner un statut spécial à l'esprit, dire qu'il n'évolue pas dans la temporalité des corps (eux mortels) ; mais que l'esprit étant inhérent au corps, il soit de "l'essence" des corps d'être en relation avec l'esprit, dit "éternel".
Admettons donc. Ça je peux le comprendre.

Mais cher Vanleers, ne croyez surtout pas que votre latin m'ait pour quoi que ce soit fait comprendre ce que j'écris là : vous écririez dans un patois sumérien mâtiné de sanskrit que tout ça reviendrait au même :?. Parce que quand même, tout ça on peut le dire en une phrase courte :
l'esprit est un univers mental qui vaut pour tous les corps

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Re: Comment devient-on spinoziste ?

Messagepar hokousai » 26 févr. 2016, 01:11

Il ne s'agit pas pour moi de mettre en cause l'intelligence de Sévérac...mais pour moi toute la nature (l'infinité des modes) est éternelle...il y a chez moi une intuition proche de celle de l'éternel retour de Nietzsche (sans la temporalité du "retour").

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Re: Comment devient-on spinoziste ?

Messagepar Vanleers » 26 févr. 2016, 07:00

A hokousai

Vous écrivez :

« Je pense que ma conscience (qui est une manière de penser) n'a pas de forme mais quelle est localisée. »

Erreur fatale dans le système de Spinoza où les manières de penser relèvent de l’attribut Pensée et non de l’attribut Etendue.
Seuls sont localisés les corps qui, eux, relèvent de l’attribut Etendue.
Il faut donc dire, ce qui peut surprendre notre connaissance spontanée des choses (connaissance du premier genre), que lorsque nous pensons, si notre corps est bien quelque part, nos pensées, elles, ne sont nulle part.
C’est même assez élémentaire chez Spinoza.

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Re: Comment devient-on spinoziste ?

Messagepar aldo » 26 févr. 2016, 09:49

Ça se complique :enfin:

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Re: Comment devient-on spinoziste ?

Messagepar Vanleers » 26 févr. 2016, 10:37

A hokousai

J’en viens maintenant au post dans lequel vous examinez le texte de Sévérac. J’ai trouvé ce texte particulièrement clair et pense en avoir extrait la substantifique moelle, à savoir que l’éternité d’une chose singulière n’est autre que l’existence de cette chose lorsqu’on appréhende cette existence comme participation à l’essence de Dieu.

1) Vous écrivez que la durée est de l’essence de la chose.
Certainement pas selon Spinoza. Voyez les définitions de la durée et de l’essence qu’il en donne. La durée concerne l’existence et non l’essence (E II déf. 5 et explication). Quant à l’essence, elle est « ce dont la présence pose nécessairement la chose, et dont la suppression supprime nécessairement la chose » (E II déf. 2) : il n’est nullement question de durée, c’est-à-dire d’existence, dans cette définition.

2) Introduire le concept d’« essence actuelle » n’a rien de fatal car P. Sévérac ne fait que rappeler que :

« L’effort par lequel chaque chose s’efforce de persévérer dans son être n’est rien à part l’essence actuelle de cette chose » (E III 7)

Lorsque vous dites que les essences actuelles sont éternelles, vous confondez tout car, dans l’éternité, les choses ne s’efforcent pas de persévérer dans leur être.

3) A vous lire, vous donnez l’impression de ne pas comprendre la distinction entre essence formelle et essence objective. Je cite Pascal Séverac :

« Une « essence objective » désigne une idée en tant qu’elle est rapportée à un certain objet ; une « essence formelle » désigne n’importe quel être en sa réalité interne, qu’elle soit idéelle, corporelle ou autre ». (op. cit. p. 91)

Il n’y a donc pas de difficulté à comprendre E II 8 dans laquelle Spinoza démontre que les essences formelles des choses singulières sont contenues dans les attributs alors que leurs essences objectives, c’est-à-dire, tout simplement, leurs idées, sont incluses dans l’idée de Dieu, c’est-à-dire le mode infini immédiat de l’attribut Pensée (et non dans cet attribut).

