Questions à C 162
- hokousai
- participe avec force d'âme et générosité
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à C 162
"""j'apprécie la démarche de Jaquet mais je ne trouve aucune réelle explication de l'union de l'âme et du corps dans son texte """
Ce qui semble logique dans un texte spinoziste .
.............................................
Vous dîtes """""je connais deux attributs et j'ai l'idée d'un être absolument infini."""""" admettons la formulation .
Et """"""""""l'alternative formulée par Ramond : """"ou bien la distinction est réelle, et l'unité fictive; ou bien l'unité est réelle et la distinction fictive". """""""
Il y a une unité réelle de la distinction réelle . Vous distinguez n’importe quoi , la distinction ,elle ,est une . Ce qui s 'exprime en mots par la définition 6 (parDieu j 'entends ..)
..............................................
Je n'ai pas lu Ramond et je vous remercie quelque part de parler de ci de là de commentateurs que je n'ai pas lu . Bien que (quoique) ça ne me donne guère envi de les lire ...Bref, je serai peut être un jour plus motivé mais j’ai à faire avec certaines philosophies autres .…Pour moi cet « à faire avec des philosophies autres » me semble tout aussi profitable pour comprendre Spinoza que la lecture des commentateurs ..
Jacquet dont je n’ai lu que la présentations de sa thèse sur Internet ..je suis d'accord avec elle sur une critique mesurée du parallélisme strict .
hokousai
"""j'apprécie la démarche de Jaquet mais je ne trouve aucune réelle explication de l'union de l'âme et du corps dans son texte """
Ce qui semble logique dans un texte spinoziste .
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Vous dîtes """""je connais deux attributs et j'ai l'idée d'un être absolument infini."""""" admettons la formulation .
Et """"""""""l'alternative formulée par Ramond : """"ou bien la distinction est réelle, et l'unité fictive; ou bien l'unité est réelle et la distinction fictive". """""""
Il y a une unité réelle de la distinction réelle . Vous distinguez n’importe quoi , la distinction ,elle ,est une . Ce qui s 'exprime en mots par la définition 6 (parDieu j 'entends ..)
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Je n'ai pas lu Ramond et je vous remercie quelque part de parler de ci de là de commentateurs que je n'ai pas lu . Bien que (quoique) ça ne me donne guère envi de les lire ...Bref, je serai peut être un jour plus motivé mais j’ai à faire avec certaines philosophies autres .…Pour moi cet « à faire avec des philosophies autres » me semble tout aussi profitable pour comprendre Spinoza que la lecture des commentateurs ..
Jacquet dont je n’ai lu que la présentations de sa thèse sur Internet ..je suis d'accord avec elle sur une critique mesurée du parallélisme strict .
hokousai
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Disons que pour moi les philosophes (certains autres ) présentent un écart donc une contestation( par nécessairement explicitée ) qui par contraste me permet mieux de voir l'originalité de Spinoza .
Les commentateurs sont trop proches ,de fait ils sont intérieurs à l’école , n'exercent pas de critiques sur le fond , ne font donc plus apparaître les problématiques fondamentales .L objet d’ étude est beaucoup trop proche, la vue se brouille .
On se perd alors dans le brouillage ( c’est du moins un risque..lacher la proie pour l’ombre )
Les scolastiques médiévaux ne faisaient pas apparaître Aristote tel que la lecture de Kant par exemple le fait apparaître .
hokousai
Les commentateurs sont trop proches ,de fait ils sont intérieurs à l’école , n'exercent pas de critiques sur le fond , ne font donc plus apparaître les problématiques fondamentales .L objet d’ étude est beaucoup trop proche, la vue se brouille .
On se perd alors dans le brouillage ( c’est du moins un risque..lacher la proie pour l’ombre )
Les scolastiques médiévaux ne faisaient pas apparaître Aristote tel que la lecture de Kant par exemple le fait apparaître .
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à C162
L’explication de l’union de l’âme et du corps est dans les prop 6 et 7part 2. ( l’ordre et l’enchaînement des idées est le même que l’ordre et l’enchaînement des choses .
Les idées de l’esprit humain sont des idées du corps ( ou de corps ) et l’esprit humain est l’idée du corps et non pas idée d' idée .Qu’est ce que le corps ? c’est un corps senti (perçu et en activité )
Vous (et /ou Joël ) vouliez un texte sur la perception ,vous avez dans le corollaire de la pro 13 une affirmation nette très importante « le corps humain existe tel que nous le sentons . le scolie parle aussi de la perception ( plus nous avons de moyens perceptifs plus l’esprit est apte à comprendre de manière distincte )
Bien sûr que je mets cela en relation avec (postérieur mais de peu ) « être c’est être perçu » de Berkeley .La relation Spinoza Berkeley est intéressante . Tout ce qui tourne autour de certaines problématiques communes mais exprimées par différents philosophes ( importants ) est intéressant . Berkeley à la différence de beaucoup d’autres qui en parlèrent sans l’avoir bien lu , fut lui un lecteur attentif et admiratif ( bien qu’ inquiet en tant que chrétien ) de Spinoza .
