Spinoza était-il chrétien?
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Cette partie du forum traite d''ontologie c'est-à-dire des questions fondamentales sur la nature de l'être ou tout ce qui existe. Si votre question ou remarque porte sur un autre sujet merci de poster dans le bon forum. Merci aussi de traiter une question à la fois et d'éviter les digressions.
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Spinoza était-il chrétien?
Dieu le Père peut trés bien être la Nature notre Mère, non?
Bonjour will,
a votre titre Spinoza était-il chrétien, je pense pouvoir dire sans me tromper que Spinoza n'était pas croyant ou lié a des dogmes, puisque si vous l'aviez compris il explique comment s'en défaire par la raison, de plus il me semble qu'il était juif donc judaïque.
Cependant le faite de ne pas croire aux dogmes officiel ne fait pas de Spinoza un athée, et n'aillant trouver aucune définition correspondant a ca relation avec dieu je pense que spinozisme en est une qui lui est propre.
Enfin pour votre phrase, dieu le père peut très bien être la nature notre mère. Ne le prenez surtout pas mal puisque la vous auriez beaucoup a apprendre de Spinoza et il serait intéressant que vous le fassiez en téléchargeant l'éthique I disponible sur ce site.
Par contre si vous cherchez une réponse chrétienne devrais-je dire catholique, et que vous en soyez, alors fuyez Spinoza, il risquerait de vous créer quelques soucis ^^.
a votre titre Spinoza était-il chrétien, je pense pouvoir dire sans me tromper que Spinoza n'était pas croyant ou lié a des dogmes, puisque si vous l'aviez compris il explique comment s'en défaire par la raison, de plus il me semble qu'il était juif donc judaïque.
Cependant le faite de ne pas croire aux dogmes officiel ne fait pas de Spinoza un athée, et n'aillant trouver aucune définition correspondant a ca relation avec dieu je pense que spinozisme en est une qui lui est propre.
Enfin pour votre phrase, dieu le père peut très bien être la nature notre mère. Ne le prenez surtout pas mal puisque la vous auriez beaucoup a apprendre de Spinoza et il serait intéressant que vous le fassiez en téléchargeant l'éthique I disponible sur ce site.
Par contre si vous cherchez une réponse chrétienne devrais-je dire catholique, et que vous en soyez, alors fuyez Spinoza, il risquerait de vous créer quelques soucis ^^.
- LARRY
- a déjà pris quelques habitudes ici
- Messages : 56
- Enregistré le : 13 déc. 2011, 00:00
- Localisation : PICARDIE FRANCE
Plutôt que de poser la question : « Spinoza était-il chrétien ? » à laquelle la réponse est évidemment non, au sens de croyance dogmatique à un dieu transcendant, j’aimerais poser la question : « la foi de Jésus de Nazareth n’était-elle pas d’intuition « spinoziste » ? Si l’on veut bien excuser l’anachronisme…
Dieu est en moi, disait-il, et donc une partie incarnée de l'être, comme un mode, selon Spinoza…
En se voulant fils de Dieu, il participait de lui, ce que ses détracteurs lui reprochaient violemment, eux qui voyaient dans les hommes des « créatures » sans commune mesure avec un Dieu inaccessible, au dessus de tout, tandis que pour lui c’était un père, le Père engendreur de tout ce qui existe…
Dieu est en moi, disait-il, et donc une partie incarnée de l'être, comme un mode, selon Spinoza…
En se voulant fils de Dieu, il participait de lui, ce que ses détracteurs lui reprochaient violemment, eux qui voyaient dans les hommes des « créatures » sans commune mesure avec un Dieu inaccessible, au dessus de tout, tandis que pour lui c’était un père, le Père engendreur de tout ce qui existe…
- cess
- participe avec force d'âme et générosité
- Messages : 184
- Enregistré le : 10 juil. 2010, 00:00
- Localisation : Marseille
Me semble-t-il....car j'essaie toujours d'y voir clair avec Spinoza!!