4) Si, par « choses singulières », on entend, avec Spinoza, « les choses qui sont finies et ont une existence déterminée » (E II déf. 7), alors, nous appuyant sur le scolie d’E V 29 que vous avez-vous-même cité, il faut dire que nous pouvons toujours les concevoir sous l’aspect de l’éternité.

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Re: Comment devient-on spinoziste ?

Messagepar Vanleers » 26 févr. 2016, 11:18

A aldo

Comme vous dites et répétez que vous n’avez pas lu Spinoza, j’ai pris un peu de temps pour essayer de vous montrer, sur un cas particulier, comment procède Spinoza lorsqu’il veut avancer quelque chose.
Lorsque vous écrivez, à la fin de votre post que « l'esprit est un univers mental qui vaut pour tous les corps », je m’interroge.
Tous les mots me posent problème.
Qu’entendez-vous par « esprit », pourquoi est-il au singulier alors que les corps sont au pluriel ? Que veut dire « univers mental » ? Quel sens donné à « valoir » ?
De plus, je ne vois pas pourquoi vous dites que cette phrase courte résume… je ne sais quoi.

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Re: Comment devient-on spinoziste ?

Messagepar aldo » 26 févr. 2016, 12:18

J'ai juste essayé d'interpréter ce que vous dites, puisque rien n'y fait : vous ne pouvez le dire qu'en latin, ce qui bien évidemment est incompréhensible pour qui ne connaît pas déjà Spinoza. Ça ne semble pas vous interroger. Perso je me demande pourquoi vous passez des heures à disserter sur Spinoza si c'est pas pour le rendre plus accessible. Pour en finir avec les malentendus ? Qui lit cette discussion avec Hokousai sera sans doute sceptique (à moins bien entendu que l'un de vous deux comprenne vraiment trop peu de ce philosophe pour en disserter un peu sérieusement ce dont personnellement je doute).
Bref il semble que vous compreniez la "machine" spinozienne (celle en rapport avec les maths), mais que celle-ci autorise des interprétations peut-être très loin les unes des autres. Autant dire que c'est assez troublant, au bout de 400 ans, de pas être foutus capables de s'entendre sur un minimum. Moi je trouve ça troublant.

Bref et bien sûr que je dois me tromper sur ce que dit réellement Spinoza. J'ai cru en tirer ca, c'est tout. Z'avez même de la chance que je sois pas trop crétin parce qu'avec ces histoires d'esprit avant et après la mort, j'aurais pu croire que vous parliez de réincarnations ! Bref, tout ça pour (re)dire qu'en mettant Dieu toutes les deux lignes, je vois pas trop quelle pédagogie vous pensez appliquer (et ca, même Hokousai vous le fait remarquer).
Pour l'anecdote, oui il était question d'un univers mental, en mode "éternel" donc puisque en dehors de la vie la mort, du temps, celui de la pensée (même si créé par les seuls hommes). Qui "vaudrait" ça veut dire que tous les hommes penseraient à travers cet univers spirituel, qui en quelque sorte les "traverserait".
C'est ca que j'ai compris de ce qui est dit ici.
Et disons que pour moi ça "collait" pas mal avec ce côté "mathématique" que vous attribuez à Spinoza dans le sens où cet univers fait ou pourrait faire un monde cohérent. Et chaque homme (essence de l'homme) y a accès pour exprimer sa pensée individuelle (se rapportant à son propre corps, à l'individu qu'il est).
C'est peut-être tout à fait autre chose ce que vous dites, et en un sens c'est bien dommage je trouve (et une dernière fois si je puis me permettre), parce que dit ainsi, ça aurait l'incommensurable, l'absolu et infini avantage de la clarté.

amicalement

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Re: Comment devient-on spinoziste ?

Messagepar hokousai » 26 févr. 2016, 14:22

Vanleers a écrit :Il faut donc dire, ce qui peut surprendre notre connaissance spontanée des choses (connaissance du premier genre), que lorsque nous pensons, si notre corps est bien quelque part, nos pensées, elles, ne sont nulle part.
C’est même assez élémentaire chez Spinoza.


