captain-troy a écrit : (...)
Nous avons donc désir-amour-joie et, parfois peur-colère-haine, en interne dans certains cas d'échec (mal structurellement "nécessaire" et inévitable puisque "désir-amour-joie" est un choix), et en externe en cas de menace venant d'un "autre" en peur-colère-haine .
(...)
Troy
Dernier complémentUne faiblesse-impuissance ou peur-passion-colère-haine, qui fut aussi initialement une force-puissance (réelle ou virtuelle) ou désir-action-joie-amour, conserve son penchant et son "réflexe" à persévérer dans son être et dans son augmentation "naturelle", mais ,cette fois, dans l'augmentation de son impuissance-faiblesse et de son "non-être" ou être négatif, de son "ombre". Et elle est à ce titre dangereuse et menaçante pour la vie.
Cette faiblesse-impuissance (peureuse, passive, colérique, haineuse) se comporte donc, quand elle s'en prend et "s'accroche" à la force-puissance, comme le noyé qui s'agrippe au valide et l'entraîne vers le fond et la perte, comme la contagion, l'épidémie, comme le parasite qui augmente sa puissance de contamination mortifère dans son "hôte" ennemi, dans le corps qui l'abrite.
C'est, tout simplement, la présence et la puissance, l'anti-puissance, du mal (la non-vie, l'involution) au sein du bien (la vie évolutive), la donnée et le risque structurellement incontournables de la faillite et de la mort au sein sein d'un monde, d'un monde-homme, d'un sur-monde en construction, en genèse, en construction par lui-même, consciemment, volontairement, librement depuis le passage décisif du seuil de la conscience-liberté-choix. Les branches stériles, mortes et les lianes folles, cancéreuses, sèches menaçant d'étouffer les rameaux verts de l'arbre de la vie.
Et tous les ennemis de la vie évoqués en tête de cette discussion, sans que la liste en soit au demeurant exhaustive, ruinant le paquebot en péril pendant que certains continuent à jouer leur musique ou à jouer au tric-trac, sont les forces régressives à neutraliser par les nobles forces vitales nietzschéennes de l'intrépidité guerrière et du rire souverain présentées plus haut.
Enegoid a écrit :1. Le terrorisme et les mafias existent. Ils ont leur propre persévérance d’être. Vous le savez.
2. Vous comme moi sommes une partie infime de l’humanité. Vous le savez aussi.
3. Quoique vous en disiez les mafias et le terrorisme ne vous empêchent pas de dormir et de prendre des apéros sympas. Moi non plus.
4. Si vraiment le terrorisme ou les mafias constituaient votre problème vous seriez juge anti mafia, policier ou guerrier (militaire). A condition d’être compétent.
Vos 3 premiers points sont implacables et mêmes sympas. À partir du quatrième, ça tourne en eau de boudin et c'est même très faiblard. Je n'ai ni vocation ni compétences à jouer les juges, les policiers ou les militaires, mais j'ai la clairvoyance et la volonté suffisantes pour œuvrer politiquement à constituer et mettre aux commandes des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire capables d'éradiquer les racailles, les terroristes et les maffias ainsi que des forces militaires capables de neutraliser les criminels saboteurs de voies ferrées. Et ce lucide pouvoir de choisir les meilleurs et de déléguer mes combats dans leurs mains efficaces me permet d'être serein.
Enegoid a écrit :Pourtant, vous parlez bien, et très justement, je trouve, de la tristesse
Cher Enegoid, vous êtes bien bon d'accorder un petit reste d'attention à votre serviteur, navigateur d'opérette, et à son évocation de la tristesse. Le petit effet séducteur qu'elle a eu sur vous n'est dû qu'à ma sensibilité intacte et à mon talent littéraire, certes rares sur ce forum, mais logiquement liés et résultant simplement de mes choix d'existence et de ma volonté d'expériences et de voyages sans espoir de retour, puisque la vie ne "revient" jamais.
Comme il n'est pas très "vivant" de s'échouer et de s'embourber dans l'éternel retour du même, je pars et je ne reviendrai, pour ma part, plus ici non plus, puisque j'y ai trouvé ce que j'y cherchais, dans cette circumnavigation-ci de Spinoza et vous, certes un peu "hauturière" pour éviter le piège d'un pot-au-noir philosophique mais m'ayant permis néanmoins de cartographier l'archipel et de tracer ma prochaine route grâce à la voix d'une sirène ou Athéna-Louisa aux-yeux-pairs qui m'aura réconforté et défendu contre quelques cyclopes et certains Poséidon colériques et à qui je lance dans le flot de mon sillage quelques fleurs de tiaré et quelques rameaux d'olivier verts, un peu "triste" de la laisser au royaume des ombres, mais... je peux me tromper.
Captain Troy