Simplicité de la substance et multiplicité du monde

Questions et débats touchant à la conception spinozienne des premiers principes de l'existence. De l'être en tant qu'être à la philosophie de la nature.
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Cette partie du forum traite d''ontologie c'est-à-dire des questions fondamentales sur la nature de l'être ou tout ce qui existe. Si votre question ou remarque porte sur un autre sujet merci de poster dans le bon forum. Merci aussi de traiter une question à la fois et d'éviter les digressions.
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Messagepar alcore » 23 mai 2009, 22:49

vieordinaire a écrit :

Lors de l'une des mes discussion avec Louisa sur le sujet des attributs, un des trop peu nombreux arguments qu'elle a avances pour justifier sa position ne fut pas les demonstrations and definitions ( et je parle de definitions completes et non pas de citer des petits "bouts" ici et la comme elle a bien souvent l'habitude ) de la premiere partie mais l'analogie d'une personne feminine (sujet/substance) et le fait qu'eile soit une mere (attribut/qualite) ...


Voulez vous dire que Louisa féminise la substance ? Dieu serait une mère, selon elle, qui donne son être aux attributs ?

ah, les femmes...

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Messagepar hokousai » 24 mai 2009, 16:15

à Alcore

Dieu n'est à mon sens pas QUELQUE CHOSE, il est absolument INDETERMINE. quelque chose, c'est toujours du fini, donc aussi du qualifiable.


il y a vraiment un problème .
S il n'est pas détermination (et infiniment , à mes yeux ) il est alors distinct de la nature (des choses singulières )
Vous ne semblez pas pouvoir admettre qu'une chose puisse être infinie (ou non finie ) ce qui ne veux pas dire indéfinie .

Quand Spinoza parle choses finies c'est là où il a bien du mal à les réintroduire dans l'indivisibilité de la substance .

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Messagepar alcore » 24 mai 2009, 20:46

hokousai a écrit :à Alcore


Vous ne semblez pas pouvoir admettre qu'une chose puisse être infinie (ou non finie ) ce qui ne veux pas dire indéfinie .

Quand Spinoza parle choses finies c'est là où il a bien du mal à les réintroduire dans l'indivisibilité de la substance .


J'accorde facilement l'existence de choses infinies: les modes infinis, immédiats et médiats.
Mais à mes yeux il y a ambiguité à dire que Dieu existe, qu'il est un Etre, etc.
En fait, Dieu n'est pas (au sens d'une chose) puisqu'il fait être et exister tout ce qui est et existe.

L'infinité n'est pas le propre de Dieu.

Ce qui le caractérise c'est la perfection absolue.

Seul ce qui est parfait est indivisible.
Les choses (finies ou non) sont indivisibles en ce qu'elles ont une essence qualitative qui exprime directement l'attribut.

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Messagepar J » 24 mai 2009, 20:59

Dieu n'est pas (au sens d'une chose) puisqu'il fait être et exister tout ce qui est et existe.

"l'existence de dieu et son essence sont une seule et meme chose" p. XX
"La puissance de dieu est son essence même" P. XXXIV
EXISTENCE ESSENCE ET PUISSANCE, voila ce que nous pouvons dire de ce que dieu est, infiniment et nécessairement, éternellement

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Messagepar alcore » 24 mai 2009, 21:36

J a écrit :Dieu n'est pas (au sens d'une chose) puisqu'il fait être et exister tout ce qui est et existe.

"l'existence de dieu et son essence sont une seule et meme chose" p. XX
"La puissance de dieu est son essence même" P. XXXIV
EXISTENCE ESSENCE ET PUISSANCE, voila ce que nous pouvons dire de ce que dieu est, infiniment et nécessairement, éternellement


Vous auriez pu ajouter :

"Dieu est la cause efficiente de toutes les choses qui peuvent tomber sous un entendement infini"I,16, cor
"Dieu est absolument cause première"cor3
"Dieu est cause par soi" cor 2
"Dieu seul est cause libre,I,17, cor
"Dieu n'est pas seulement cause que les choses commencent d'exister, mais encore qu'elles persévèrent dans l'existence: autrement dit Dieu est cause de l'être des choses." 24,cor
" Dieu n'est pas seulement cause efficiente de l'existence des choses, mais encore de leur essence" I,25

Il apparaît donc que Dieu est cause de
l'être
l'essence
l'existence
de toutes les choses

Autrement dit que Dieu fait être et exister tout ce qui est et existe, en quoi il est créateur (à cette restriction près que cette création est éternelle et ne mobilise aucune volonté libre)

Tout ceci signifie que la liberté de Dieu qui est la même chose que son existence, son essence et sa puissance, diffère absolument de ce que nousappelons liberté et que son existence diffère absolument de ce que NOUS appelons existence (celle des choses).