Il n'était pas chrétien au sens où il n'était ni fidèle à la parole du Christ en elle-même, ni il ne croyait en lui ..
Dans ce verbe "croire", j'entends cette acceptation inconditionnelle, cette prédominance affective et fortement génératrice d'identitaire . "Croire" ne convient pas avec la manière qu'il avait d'approcher intuitivement Dieu par la raison en mobilisant une connaissance qu'il nommait celle du 3ème genre.
Il accédait philosophiquement à un Dieu éternel, infini, immanent à la fois par l'esprit et le corps selon une mécanique intellectuallo-affective commune à nous tous (cf les derniers travaux en neuroscience et la manière dont le corps joue son rôle dans le captage des émotions et les connexions de ces dernières au cerveau))
Il ne se considérait pas du coup comme athée, car dans ces moments là, il éprouvait un amour intellectuel de Dieu (voir un article sur ce forum fait par Henrique Diaz), à travers lequel il se sentait peut-être relié ( latin : religare qui a donné religion) intimement à une Nature qui ne mesure plus ni le temps ni l'espace. Il avait alors pleinement conscience d'être une partie du tout.
Je comprends qu'en éprouvant cela , le dogme, les prières, les génuflexions,les reliques sont dérisoires...C'est soi-même face à l'évidence de la vie, quand la dynamique vitale à la fois interne et externe se suspend en embrassant notre éternité ( à moins qu'elle n'atteigne son paroxysme!!)
Spinoza avait son dieu mais qui est aussi curieusement celui de beaucoup d'entre nous ..philosophes ou non, Einstein ou non qui essayons de nous poser la question de notre existence sur terre
Cela étant , il considérait Jésus-Christ comme le prince des philosophes et il relaie finalement à travers l'éthique le message essentiel qui est d'aimer son prochain comme sois-même.
Enfin, j'aime à penser que s'il a eu "foi "à un moment donné en quelque chose , ce fut en nos capacités cognitives à appréhender la Nature rationnellement sans jamais toutefois se faire d'illusions.
Il n'était pas chrétien au sens où il n'était ni fidèle à la parole du Christ en elle-même, ni il ne croyait en lui ..
Dans ce verbe "croire", j'entends cette acceptation inconditionnelle, cette prédominance affective et fortement génératrice d'identitaire . "Croire" ne convient pas avec la manière qu'il avait d'approcher intuitivement Dieu par la raison en mobilisant une connaissance qu'il nommait celle du 3ème genre.
Il accédait philosophiquement à un Dieu éternel, infini, immanent à la fois par l'esprit et le corps selon une mécanique intellectuallo-affective commune à nous tous (cf les derniers travaux en neuroscience et la manière dont le corps joue son rôle dans le captage des émotions et les connexions de ces dernières au cerveau))
Il ne se considérait pas du coup comme athée, car dans ces moments là, il éprouvait un amour intellectuel de Dieu (voir un article sur ce forum fait par Henrique Diaz), à travers lequel il se sentait peut-être relié ( latin : religare qui a donné religion) intimement à une Nature qui ne mesure plus ni le temps ni l'espace. Il avait alors pleinement conscience d'être une partie du tout.
Je comprends qu'en éprouvant cela , le dogme, les prières, les génuflexions,les reliques sont dérisoires...C'est soi-même face à l'évidence de la vie, quand la dynamique vitale à la fois interne et externe se suspend en embrassant notre éternité ( à moins qu'elle n'atteigne son paroxysme!!)
Spinoza avait son dieu mais qui est aussi curieusement celui de beaucoup d'entre nous ..philosophes ou non, Einstein ou non qui essayons de nous poser la question de notre existence sur terre
Cela étant , il considérait Jésus-Christ comme le prince des philosophes et il relaie finalement à travers l'éthique le message essentiel qui est d'aimer son prochain comme sois-même.
Enfin, j'aime à penser que s'il a eu "foi "à un moment donné en quelque chose , ce fut en nos capacités cognitives à appréhender la Nature rationnellement sans jamais toutefois se faire d'illusions.
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