elfiremi a écrit :
2) Je vous rappelle le principe d'Heisenberg qui stipule que l'on ne peut connaître simultanément la vitesse et la position d'une particule. Aujourd'hui, nous savons que même le paradoxe EPR qui pensait la mécanique quantique incomplète, laisse cette incertitude pourtant intact.
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Il me semble qu'ici vous confondez deux problème distincts.
a) le problème de la relativité de l'objet connu à la connaissance et aux moyens de connaissance, problème classique, posé par Platon, DEscartes, Kant etc. principalement en prenant appui sur une réflexion sur les mathématiques, et non comme vous le faites sur la physique. Toute théorie des sciences COMMENCE par une réflexion sur les mathématiques, sans quoi on ne voit pas ce que pourrait bien être la physique, la chimie, etc.
b) le problème plus particulier posé par le principe de Heisenberg qui semble porter l'incomplétude de la connaissance dans l'objet lui même. Dans la vue quantique des choses, la matière se ramène à un ensemble de probabilités dont l'actualisation, dans une perception, enveloppe toujours une part d'indétermination.
Mais notez bien que cette indétermination est CONNUE elle aussi, nous avons su l'identifier, mais aussi développer des outils statistiques permettant de la comprendre, preuve que cette connaissance est parfaitement objective.
Heisenberg ne parlait certainement pas de "sujet humain" mais uniquement d'appareils d'enregistrement.
Votre lecture humanise et subjectivise une physique qui n'a rien de subjectif.