hokousai a écrit :(...)
Il refuse tout simplement le vieillissement des organismes .
Il ne refuse pas le vieillissement des organismes, il refuse que l'être d'une chose soit défini autrement que dans sa positivité.
A est A, A s'affirme en tant que A, et pas en tant que "autre que A".
On peut éventuellement définir une chose A comme une courbe, une fonction ou un "programme" déterminant un cycle de vie pour une chose X, mais ni l'une ni l'autre ne détermineront leur propre fin.
début A|-------X-----------------|fin A
début B|---A-----------------|fin B
etc.
X est déterminé à parcourir A qui conditionne sa fin et B conditionne la fin de A dans un emboitement de nécessités jusqu'aux nécessités conditionnées par un être infini.
E4, axiome :
"
Il n'existe dans la nature aucune chose particulière qui n'ait au-dessus d'elle une autre chose plus puissante et plus forte. De sorte que, une chose particulière étant donnée, une autre plus puissante est également donnée, laquelle peut détruire la première"
Ou pour un organisme biologique : des cellules X ont un cycle de vie déterminé par les nécessités de l'organisation du corps A dont le cycle de vie est déterminé par les nécessités de l'environnement etc.
Cela implique notamment que l'essence d'une chose ne soit pas à déterminer par son extension matérielle : ce n'est pas la quantité de matière d'une cellule qui détermine ce qu'est la cellule, cette même quantité de matière appartenant à la fois à l'essence d'une cellule pour elle-même et d'un organisme pluricellulaire. Les conatus de la cellule et du corps A peuvent diverger et on a un cancer, la cellule se met à vivre pour elle-même brisant son lien avec l'équilibre organique. Idem au niveau psychologique : une douleur peut entrainer l'image de son arrêt par le suicide et cette idée (E2p15 :
L'idée qui constitue l'être formel de l'âme humaine n'est pas simple, mais composée de plusieurs idées.) se met à vivre par elle-même jusqu'au passage à l'acte.
Pourquoi cette logique ?
A mon sens, elle est nécessaire dès lors qu'on ne reconnait pas de réalité au négatif. Il n'y a pas de "travail du négatif" à la Hegel, tout doit se faire par un jeu d'ajustements entre des positivités qui se déterminent l'une l'autre, avec des compositions et décompositions, convergences et divergences, implications et ex-plications.