Bien sûr que c'est élémentaire et même trop chez Spinoza ...et tant que le malheureux ne sait plus que dire qu'il y a une union de l' esprit et du corps mais aussi qu'il ne sait pas l'expliquer. Il fonctionne sur deux régime de pensée contradictoires.
Ce à quoi je ne suis pas obligé. Désolé mais je pense par moi- même et non à travers un bréviaire

Il faut donc dire, ce qui peut surprendre notre connaissance spontanée des choses (connaissance du premier genre),
Mais pas du tout mon ami, l' appréhension spontanée, celle de Spinoza et la votre et celle de tout un chacun est dualiste .
On a le Couple Matériel/immatérielle.Tous ces couples qui relève de la distinction entre la matière et l'esprit.
les matérialistes ( physicaliste )parlent de la conscience comme émergente (pas tout à fait matérielle) et les idéalistes parleront encore d' une matière non informée (non vivante).
Sinon on a de vrais monisme, soit spiritualiste soit matérialiste mais ils ne tombent pas sous le sens commun .


Avec Spinoza on est dans le sens commun ( ou le bon sens ): il y a des cops étendu et des pensée inétendues. C'est l'opinion de Descartes, celle du bon sens.
L'apport de Spinoza est dans le monisme de la substance.

A l'arrivée (mais dès le départ) on glose indéfiniment sur la relation entre deux attributs ainsi distingués ...on a dit qu'il n'y avait pas de parallélisme chez Spinoza tout en étant incapable de dire ce qu'il y avait à la place.
.......................................
Vous estimez que votre pensée est nulle part, certes, mais expliquez-moi alors comment une pensée sans étendue peut penser l'étendue?

Je sais par exemple que les aveugles ne pensent pas les couleurs. Pourquoi ?
Si leur pensée et la mienne était indifférente aux couleurs et par analogie à l'étendue ...alors la pensée des aveugles comme celle des voyants devrait penser également les couleurs (sans problème).
Ce n'est pas le cas.

La pensée des aveugles n'est pas colorée.(mais tactile auditive et olfactive)
La pensée des voyant est colorée. C'est à dire étendue.
Il n'y a pas de couleurs pensables hors de l'étendue.

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Re: Comment devient-on spinoziste ?

Messagepar hokousai » 26 févr. 2016, 15:12

à Vanleers

sur l'éternité

Vanleers a écrit :J’en viens maintenant au post dans lequel vous examinez le texte de Sévérac. J’ai trouvé ce texte particulièrement clair et pense en avoir extrait la substantifique moelle, à savoir que l’éternité d’une chose singulière n’est autre que l’existence de cette chose lorsqu’on appréhende cette existence comme participation à l’essence de Dieu.


comme participation à l’essence de Dieu. :!: :?: trop vague.
..............................
Vanleers a écrit :1) Vous écrivez que la durée est de l’essence de la chose.
Certainement pas selon Spinoza. Voyez les définitions de la durée et de l’essence qu’il en donne.



Proposition 26/4
Nous ne tendons par la raison à rien autre chose qu'à comprendre, et l'âme, en tant qu'elle se sert de la raison, ne juge utile pour elle que ce qui la conduit à comprendre.
Démonstration : L'effort d'un être pour se conserver n'est rien autre chose que son essence (par la proposition 7, partie 3), (n'est rien d'autre que l'essence de la chose même Pautrat)

Il s'agit de l'essence actuelle.

Proposition 7/3
L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose.
Démonstration : L'essence d'un être quelconque étant donnée, il en résulte nécessairement certaines choses (par la proposition 36, partie 1) ; et tout être ne peut rien de plus que ce qui suit nécessairement de sa nature déterminée (par la proposition 29, partie 1). Par conséquent, la puissance d'une chose quelconque, ou l'effort par lequel elle agit ou tend à agir, seule ou avec d'autres choses, en d'autres termes (par la proposition 6, partie 3), la puissance d'une chose, ou l'effort par lequel elle tend à persévérer dans son être, n'est rien de plus que l'essence donnée ou actuelle de cette chose.


Voila le problème bien posé. Pour moi n'est réel QUE l' actuel .( le reste est une fiction, la bouée de sauvetage de la désespérance). Pour moi l'actuel n'est pas réductible à mon présent subjectif.(je suis obligé de repréciser constamment cela)
..............

