Chez Spinoza, l'image relèverait-elle de la substance pensée ou étendue ?
Mettons l'image dans un tableau en perspective, à son époque, ou aujourd'hui une photographie d'un paysage ?
Par chance, Deleuze aurait-il étudié la question en rapport avec les films de cinéma ?
Merci beaucoup pour votre aide
(-- j'en ai besoin pour ma thèse !)
Substance de l'image chez Spinoza : Pensée ou Etendue ?
- Henrique
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Re: Substance de l'image chez Spinoza : Pensée ou Etendue ?
Je ne répondrai pas sur Deleuze faute de le connaître assez mais l'image chez Spinoza, celle qui se forme "au fond du cerveau" (Ethique I, appendice), comme reflet d'objets matériels, relève évidemment de l'étendue puisqu'elle a une longueur et une largeur. Mais en même temps que cette image se forme dans la pensée une idée de cette image qui est imagination. Et cette idée est inadéquate puisqu'elle ne peut représenter complètement, clairement et distinctement son objet.
Henrique Diaz
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Re: Substance de l'image chez Spinoza : Pensée ou Etendue ?
à Arcane 17
La question est imprécise voire équivoque . De quoi parlez vous?
Une photographie est étendue, c' est évident . L'image portée sur la rétine lest aussi.
Admettons des répondants neuronaux (dans le cerveau) ils sont étendus .Là, la question est demandée à l'étendue et ne peut avoir de réponse que dans l'étendue .
Pour la pensée, posez des questions qui ont un rapport avec la pensée ... et alors la photographie relèvera de la pensée .
Par exemple une photographie est un acte intentionnel humain signifiant
Ou bien une photographie est comprise ( entendement ) comme ce que je peux comprendre ce que c'est qu'une photographie . On est dans la pensée .
Nonobstant et pour la pensée il semble bien que Spinoza ne confonde pas les images perçues avec les idées des images .
Adéquates ou inadéquates les idées ne sont pas étendues ( chez Spinoza ) les objets perçus ou les modifications du corps ( cerveau ) le sont .
Parallélisme!!!? problématique.
Problématique pour moi en ce que (comme je l'ai déjà dit)
une idée localisée et elle l'est de par l' union de l'esprit et du corps
si elle est localisée est de fait nécessairement étendue .
Comme je ne comprends pas que des idées fussent -elles adéquates soient localisables ailleurs que dans un lieu (mon corps) je ne vois pas comment elles pourraient ne pas être étendues .
Sauf à admettre quelque chose de localisable qui ne soit pas étendu.
Mettons l'image dans un tableau en perspective, à son époque, ou aujourd'hui une photographie d'un paysage ?
La question est imprécise voire équivoque . De quoi parlez vous?
Une photographie est étendue, c' est évident . L'image portée sur la rétine lest aussi.
Admettons des répondants neuronaux (dans le cerveau) ils sont étendus .Là, la question est demandée à l'étendue et ne peut avoir de réponse que dans l'étendue .
Pour la pensée, posez des questions qui ont un rapport avec la pensée ... et alors la photographie relèvera de la pensée .
Par exemple une photographie est un acte intentionnel humain signifiant
Ou bien une photographie est comprise ( entendement ) comme ce que je peux comprendre ce que c'est qu'une photographie . On est dans la pensée .
Nonobstant et pour la pensée il semble bien que Spinoza ne confonde pas les images perçues avec les idées des images .
Adéquates ou inadéquates les idées ne sont pas étendues ( chez Spinoza ) les objets perçus ou les modifications du corps ( cerveau ) le sont .
Parallélisme!!!? problématique.
Problématique pour moi en ce que (comme je l'ai déjà dit)
une idée localisée et elle l'est de par l' union de l'esprit et du corps
si elle est localisée est de fait nécessairement étendue .
Comme je ne comprends pas que des idées fussent -elles adéquates soient localisables ailleurs que dans un lieu (mon corps) je ne vois pas comment elles pourraient ne pas être étendues .
Sauf à admettre quelque chose de localisable qui ne soit pas étendu.
Re: Substance de l'image chez Spinoza : Pensée ou Etendue ?
On passe devant la photo. Incontestablement le visage ne peut pas se réduire à une image, il possède une histoire, des fêlures, une épaisseur etc. On voit l’image en même temps qu’on imagine Bogart, ils se déploient dans un espace-temps : cette photo nous raconte une histoire.
En poursuivant la promenade, vient ensuite un processus d’oubli de la photo ; peu à peu une image fixe reprendra la place assignée à Bogart, (re)formera un souvenir nommé Bogart, qu’on remisera provisoirement en une image virtuelle de mémoire.
C’est un double-mouvement dont les deux faces sont indissociables. l’histoire actualise l’image en même temps que l’image porte en elle les virtualités propres à l’histoire (qu’on s’en fait). Où dans ce cas pourrait-on parler d’image fixe, quand l’une renvoie systématiquement à l’autre ?
Le personnage n’est pas plus soluble dans la photo que la photo susceptible d’englober les possibilités virtuelles de son parcours, de son identité ; or c’est bien dans l’image que personnage et parcours se rejoignent : l’image reste finalement le point de conjonction, de synthèse virtuelle, des deux, elle définit au plus près l’idée qu’on peut se faire de Bogart.
Re: Substance de l'image chez Spinoza : Pensée ou Etendue ?
Je réalise que je ne vous ai pas adressé de remerciement pour vos réponses.
Je m'exécute donc aujourd'hui, et j'y joins mes profondes excuses pour ce retard - que j'espère vous pardonnerez.
Merci encore.
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