Je ne pense pas que cela ait un sens, "la durée est la continuation indéfinie de l'exister" (II, déf. V)
Deux choses ici interpelle: l'indéfini, et l'exister.
La durée ne s'applique qu'aux modes, et ceux-ci ne cessent d'exister qu'à cause des autres modes: ainsi ma mort est toujours la conséquence des autres modes qui m'affecte ( selon la définition des intervalles possibles de modification d'un individu dans le traité de physique inséré après II, XIII)
Mais pourquoi n'avoir pas dit que la durée est la continuation indéfinie de l'existence des modes? Pourquoi alors parler d'exister (existendi)?
Dieu est existence nécessaire, donc existence sur un autre mode que celui de la durée.
Je ne pense donc pas que l'on puisse en faire un attribut divin, puisqu'elle constituerait su même coup l'essence de la substance qui existe nécessairement, contradiction
Spinoza et l'expérience
il faut voir ce qu'on entend par nature. La distinction que Spinoza reprend lui-même entre nature naturée et nature naturante permet de clarifier la durée comme appartenant à la nature naturée et l'éternité à la nature naturante. Il y a certes de gros problème à penser qu'elles puissent être une seule et meme chose.
C'est dans la modification des attributs que l'éternité se fait durée: modes infinis immédiats, modes infinis médiats, et modes finis. Il y a toujours un infini qui nous sépare de Dieu
C'est dans la modification des attributs que l'éternité se fait durée: modes infinis immédiats, modes infinis médiats, et modes finis. Il y a toujours un infini qui nous sépare de Dieu
- hokousai
- participe avec force d'âme et générosité
- Messages : 4105
- Enregistré le : 04 nov. 2003, 00:00
- Localisation : Hauts de Seine sud
à J
moi je pense ainsi
Mais vous avez raison de me poser la question. (parce que je ne fais pas toujours le partage )
Est-ce que j' estime que Spinoza pense ainsi ?
Pour la nature naturée
Dans pensées métaphysiques Spinoza écrit ce qu’est la durée , elle est l’attribut ***sous lequel nous concevions l’existence des choses crées en tant qu’ elles persévèrent dans leur existence actuelle .( donc pour la naturée il répond positivement )
*** faire confiance au traducteur !?
……………………………………………
Pour la nature naturante
L’ éternité elle est l’attribut sous lequel nous concevons l’existence infinie de Dieu .Je comprends bien que l’existence infinie de Dieu ne dure pas .
Mais paradoxalement il semble y avoir un début chez Spinoza (dans pensées métaphysique du moins )
Il écrit (je résume) que nous avons l’idée de durée plus grande que celle du temps calculé depuis la création .
Spinoza dit « la durée nous est connue non de la seule contemplation des choses crées mais de la contemplation de la puissance infinie de créer qui est en Dieu « .
moi je pense ainsi
Mais vous avez raison de me poser la question. (parce que je ne fais pas toujours le partage )
Est-ce que j' estime que Spinoza pense ainsi ?
Pour la nature naturée
Dans pensées métaphysiques Spinoza écrit ce qu’est la durée , elle est l’attribut ***sous lequel nous concevions l’existence des choses crées en tant qu’ elles persévèrent dans leur existence actuelle .( donc pour la naturée il répond positivement )
*** faire confiance au traducteur !?
……………………………………………
Pour la nature naturante
L’ éternité elle est l’attribut sous lequel nous concevons l’existence infinie de Dieu .Je comprends bien que l’existence infinie de Dieu ne dure pas .
Mais paradoxalement il semble y avoir un début chez Spinoza (dans pensées métaphysique du moins )
Il écrit (je résume) que nous avons l’idée de durée plus grande que celle du temps calculé depuis la création .
Spinoza dit « la durée nous est connue non de la seule contemplation des choses crées mais de la contemplation de la puissance infinie de créer qui est en Dieu « .
- alcore
- participe avec force d'âme et générosité
- Messages : 517
- Enregistré le : 12 avr. 2009, 00:00
- Localisation : Paris
Pour Spinoza, la perpétuité est un effet de l'éternité dans le mode infini. L'univers n'est pas éternel, lui et ses lois sont seulement sempiternels, comme l"indique la proposition concernant les modes infinis immédiats.
L'univers a une durée, contrairement à Dieu, mais sa durée est un effet de l'éternité divine.
Ce qui est éternel n'est pas perpétuel, mais une fois posée l'éternité, rien n'interdit de concevoir un effet de l'éternité dans la durée, qui soit sempiternel.
L'univers a une durée, contrairement à Dieu, mais sa durée est un effet de l'éternité divine.
Ce qui est éternel n'est pas perpétuel, mais une fois posée l'éternité, rien n'interdit de concevoir un effet de l'éternité dans la durée, qui soit sempiternel.
L'expérimentation est essence!

-aparté: j'utilise le terme "expérimentation" car il représente mieux "la vie courante" que le terme "expérience" qui lui évoque, à mon avis, l'essaie(le labo);
Nombreux sont ceux qui philosophent sans expérimentation; ils ont quand même leurs mérites, car commes "hommes" ils ont l'expérience humaine.(ceci pré- suppose que seuls les hommes philosophent!).
Bien pour en venir à ceci: toute philosophie doit d'abord et avant tout être subordonnée à l'expérience et partant être "ANALYTIQUE"(pas scientifique)
P.S Les plus grands philosophes sont mathématiciens; les mathématiques sont la quintessense de la vie.
Retourner vers « Questions transversales »
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Bing [Bot] et 3 invités