. Vous dites bien comprendre la prop 8/2( celle du cercle et des rectangles ) certes, vous comprennez très bien.

Sauf que pour moi SI n' est éternel QUE ce qui est compris dans l'entendement infini de Dieu ( dans l' Idée) alors vous effacez de l'éternité tous les modes. Vous effacez de l'éternité l'existence .

N' existent alors, éternellement, QUE les idées, on est dans le platonisme . C'est un éternalisme spiritualiste ... pour le dire vite la matérialité du monde est évacuée .
L'existence du monde tombe dans le néant . C' est un nihilisme.

L'existence du monde y est fugace, elle n'est qu'actuelle au sens de présente en un présent qui certes dure mais pas essentiellement . Et la durée n'est pas de l'essence de la chose ( ce que vous dites ).
Reste des idées. Des idées pures non incarnées .
Je comprends que cet ascétisme éthéré vous convienne mais il ne me convient pas .



Spinoza a écrit :Corollaire de la proposition 8
Il suit de là qu'aussi longtemps que les choses singulières n'existent qu'en tant qu'elles sont comprises dans les attributs de Dieu, leur être objectif, c'est-à-dire les idées de ces choses n'existent qu'en tant qu'existe l'idée infinie de Dieu ; et aussitôt que les choses singulières existent, non plus seulement en tant que comprises dans les attributs de Dieu, mais en tant qu'ayant une durée, les idées de ces choses enveloppent également cette sorte d'existence par laquelle elles ont une durée.


Moi ce qui m' intéresse dans l'existence, c 'est l'existence . L'existence comme problème .
Les idées (tout le monde en a).

Voie classique de l'ascétisme, obtenir la béatitude par éjection de l'existence .

Le malheur et le désespoir de l' ascétisme est dans "l' aussitôt que les choses singulières existent"
Modifié en dernier par hokousai le 27 févr. 2016, 22:46, modifié 1 fois.

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Re: Comment devient-on spinoziste ?

Messagepar Vanleers » 26 févr. 2016, 15:30

A aldo

1) Vous écrivez que vous avez juste essayé d’interpréter ce que j’ai dit.
Or, je n’ai pas dit grand-chose, presque rien, puisque j’ai laissé la parole à Spinoza en me contentant de présenter, du mieux que j’ai pu, E V 23, sa démonstration et le début du scolie afin d’essayer de faire comprendre au lecteur ce qui « reste » (remanet) de l’esprit, selon Spinoza, lorsque le corps est détruit.
Mon but, sur ce forum, n’est pas de me faire comprendre mais d’essayer de comprendre Spinoza et de le faire comprendre à d’autres. Cela demande un certain travail d’approfondissement de l’œuvre de Spinoza, et cela de part et d’autre.

2) Depuis 350 ans environ, l’œuvre de Spinoza a été reçue différemment selon les époques. Je signale un excellent article de Charles Ramond à ce sujet (« Ne pas rire mais comprendre » La réception historique et le sens général du spinozisme in Kairos n° 11 – Presses unitaires du Mirail 1998). L’auteur indique en préambule :

« L’histoire de la réception du spinozisme est sans doute l’histoire de la constitution d’un certain nombre de légendes. »

Il décrit ces légendes sous les titres suivants :
Athéisme, immoralisme
Orientalisme, acosmisme, nihilisme
Naturalisme, vitalisme, matérialisme
Néo-stoïcisme

Qu’en est-il aujourd’hui ? Autant que je puisse en juger en lisant les commentateurs contemporains, il y a un large accord sur l’essentiel mais il peut encore rester des divergences sur certains points particuliers.

3) Vous tentez d’expliquer votre expression « l'esprit est un univers mental qui vaut pour tous les corps » en disant que « ça veut dire que tous les hommes penseraient à travers [un] univers spirituel, qui en quelque sorte les "traverserait". »
Je vous remercie pour votre explication et j’espère qu’elle parlera à d’autres lecteurs mais, en ce qui me concerne elle est tout aussi hermétique que la phrase qu’elle est censée expliquer.

Bien à vous


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