.Lechat a écrit :Rien n'empêche plus loin de parler des affections de cette âme qui sont à l'origine de la production d'idées
La prop 15/2 dit que l'idée qui constitue l' être formel de l'esprit humain est non pas simple mais composée d' un très grand nombre d'idées.
et je re-cite Macherey
ou alors le considérée renvoie à pensée et non à détermination. Il y a une ambiguité qui amène à parler d' âme au lieu d esprit. Et d' une âme qui a des affections.Macherey a écrit : L’être humain, plutôt qu’il n’est le sujet de sa pensée, est, en tant qu’il pense, une détermination particulière de la pensée, considérée substantiellement en soi, donc indépendamment de ses affections.
L' esprit n' a pas d' affections, il est les affections.( avoir ou être ?)
Mais l âme n'a pas d'affections non plus sinon qu'elle s' éprouve. Elle est contente.
L' âme, elle, éprouve un contentement, elle est un éprouvé, elle s 'éprouve, une affirmation subjective ( je souligne ) Scolie prop 57/3 et là le contentement est le sujet de sa pensé.( à mon avis ). Donc en tant qu'il pense l' homme est sujet de sa pensée.
Ainsi
d'une part l' esprit qui est une idée composée ( et non pas un "ça pense " très général , qui ne dit rien de précis puisque dans la nature çà pense partout indistinctement )
et un éprouvé, contentement de l' âme qui est un état de conscience subjectif, une affirmation,
Spinoza a écrit :ce contentement est l'idée ou âme (anima) de ce même individu .
Il se peut que Macherey le dise ailleurs . Vanleers saura le trouver s il y a.
Moi, ce que j' aimerais qu'on cesse un peu de penser, c'est cette universalité (" l' homme pense" ). Spinoza n' aimait pas les universaux (même s'il y est contraint).
Et dans le scolie de prop 57 /3 il parle explicitement de sujets, de contentement subjectif, chacun le sien et différent de celui du voisin. Pas de l' homme pense en général.
Bon d'accord il n'y a pas le mot SUJET mais "individu ayant une âme qui est ce contentement".
( c'est Spinoza qui le dit !)Spinoza a écrit :]La différence n'est pas mince entre le contentement de l'ivrogne et celui du philosophe, ce que j' ai voulu faire remarquer au passage