Bonjour,
Voici un bref entretien qui pourra vous intéresser :
http://videos.tf1.fr/infos/demain-a-la- ... 87167.html
Ainsi, Spinoza, qui verrait de "l'être partout", permettrait de spéculer sur l'après-mort.
Une lecture un brin sentimentaliste ?
S. Hessel, "profondément acquis à la philosophie de Spi
Au sujet de Stéphane Hessel,
Ce qui me choque dans la lecture qu'a Hessel de Spinoza n'est pas qu'il voie "de l'être partout" (car il n'y a en effet pas de place pour le néant ou la négativité chez Spinoza, seulement pour des limites : nature singulière limitée par d'autres natures singulières...), c'est qu'il parle de la mort comme d'une expérience formidable de la vie (là où Spinoza dit qu'il faut méditer sur la vie plutôt que sur la mort).
Ce qui me choque dans la lecture qu'a Hessel de Spinoza n'est pas qu'il voie "de l'être partout" (car il n'y a en effet pas de place pour le néant ou la négativité chez Spinoza, seulement pour des limites : nature singulière limitée par d'autres natures singulières...), c'est qu'il parle de la mort comme d'une expérience formidable de la vie (là où Spinoza dit qu'il faut méditer sur la vie plutôt que sur la mort).
- Shub-Niggurath
- participe avec force d'âme et générosité
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Au contraire de Lemarinel, je trouve que ce que dis M. Hessel profondément juste et même assez troublant. Il est bien normal qu'un homme de son âge pense à la mort, mais pas en termes négatifs comme c'est si souvent le cas.
Il me semble que dans ce qu'il dit, l'intuition majeure de l'Ethique de Spinoza est conservée, à savoir que l'esprit humain est en partie éternel, et c'est sans doute de cela qu'il désire faire l'expérience.
Quand il dit que la mort sera sans doute une expérience plus belle encore que toutes les expériences de la vie, je crois qu'il faut le prendre très au sérieux, et ne pas rejeter ces paroles au nom de ce que dit Spinoza lui-même sur l'homme sage qui ne pense à rien moins qu'à la mort.
Il est possible de comprendre cela en ce sens que la mort n'est sans doute qu'un passage vers une vie nouvelle, et donc que la mort n'est rien, et que seule la vie existe. il serait donc en effet absurde de penser à ce qui n'est pas, en délaissant ce qui est réellement, c'est-à-dire la vie.
Il me semble que dans ce qu'il dit, l'intuition majeure de l'Ethique de Spinoza est conservée, à savoir que l'esprit humain est en partie éternel, et c'est sans doute de cela qu'il désire faire l'expérience.
Quand il dit que la mort sera sans doute une expérience plus belle encore que toutes les expériences de la vie, je crois qu'il faut le prendre très au sérieux, et ne pas rejeter ces paroles au nom de ce que dit Spinoza lui-même sur l'homme sage qui ne pense à rien moins qu'à la mort.
Il est possible de comprendre cela en ce sens que la mort n'est sans doute qu'un passage vers une vie nouvelle, et donc que la mort n'est rien, et que seule la vie existe. il serait donc en effet absurde de penser à ce qui n'est pas, en délaissant ce qui est réellement, c'est-à-dire la vie.
- cess
- participe avec force d'âme et générosité
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Peut-être Stephane Hessel en est-il là:
E-LV-PROPOSITION XXXVIII
A mesure que l'âme connaît un plus grand nombre de choses d'une connaissance du second et du troisième genre, elle est moins sujette à pâtir sous l'influence des affections mauvaises, et elle a moins de crainte de la mort.
démonstration et scholie
E-LV-PROPOSITION XXXVIII
A mesure que l'âme connaît un plus grand nombre de choses d'une connaissance du second et du troisième genre, elle est moins sujette à pâtir sous l'influence des affections mauvaises, et elle a moins de crainte de la mort.
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