Après Max Dorra, Henri Atlan : biologiste et spinoziste

[Pourquoipas]

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[Pourquoipas]

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[FabriceZ]

Bonjour Pourquoipas,

Tu dis que Henri Atlan est l'auteur de plusieurs ouvrages sur Spinoza, pourrez tu m'indiquer quelques titres?

Merci d'avance,
Fabrice

[Pourquoipas]

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[Vagabond]

Je pense qu'il a bien repondu la dessus quand il a prit des exemples du droit civil: par exemple, un enfant fait un vol, c'est les parents qui sont responsables... Pourtant ils n'ont pas fait un choix libre et en connaissance de cause.

Mais je crois qu'il aurait pu developper un peu plus ce que Spinoza entend par "perception".

Je prends l'exemple de la vision: mes yeux captent un signal lumineux, qui induit des impulsions electriques dans le cerveau. Et puis, comme par magie, cette collection d'impulsions electriques devient une image mentale, reconstruite, en fait totalement differente de ce que les yeux "voient" vraiment.

[DGsu]

Excellentes émissions avec cet homme très sage.
Pour ceux qui veulent les écouter et les réécouter après qu'elles aient disparu des archives de France Culture, rendez-vous ici

[claire-----]

Bonsoir,
Ci-joint les dates d'un séminaire qui a lieu à Paris I, Si vous avez des informations sur d'autres séminaires ils sont les bienvenus.

C.H.S.P.M.
CERPHI
2007-2008
SEMINAIRE DE RECHERCHE
SUR SPINOZA
Coordonné par

Chantal Jaquet, Pascal Sévérac, Ariel Suhamy

L’unité psychophysique à l’épreuve des affects

Dans le prolongement des recherches de l’année précédente concernant le modèle spinoziste des rapports entre corps et esprit et ses implications actuelles, auxquels les deux premières séances du séminaire seront consacrées, il s’agira d’étudier la manière dont les affects expriment l’unité psychophysique et permettent de concevoir cette égalité entre la puissance de penser et la puissance d’agir dont se réclame l’auteur de l’Ethique.
La réflexion portera en priorité sur le rôle du corps dans les affects et sur l’émergence de ce que l’on pourrait appeler « une raison affective » chez Spinoza. Il conviendra de s’interroger sur la présence d’affects purement corporels, et d’affects purement mentaux, comme la satisfaction d’esprit, mettant à l'épreuve l'idée d’une unité et d’une égalité psychophysiques.
Les rapports entre connaissance et affects, d’une part, et corporéité et affects, d’autre part, seront examinés à partir d’une analyse particulière des différentes émotions que Spinoza identifie dans la partie III de l’Ethique. Ils seront éclairés par des confrontations avec les conceptions des passions et des sentiments chez les philosophes classiques comme Hobbes, Descartes, Pascal, Hume, et chez les penseurs contemporains qui se réclament de Spinoza, comme Changeux ou Damasio.

PREMIER SEMESTRE :
Les séances auront lieu le jeudi de 14h30 à 16h30, à l'Université de Paris I, en salle Lalande , escalier C, 1er étage, 17 rue de la Sorbonne

-25 octobre : Adrien Klajnman :
Spinoza, Freud, Binswanger : trois figures de l'autonomie de l'esprit.

-30 novembre : Vittorio Morfino
Séries ou connexions ? Commentaire d’Ethique II, 7.

-13 décembre : Philippe Danino
L’affect du philosophe. Commentaire d’Ethique III, définitions des affects, 44.

-10 janvier : Filip Buyse
Les affections du corps humain dans l'Ethique II

A bientôt, Claire


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Site du Centre d’Histoire des Systèmes de Pensée Moderne
http://chspm.univ-paris1.fr/