Bonsoir
Vous dites : "Le neurophysiologie et le mental ne sont pas de deux substances hétérogènes"
Pourriez-vous préciser quels sont vos critères de distinction ?
Avez-vous des critères pour qu'une chose soit typiquement physique ou typiquement mentale ?
Je distingue ce qui est ce qui est perçu par les 5 sens et qui est nommé matériel de ce qui n'est ni visible, ni tangible etc.. et qui est nommé pensée ( ou idées )
Le sensible est bien évidemment intelligible . Ou autrement dit , la matière est intelligible. Comment pourrions-nous en parler sinon .
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Sur ce sibillyn On admettra très bien qu'un tangible ( une flamme ) provoque du visuel
Je dis qu'on admet une causalité entre le monde vu et le monde touché . Tout simplement un objet que je vois peut affecter mon sens tactile .
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En fait, mon sentiment est que vous distinguez le mental du physique par une sorte de niveau de complexité : les opérations de la sensibilité correspondraient au "physique", les opérations de représentation, de réflexion, de libre-choix, d'abstraction, de langage etc. seraient le mental. Un esprit émergent : un peu d'esprit chez le chien, beaucoup chez l'homme selon la capacité de représentation, d'abstraction etc.
C' est ce que je pense en effet . Tout en estimant que cette théorie est une théorie pensée .Ce qui en limite forcément l' objectivité .
je pense quelque chose dans le genre de ce que dit John SEARLE
J’essaie personnellement de mettre l’accent sur la causalité intentionnelle : j’ai une intention – lever mon bras -, qui cause le mouvement de mon bras vers le haut. On ne peut pas parler de cognition humaine sans prendre au sérieux ce niveau de causalité – niveau supérieur aux neurones et aux synapses -, celui de l’intentionnalité, en particulier l’intentionnalité consciente. On doit donc à l’évidence baser la psychologie sur la neurobiologie. Mais une fois que cela est fait, on découvre que les choses essentielles en psychologie sont la conscience et l’intentionnalité, et qu’elles ne se situent pas au niveau neurobiologique mais à un niveau plus élevé, qui doit être expliqué en termes neurobiologiques.
Disons qu'il n'est pas interdit d' essayer .
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je sais que mon chien hésite parce que je connais mon chien ( et les chiens en général ) déjà mieux que les chats et beaucoup mieux que les pigeons . Et comment sauriez- vous que moi j' hésite .. pas forcément mieux que moi je sais que mon chien hésite . A la différence de mon chien, moi je peux savoir vous leurrer .
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Je reviens à la partie modélisation ( habile au demeurant )
première difficulté :
pour moi ce qui est vu et touché et en mouvement ce sont les corps (ou ce que nous nommons le monde matériel )
Donc dans cette affaire du bras levé, le matériel c'est mon bras . Mon bras n'est certes pas seul dans l' univers, il est environné d'un monde matériel ( nommé tel )
seconde difficulté en 3 exécution du programme et t2-
selon le corps : conjonction du circuit simulé (décider) et du circuit activé par la rétine (voir) et orientation des mouvements selon le circuit simulé.
Vous introduisez la décision dans le circuit neuronal .
Le problème est que je peux très bien enchaîner l'idée "lever le bras" après l'image "horloge = 15h14" et ne rien décider ..et je dirai sauf si je l'ai décidé ( antérieurement ou sur le champ car je peux toujours avoir l'idée que décidément non j' ai changé d' avis )
Quel est l'élément antérieur du neuronal qui le sait avant que je décide ?
A mon avis aucun et ce parce qu' il n'y a pas de décision antérieure à la décision .
Et c'est bien pourquoi Descartes s étonne d'un phénomène pour lui exceptionnel .
J' ai apprécié votre réponse .
Hokousai