hokousai a écrit :
La contestation de la volition disons subjective donc celle d'un sujet quel qu'il soit (physique ou spirituel ou les deux ) me parait théorique.
Je ne pense pas a priori à sujet conscient mais à organisme individué.
Pour moi il faudrait faire porter la critique de l'illusion sur l' individuationdes organisme vivants et cela je ne le peut pas.
Si l'organisme (le mien le votre) est individué sa LIBERTE se retrouve à tous les niveaux.(et donc au niveau de la conscience).
C' est une question ontologique (pas psychologique).
a) Avinash n'a pas tant nié la liberté que le libre-arbitre il me semble. Ce n'est pas le même problème. Ou alors nous faut-il nous interroger sur le libre-arbitre d'une paramécie?
b) Vous désirez parler d'ontologie. Votre "sujet" des volitions, ressemble à s'y méprendre à une substance. Je sais bien que vous parlez d'individus. MAIS l'individu n'a rien d'un sujet substantiel et la différence entre les deux concepts c'est que l'individu se dit relativement, ce qui n'est pas le cas de la substance. Par exemple le sujet politique est, à certaines conditions, un individu composé d'individus. Le corps humain est un tel individu d'individus. Et en passant à la limite: la Nature tout entière est un individu d'individus. Bref l'individu a une existence modale et non substantielle .
c) Quelle conclusion en tirez-vous sur la liberté? C'est ce qui ne me paraît pas très clair. A moins d'identifier l'individu au sujet substantiel. Mais cette assimilation n'est pas légitime.
d) Vous êtes peut-être un Leibnizien sans le savoir: « l’unité substantielle demande un être accompli, indivisible et naturellement indestructible, puisque sa notion enveloppe tout ce qui lui doit arriver, ce qu’on ne saurait trouver ni dans la figure ni dans le mouvement… Mais bien dans une âme ou forme substantielle, à l’exemple de ce que l’on appelle moi."