Si donc on choisit de maintenir les mots "existence, être" pour parler de Dieu, il convient d'avoir toujours à l'esprit que Dieu n'existe pas du tout de la même façon que les choses (finies ou infinies). Sa façon d'exister à lui (en soi) consiste à faire être et exister absolument tout, si bien que rien n'est que par et en lui.

Se représenter la causalité divine sur le modèle des causes naturelles, c'est confondre tout. CF Eth II, 8, scolie.
La nature divine est sans rapport avec les choses naturelles lesquelles existent dans une pseudo évidence, s'entredéterminent sans se créer.
Seule l'idée d'une causalité absolue peut conduire à une autre idée de l'existence (absolue) débarassée de l'empirisme et de son réalisme de sens commun.

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Messagepar hokousai » 24 mai 2009, 21:43

à Alcore

En fait, Dieu n'est pas (au sens d'une chose) puisqu'il fait être et exister tout ce qui est et existe.


S'il fait être vous le placez ailleurs ( au début ou à la fin ou au milieu ...enfin en dehors , tel le premier moteur d' Aristote ,c'est un arché, un principe (LE principe ).

Vous avez une profonde tendance à subjectiviser Dieu hors de la nature ( votre antinaturalisme est symptomatique )

Je n'ai rien contre après tout il y a une longue et puissante tradition théologique de monothéisme , respectable .
mais à mon avis ce n'est pas Spinoza ( je le critique mais pas sur ça )

""Dieu est ce qui existe"" devrait suffire

Me dire que l'infinité n'est pas le propre de Dieu !! Vous y allez un peu fort.
définition 6 Par Dieu j'entends un étant absolument infini....


La nature divine est sans rapport avec les choses naturelles

j'avais cru comprendre que pour Spinoza les choses naturelles étaient de nature divine .
Vous me feriez bientôt écrire une profession de foi d' athéisme contre une certaine lecture monothéiste de Spinoza .

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Messagepar alcore » 24 mai 2009, 21:54

hokousai a écrit :à Alcore

En fait, Dieu n'est pas (au sens d'une chose) puisqu'il fait être et exister tout ce qui est et existe.


S'il fait être vous le placez ailleurs ( au début ou à la fin ou au milieu ...enfin en dehors , tel le premier moteur d' Aristote ,c'est un arché, un principe (LE principe ).

Vous avez une profonde tendance à subjectiviser Dieu hors de la nature ( votre antinaturalisme est symptomatique )

Je n'ai rien contre après tout il y a une longue et puissante tradition théologique de monothéisme , respectable .
mais à mon avis ce n'est pas Spinoza ( je le critique mais pas sur ça )

""Dieu est ce qui existe"" devrait suffire

Me dire que l'infinité n'est pas le propre de Dieu !! Vous y allez un peu fort.
définition 6 Par Dieu j'entends un étant absolument infini....


Je ne peux que rappeler ces textes sans ambiguité :

"Dieu est la cause efficiente de toutes les choses qui peuvent tomber sous un entendement infini"I,16, cor
"Dieu est absolument cause première"cor3
"Dieu est cause par soi" cor 2
"Dieu seul est cause libre,I,17, cor
"Dieu n'est pas seulement cause que les choses commencent d'exister, mais encore qu'elles persévèrent dans l'existence: autrement dit Dieu est cause de l'être des choses." 24,cor
" Dieu n'est pas seulement cause efficiente de l'existence des choses, mais encore de leur essence" I,25

Comment appeler l'Etre qui cause l'être, l'essence, l'existence de toutes choses ?
Par ailleurs, la singularité de Spinoza est de reprendre un thème de la Cabbale et de lui donner une nouvelle extension: ce que Dieu créé, il le garde en soi, et il ne le crée pas du néant (cette expression est même récusée par St thomas) mais de sa propre substance.
Toutefois toutes les choses sont AUTRES que Dieu, sans pour autant lui être EXTERIEURES;
Sur cette distinction, CF COURt traité, 2eme dialogue.

Donc oui, la nature est EN Dieu; oui, les attributs sont la nature DE Dieu; mais ce n'est pas la même; ici et là le sens n'est pas le même du tout.
Dieu n'est pas un mode, et rien dans un mode, n'est divin !

