je poursuis donc, toujours sur ce message Posté le: 21/12/2009 17:56
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Et bien sûr cette essence n’arien à voir avec une espèce ou un genre. Cela c’est de l’aristotélisme mal digéré et Spinoza est à mille lieues de cela.
d'accord avec vous
s'il s'agit de l'essence des modes ou même en généralisant encore plus, DU mode, il ne s'agit plus d'essence de genre ou d espèce .
Mais comme j 'ai contesté au dessus il faut considérer d'autres désignation de l'essence .
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il me faut citer le paragraphe tout entier .
Il en va de même pour l’existence. Dire que l’essence des choses singulières n’enveloppe pas l’existence, cela ne veut pas dire que l’existence des choses singulières n’est pas éternelle. Elle est éternelle puisque c’est la même que celle de chaque attribut et donc de l’essence. Autrement dit, l’existence d’une chose singulière est déterminée de toute éternité. Ce que cela veut dire, c’est qu’au contraire des causa sui (substance et attributs), son existence n’est pas cause de son essence. Cela veut dire qu’elle dure : qu’une chose singulière au sens de mode fini dure : qu’elle apparaît à un moment et disparaît à un autre. Que donc le mode fini n’est pas éternel. Mais que le mode fini ne soit pas éternel, cela ne veut pas dire que son essence et son existence quant à elles, ne sont pas éternelles.
je comprends ce que vous voulez dire .
Toute existence singulière est déterminée . La détermination c'est l'enchainement . L'enchainement est étal . Il est de toute éternité .
Votre interprétation me parait contradictoire avec l 'axiome 1 ( partie 2)
l'essence de l' homme (par exemple ) n'enveloppe pas l'existence nécessaire , ie selon l'ordre de la nature il peut aussi bien se faire que tel homme existe ou bien n' existe pas .
j'ai le très grand regret de redire contre Louisa ( absente ) que Spinoza se place là dans le possible , c'est à dire dans la puissance de , la puissance d être ou de ne pas être .
il reprend tout à fait les formulations scolastiques
( ainsi celle de THomas d'Aquin par exemple )
je cite "" Parmi les choses, nous en trouvons qui peuvent être et ne pas être, la preuve, c'est que certaines choses naissent et disparaissent, et par conséquent ont la possibilité d'exister et de ne pas exister."Thomas D A""
De plus votre interprétation est contradictoire avec la démonstration de la prop 28/1
je cite
Or ce qui est fini et a une existence déterminée n' a pu être produit par la nature absolue d 'un attribut de Dieu, car tout ce qui suit de la nature absolue d'un attribut de Dieu est infini et éternel ...
J 'en conclus que ce qui est fini n'est pas éternel ainsi que vous le dites
cordialement
hokousai