
Justification de la métaphysique
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Cette partie du forum traite d''ontologie c'est-à-dire des questions fondamentales sur la nature de l'être ou tout ce qui existe. Si votre question ou remarque porte sur un autre sujet merci de poster dans le bon forum. Merci aussi de traiter une question à la fois et d'éviter les digressions.
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Henrique dit :
C'est aussi un des points qui m'a le plus frappé chez Spinoza et que je retrouve nulle part ailleurs , la capacité que nous avons à nous laisser pénétrer par des sensations et des sentiments , Spi dirait des affects qui ont pour effet de multiplier en nous notre capacité de jouissance , Spi pourrait dire notre intensité de vie ou notre puissance . Je n'aime pas le mot de puissance mais ce phénomène est bien réel, connu dans notre expérience personnelle , et décrit dans bon nombre de littératures , je pense notamment à la littérature arabe et aux "mille et une nuits" où le plaisir purement sensuel est à plusieurs occasions décrit comme provoquant un " élargissement de l'âme" ou un aiguisement de l'imagination . La scolastique ainsi que toute la philosophie traditionnelle ignorent ce phénomène ou ne lui fait sa place que dans la poésie ou le cadre restreint de l'effusion mystique . La preuve en est que Yves ici même ne décode cette expérience existentielle et passive qu'en termes mystiques ainsi:
Le grand mérite de Spinoza est de réintégrer dans la philosophie ces expériences de pures joies.
L'originalité de la pensée spinozienne est d'être une pensée de l'immanence de l'étant infini dans son rapport aux étants finis. Si par "expérience" tu entends dans un sens empiriste ce qui m'est donné extérieurement, par le biais des sens notamment, donc uniquement le fini, il y a un pan de l'existence humaine que tu ignores, c'est le pouvoir d'être affecté qui fait que quelque chose peut m'être donné. Pour accéder à cela, il faut procéder à une conversion du regard, passer de l'externe à la condition de possibilité interne de cette extériorité. Ce pouvoir d'être affecté n'est pas alors objet d'expérience mais il peut être intuitionné comme nature naturante : c'est un agir, non une réception. C'est l'autoaffection de la vie.
C'est aussi un des points qui m'a le plus frappé chez Spinoza et que je retrouve nulle part ailleurs , la capacité que nous avons à nous laisser pénétrer par des sensations et des sentiments , Spi dirait des affects qui ont pour effet de multiplier en nous notre capacité de jouissance , Spi pourrait dire notre intensité de vie ou notre puissance . Je n'aime pas le mot de puissance mais ce phénomène est bien réel, connu dans notre expérience personnelle , et décrit dans bon nombre de littératures , je pense notamment à la littérature arabe et aux "mille et une nuits" où le plaisir purement sensuel est à plusieurs occasions décrit comme provoquant un " élargissement de l'âme" ou un aiguisement de l'imagination . La scolastique ainsi que toute la philosophie traditionnelle ignorent ce phénomène ou ne lui fait sa place que dans la poésie ou le cadre restreint de l'effusion mystique . La preuve en est que Yves ici même ne décode cette expérience existentielle et passive qu'en termes mystiques ainsi:
Désolé, mais cette intuition est obscure et peu certaine. Disons que je pourrais te parler aussi bien des expériences des mystiques chrétiens (qui ont d'ailleurs servi à Bergson pour approcher Dieu)
Le grand mérite de Spinoza est de réintégrer dans la philosophie ces expériences de pures joies.
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