Je pense donc que SPinoza dépasse complètement l'opposition transcendance-immanence, tout comme l'opposition création-émanation.
Tout ceci n'a plus aucune importance aux yeux de SPinoza.

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Messagepar alcore » 24 mai 2009, 22:03

hokousai a écrit :j'avais cru comprendre que pour Spinoza les choses naturelles étaient de nature divine .
Vous me feriez bientôt écrire une profession de foi d' athéisme contre une certaine lecture monothéiste de Spinoza .


Les choses naturelles de nature divine ?
Eth II,10,Scolie

" La nature divine, qu'ils auraient dû considérer AVANT TOUT LE RESTE,parce qu'elle est la première dans la connaissance et la nature, ils ont cru que dans l'ordre de la connaissance elle était la dernière, et que les choses que l'on appelle objets étaient antérieures à toutes les autres. Ainsi, considérant les CHOSES NATURELLES, ils n'ont pas du tout pensé à la NATURE DIVINE, et lorsqu'ils ont appliqué leur esprit à la considération de la nature divine, ils n'ont plus pensé à leurs premières fictions, sur lesquelles ils avaient fondé leur connaissance des choses naturelles, car elles ne pouvaient en rien les aider dans la connaissance de la nature divine."

Il apparaît clairement que
a) la nature divine précède logiquement et ontologiquement celle des modes, comme le dit clairement Eth I,1
b) aucune connaissance des choses naturelles n'est possible sans la connaissance préalable de la nature divine. Les "choses naturelles" considérées en elles memes ne conduisent qu'à des fictions
c) une fois connue la nature divine en elle meme il est possible de raccrocher la connaissance des choses naturelles (donc secondes, dérivées) à la nature divine.

Ainsi, les modes sont ils bien EN Dieu, et sont dérivés DE Dieu, sans être Dieu.
La plus grande faute est ed croire que les choses telles qu'elles sont, dans la prétendue évidence de leur existence, sont absolues.

Cette illusion d'absoluité est arrachée à la racine par la doctrine citée plus haut qui fait de Dieu la cause (immanente) de l'être, de l'essence, de l'existence donc la cause ABSOLUE de tout.

Quant au monothéisme, je me suis déjà expliqué: Dieu est multiple en son essence, et unique (non pas Un) en son existence.

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Messagepar bardamu » 24 mai 2009, 22:19

alcore a écrit :(...)
Ainsi, Dieu affirme son absolue indétermination, donc sa liberté, son absolue infinité, sa perfection absolue par le fait qu'il NIE la particularité de la substance étendue; mais il la nie POSITIVEMENT en la ramenant à un élément d'un ensemble transfini d'attributs. C'est la relativisation, au coeur du multiple transfini, de chaque substance qui la dépossède de sa qualité en son genre, tout en conservant son "essence".
(...)
Or Spinoza affirme la simultanéité de tous les attributs; et la substance n'est pas un sujet dont les attributs seraient des affections (comme les qualités que vous citez)

La substance divine est TOUTE ENTIERE Etendue et pensée, et autre chose, ce qui serait impossible si les attributs étaient des qualités.

Bonjour,
je crois qu'il va falloir préciser ce qu'on entend sous les mots sous peine de tourner en rond.
Je vais utiliser le langage de la théorie des ensembles pour voir si on se comprend.

Définition en intension : l'ensemble des nombres pairs
Définitions en extension : {0, 2, 4, 6, 8, etc. }

L'ensemble peut être dit indéterminé du point de vue de l'extension, c'est-à-dire qu'il ne peut être déterminé par un nombre défini.
Mais il est déterminé par sa définition en intension, définition que tout le monde comprend.

Est-ce là la distinction que vous voulez faire quand vous dites que la substance est indéterminé, c'est-à-dire en l'occurrence qu'elle ne serait pas réductible à un nombre ?

Ensuite, 2 est différent de 4, distinction réelle qui caractérise un ''ceci'' et un ''cela'' au niveau de chaque nombre, par différence à un même niveau. Il n'y pas identité entre les deux.
Par contre, si on prend la relation d'un élément à l'ensemble auquel il appartient, chaque élément est équivalent : la relation de 2 à l'ensemble des nombres pairs est la même que la relation de 4 à l'ensemble des nombres pairs.

Si je vous comprends bien, il s'agirait donc de dire que la distinction entre attributs, la distinction entre 2 et 4, est annulée dans la relation de 2 ou 4 à l'ensemble des nombres pairs. Effectivement, 2 et 4 sont équivalent dans cette relation, bien que ça n'annule pas la distinction entre les deux à leur niveau (conçu par soi).

