Aldo a écrit :En temps qu'expérience de la nouveauté ?
non mais si je fais l'effort de lui montrer que j'y avais néanmoins compris quelque chose ...il va dire que je le fatigue.
Aldo a écrit :En temps qu'expérience de la nouveauté ?
NaOh a écrit :C'est bien ce que je pensais...
ces pensées ne sont pas,... des "pensées nues", mais des pensées "colorées" affectivement et qui enveloppent des états affectifs. Mieux: ces pensées sont des états affectifs d'une certaine sorte.
(cela dit je ne sais d''ailleurs plus quel est le texte qui nous occupe mais si c'est la 5eme partie alors il y a un certain décalage )un (léger) « décalage » par rapport à la perspective qui est celle de Spinoza dans le texte qui nous occupe.
Or des déterminations corporelles « latérales » et spécifiques s’en suivent automatiquement et sont l’accompagnement nécessaire de ces pensées.
hokousai a écrit :ce qui ne me semble justement pas être dans l'optique de Spinoza. D 'où ma mauvaise interprétation, car je vous pensais être dans l'optique de Spinoza.
Le travail de l'esprit n'est pas un travail affectif chez Spinoza. Ce au point qu' employant le vocabulaire de l'affectif ( l'amour de Dieu ) il précise l' amour intellectuel de Dieu. Les démonstrations étant les yeux de l'esprit.
Il ne s'agit pas de moi mais de Spinoza qui lui me semble bien la maintenir.Restez donc sur votre opposition scolaire entre la "vie intellectuelle" et de la "vie affective",
Evidemment que les affects chez Spinoza sont conscients, pensés et donc intellectuels si l'on peut dire.NaOh a écrit :Donc il y a bien chez Spinoza des "affects intellectuels"
de ce que sont les affects. Cette intellection (explication) est plus ou moins adéquate mais quand même.la compréhension
NaOh a écrit :Si Spinoza devait s’intéresser au volet corporel de ces pensées, alors il faudrait qu’il adopte une perspective qu’il a déjà écarté à la fin du scolie de la proposition 59 II, celle des manifestations somatiques extérieures.
scolie prop 59 /3( pas 2 )Spinoza a écrit :Du reste, j'ai négligé les affections extérieures du corps qu'on observe dans les affects, comme le tremblement des membres, la pâleur, les sanglots, le rire, etc., parce qu'elles se rapportent exclusivement au corps sans aucune relation à l'âme. Je termine par la définition des affects, et je vais, en conséquence, les ranger ici par ordre, en y intercalant les observations qui conviennent.
Spinoza doit penser "extérieur" comme expressivité, visibilité.( non pas bien sûr comme existant hors du corps)les affections extérieures du corps qu'on observe dans les affects, comme le tremblement des membres, la pâleur, les sanglots, le rire, etc
hokousai a écrit :Et Je ne parle même pas de molécules chimiques euphorisantes voire hallucinogènes ... ne serait -ce que l' alcool.
Aucune pensée positive ne peut aller contre une molécule de LSD par exemple.
Et plus communément aucune pensée positive ne peut aller contre un dérèglement endocrinien.
=" NaOh"Ce sont là des états où l'organisation du corps subit de graves perturbations et qui sont donc au delà du problème spécifique de la vie affective.
NaOh a écrit :ce qui est nécessaire et suffisant c'est la compréhension que toutes choses sont en Dieu (par exemple). Car cela constitue ce que j'ai appelé une "pensée joyeuse" qui réprime et réduit à presque rien les "pensées tristes".
Vous êtes libre de penser ce que vous voulez.1) Je pense que vous n'êtes pas au clair avec le concept spinoziste d'affect.
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