hokousai a écrit :à Bardamu
"""" Spinoza parlerait sans doute aujourd'hui de mode vibratoire d'un champ énergétique, voire même de modes vibratoires du "Vide" quantique (cf M. Bitbol, 1996).""""""""
et dans vingt ans Spinoza parlerait sans doute comme la science de dans vingt ans .
Où ,comment on fait parler les morts .
Ce n'est plus de la philosophie c'est du spiritisme .
Bien sûr qu'il faut faire parler les morts. A quoi servirait une philosophie qui ne parlerait pas aujourd'hui ?
Surtout que plus on a de sagesse et plus nous sommes dans l'éternité. On retrouve Spinoza dans l'éternité.
Bernard d'Espagnat, Traité de physique et de philosophie, 2002 a écrit :Descartes donnait au mot "substance" à peu près le sens que nous lui donnons aujourd'hui. Il admettait la pluralité des substances, option décisive qui a grandement contribué à donner naissance à ce fameux mécanisme dont nous constatons maintenant qu'en tant qu'ontologie il est trompeur. Spinoza, on l'a noté, a su éviter cette erreur, et c'est là à mon sens une des principales raisons qui font qu'une grande déférence lui est due. (...) Qui voudrait construire une sorte de néo-spinozisme adapté au savoir actuel aurait tout d'abord à y intégrer l'idée que la nature-en-soi ne peut être conforme au réalisme proche (au "mécanisme"). Dans cet esprit, il devrait mettre en valeur les thèmes de la natura naturans et de l'unité. Pour cela il pourrait conserver le terme de Dieu mais il devrait, bien entendu, gommer l'idée d'un Dieu personnel et volontariste, non compatible avec le spinozisme.
Quid juris, infos sur d'Espagnat : http://www.asmp.fr/fiches_academiciens/ESPAGNAT.HTM