Si je ne fais pas fausse route, je ne vois pas pour autant en quoi abandonner le terme de « parallélisme », c'est-à-dire traduire par ce terme l'idée que du fait que 2 (Pensée) et 4 (Etendue) soient dans la même relation à l'ensemble des nombres pairs (substance), toute affection de la substance implique un changement corrélé dans les attributs. Si 2 exprime la définition « ensemble des nombres pairs » alors l'application d'une opération sur l'ensemble des nombres pairs correspond à l'application de la même opération sur ses termes. Par exemple, l'ensemble des nombres impairs = appliquer +1 à l'ensemble des nombres pairs.

Autre point : vous parlez de la substance comme d'un ensemble transfini. Je ne sais pas trop ce qu'il faut entre ici par « transfini », mais si c'est une référence aux nombres transfinis de Cantor cela me semble poser quelques problèmes. L'ordination des infinis par les transfinis implique une différence de pouvoir d'expression des ensembles ainsi ordonnés, ce que je jugerais peu adéquat à l'équivalence expressive des attributs. Mais peut-être que « transfinis » doit simplement traduire ici la différence entre infini absolu et infini en son genre, la relation de 2 à « nombre pair ».

Dernière chose : je ne vois pas où est la difficulté dans le fait de parler de « qualité » pour les attributs. Quand Deleuze emploie ce terme, dans Spinoza, philosophie pratique par exemple, cela traduit que chaque attribut correspond formellement à une substance par opposition à numériquement. Une distinction formelle, un genre d'être.
Par exemple, si on dit que 6 = 2 + 4, on considère les deux nombres quantitativement par rapport à 6, contrairement au fait de dire que 2 ou 4 expriment d'une certaine manière les nombres pairs, qu'ils expriment qualitativement, en intension, un infini.

Je ne sais pas si je traduit correctement votre pensée, mais trouver un langage commun serait pas mal...

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Messagepar alcore » 24 mai 2009, 22:42

[quote="bardamu"][quote="alcore"]
Dernière chose : je ne vois pas où est la difficulté dans le fait de parler de « qualité » pour les attributs. Quand Deleuze emploie ce terme, dans Spinoza, philosophie pratique par exemple, cela traduit que chaque attribut correspond formellement à une substance par opposition à numériquement. Une distinction formelle, un genre d'être.
Par exemple, si on dit que 6 = 2 + 4, on considère les deux nombres quantitativement par rapport à 6, contrairement au fait de dire que 2 ou 4 expriment d'une certaine manière les nombres pairs, qu'ils expriment qualitativement, en intension, un infini.
[quote]

Merci pour ces remarques constructives.

Si je rejette le mot de qualité pour qualifier les attributs, c'est d'abord parce que Spinoza ne l'emploie jamais ! pas plus que ladistinction formelle dont parle Deleuze etqu'il a rêvé trouver dans Spinoza à partir de Duns scot (faut quand même le faire ce coup là!)
Deleuze croit que les attributs sont conçus par eux memes, mais ne sont pas en soi; il a besoin d'un concept pour thématiser une distinction au niveau de la substance qui conserverait l'autonomie de chaque attribut.

Le danger c'est d'introduire dans la définition des attributs une propriété du fini, pire, une propriété de la subjectivité ! (la qualité chez Bergson par exemple). En plus, on passe à côté de ce qu'il y a de plus intéressant chez Spinoza: l'expulsion de la conception prédicative de l'attribut. Chez Aristote, toutes les déterminations sont au fond qualitatives (les accidents, les attributs essentiels, les propres, etc.) Or pour Spinoza tous ces "attributs" sont ramenés à des "affections" (terme étrange qui mérite une genéalogie). C'est sur cette place nette que Spinoza peut réintroduire les attributs, mais au même niveau qu ela substance, comme substantifs et non plus comme qualificatifs.
Or ce bénéfice est annulé si on fait des attributs des qualités !
Justement l'attribut est l'EXPRESSION de la substance: SPinoza prend soin d'inventer un concept tout expres pour remplacer celui de qualité, ce n'est pas le moment de reprendre l'ancien concept dépassé !
Etrange que Deleuze consacrant un livre à l'expression commence par l'expulser en la remplaçant par la qualité.

La qualité est de l'ordre de l'essence, de l'exprimé, pas de l'expressif.


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