Et bien oui dans mon esprit c'est plus qu'aimable, c'est un louange. Ce qu'il y a de plus passionnant c'est de penser le mouvant. C' est l'insaisissable.aldo a écrit :Ah bon... parler d'une énième interprétation du mouvant, c'est ta façon d'être aimable ?
Le stable c'est ce qui se laisse saisir. C'est le confort, pas l'aventure. Je loue donc l'esprit d' aventure.

lequel esprit se fiche d ailleurs de mes louanges )
Chez Spinoza la question qui m'intéresse la plus, c'est la question des modes ( nature naturée ) et c'est là dessus que Spinoza s'exprime le moins et le moins bien. Spinoza laisse à penser ...
Deleuze ne pense pas le stable mais l'instable, ce qui est un effort de penser qu'on trouve antérieurement et contemporainement à lui ( chez d'autres ) et qui persistera ultérieurement.
Mais comme tu imagines ce que je pense, tu interprètes mal ce que j écris .
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L' expérience empirique
Je suis désolé, mais c'est voir, entendre, gouter, toucher ...
et puis on a une doctrine philosophique
wikipédia a écrit :L'empirisme désigne un ensemble de théories philosophiques qui font de l'expérience sensible l'origine de toute connaissance valide et de tout plaisir esthétique
Deleuze est empiriste (au sens classique)
Il fait ce que font tous les philosophes empiristes.
Fondé sur la thèse empiriste il essaie de décrire comme on pense à partir de l' expérience empirique. C'est SA description. Elle lui est en propre.
Mais il ne s'en tient pas à cela et dès "différence et répétition", il a une théorie ontologique. Elle est antérieure à " mille plateaux". Quand il traite de différence , d' actuel, de possible, de virtuel il n'est plus du tout dans l' empirisme.
Il est dans la métaphysique .
Simondon qui le précède et qu'il a lu et estimé reconnait très bien que lui ( Simondon) fait de la métaphysique. Whitehead aussi .
Et Ruyer antérieur à Deleuze (il a lu et estimé Ruyer ) reconnait qu'il fait (lui Ruyer) de la métaphysique.
Deleuze est un métaphysicien .( ce qui n'est pas une critique de ma part )
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Deleuze a aussi lu Jacques Paliard (+1953 spirirualiste et métaphysicien )
Paliard a écrit :« A-t-on jamais donné, est-il possible de donner une définition
de ce que sont pensée, réalité, connaissance ? Si la définition était
possible, l'investigation du philosophe ne serait pas nécessaire. Et
pourtant sans recherche et sans effort, nous leur donnons une signi
fication, connaissance antérieure à toute définition logique aussi bien
qu'à toute vision renouvelante : connaissance implicite... nous savons
déjà ce que nous ignorons encore » (Quelques paroles de Philonous,
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je fonde mon avis sur une considération simplissime : s'il ne l'avait pas trouvé bonne il en aurait changé.Peut-être, dans un prochain envoi, nous diras-tu sur quoi se fonde cet avis...
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PS: je ne me sens pas impliqué dans ce que tu dis là
Je te l'ai dit au début du message, tu imagines. Tu te fais une image de la pensée des autres.En clair, tu penses que philosopher, c'est du temps perdu à interpréter le mouvement, c'est-à-dire la vie.
... et qu'il vaut mieux prier Dieu éternel et immuable, j'imagine ?
Ce n'est pas philosopher qui est trop difficile ( c'est difficile comme écrire des romans, on est certes plus ou moins doué), ce qui est difficile c'est de savoir ce que pense autrui.
Deleuze n'a cessé de chercher à savoir ce que pensait autrui ... les autres philosophes en tout cas.
Je ne sais comment il vivait le rapport à l' autrui ordinaire...il prétendait ne pas aimer la discussion en philosophie. Ce dont je doute.