Hokousai
L’explication de l’union de l’âme et du corps est dans les prop 6 et 7part 2. ( l’ordre et l’enchaînement des idées est le même que l’ordre et l’enchaînement des choses .
Les idées de l’esprit humain sont des idées du corps ( ou de corps ) et l’esprit humain est l’idée du corps et non pas idée d' idée .Qu’est ce que le corps ? c’est un corps senti (perçu et en activité )
Vous (et /ou Joël ) vouliez un texte sur la perception ,vous avez dans le corollaire de la pro 13 une affirmation nette très importante « le corps humain existe tel que nous le sentons . le scolie parle aussi de la perception ( plus nous avons de moyens perceptifs plus l’esprit est apte à comprendre de manière distincte )
Bien sûr que je mets cela en relation avec (postérieur mais de peu ) « être c’est être perçu » de Berkeley .La relation Spinoza Berkeley est intéressante . Tout ce qui tourne autour de certaines problématiques communes mais exprimées par différents philosophes ( importants ) est intéressant . Berkeley à la différence de beaucoup d’autres qui en parlèrent sans l’avoir bien lu , fut lui un lecteur attentif et admiratif ( bien qu’ inquiet en tant que chrétien ) de Spinoza .
Hokousai
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à C 162
C' est joel ...heu !!! vous aussi
""""""Mais, lorsque Spinoza dit dans la Lettre II : "L'Etendue, par exemple, se conçoit par soi et en soi", où situez-vous la perception sensorielle? Aurions-nous accès à un attribut de Dieu par une perception sensorielle? Et que penser, dans ce cadre, de la définition 4 où seul l'entendement semble intervenir?
C162""""""
...........................................
Vous êtes rassuré !!
Pas moi .
...........................................
La question est de comprendre où se situe la divergence entre Berkeley (postérieur )et Spinoza .Autour de l’imagination par exemple .(ou de la dîte abstraction niée contre l’aristotélisme par Spinoza ) .
Je n’ai pour ma part encore pas vraiment éclairci l’asymétrie entre l’Etendue et la Pensée chez Spinoza telle qu’elle m’apparaît .(d’ où mon intérêt pour la confrontation Spinoza / Berkeley)
Remarquable dans « le corps humain existe tel que nous le sentons «
Proposition ambiguë ( à mes yeux )
Car : le corps humain existe t- il tel que nous ne le sentons pas ?
Qu est-ce donc qu’exister " tel que " ..est ce à l’image de ?
Dans ce cas nous aurions dans l’affect une représentation d’ un x mais représentation fidèle qui suffirait à dire ce " tel que "
Ou bien l’ affect est- il ce en quoi le corps existe ?
Moins d’affect, moins de corps, et inversement .
Maintenant l’affect est-il de l’attribut Etendue ou de l’attribut Pensée ?
hokousai
C' est joel ...heu !!! vous aussi
""""""Mais, lorsque Spinoza dit dans la Lettre II : "L'Etendue, par exemple, se conçoit par soi et en soi", où situez-vous la perception sensorielle? Aurions-nous accès à un attribut de Dieu par une perception sensorielle? Et que penser, dans ce cadre, de la définition 4 où seul l'entendement semble intervenir?
C162""""""
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Vous êtes rassuré !!
Pas moi .
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La question est de comprendre où se situe la divergence entre Berkeley (postérieur )et Spinoza .Autour de l’imagination par exemple .(ou de la dîte abstraction niée contre l’aristotélisme par Spinoza ) .
Je n’ai pour ma part encore pas vraiment éclairci l’asymétrie entre l’Etendue et la Pensée chez Spinoza telle qu’elle m’apparaît .(d’ où mon intérêt pour la confrontation Spinoza / Berkeley)
Remarquable dans « le corps humain existe tel que nous le sentons «
Proposition ambiguë ( à mes yeux )
Car : le corps humain existe t- il tel que nous ne le sentons pas ?
Qu est-ce donc qu’exister " tel que " ..est ce à l’image de ?
Dans ce cas nous aurions dans l’affect une représentation d’ un x mais représentation fidèle qui suffirait à dire ce " tel que "
Ou bien l’ affect est- il ce en quoi le corps existe ?
Moins d’affect, moins de corps, et inversement .
Maintenant l’affect est-il de l’attribut Etendue ou de l’attribut Pensée ?
hokousai
Je voudrais seulement prévenir que l'ouvrage de Vinciguerra, "Spinoza et les signes" concerne les signes selon la définition peircienne de Vinciguerra et non les signes selon Spinoza. Vinciguerra a commis le tour de force de parler des signes chez Spinoza sans jamais montrer ce que Spinoza entendait par "signe". Cela me dépasse...
Miam
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