Idéologie Une autre source du discrédit de la philosophie tient à son usage médiatique, lui, en pleine expansion. S'appuyer sur le répertoire et sur quelques phrases pour faire dire des banalités aux philosophes ne contribue guère, à long terme, au bon renom de la discipline. Mais cet usage manifeste à quel point, bien loin du contenu réel des œuvres, le recours à la philosophie à tout bout de champ s'est ritualisé, révérence lointaine à des dieux morts.
Il faut donc lire ce qui précède la remarque
excessive sur Spinoza.
1) il est indéniable néanmoins que certains propos de Spinoza peuvent sembler assez radicaux ( dans le traité politique surtout ). Question d'époque ?...mais pas seulement.
2) pour l ' utilisation ( terme un peu pragmatique ) de Spinoza , il n'est pas dit que Spinoza soit
érigé en ange tutélaire des nouvelles radicalités,
Ça ne fonctionne pas vraiment comme ça.
Pas chez Frederic Lordon par exemple. On a chez lui une tentative d 'articulation des affects et des structures projet qui me semble libérateur par rapport à des structuralismes antérieurs plus stricts.
Maintenant faut voir ...
voir comment on s' extirpe d'Althusser