C'est un bon pressentiment.aldo a écrit :Bon, mais à la relecture, tu dis peut-être la même chose...
Il y a trop de référence chez moi à Spinoza et je pense que même s'il n'est pas d'accord Vanleers comprend mieux ce que je dis.
Mais l'individuation, c'est (aussi) le fruit de l'extérieur !
Pour moi c'est un fruit de l'intérieur (dit à ta manière)..parce qu'il n'y a pas chez Spinoza d'extérieur à la substance. Spinoza parle donc de modes de la substance.
Pour moi le terme ultime de la modification c'est l' individualisation.(ou individuation, comme on veut)
Et encore plus précisément située dans une présence à elle même.
Donc le terme ultime c'est l' individualisation consciente singulière (précise ici et maintenant) .
Tout le système de causes ( antérieures et efficientes ) peuvent expliquer les présents en général mais pas la singularité de tel présent.
Pour expliquer tel présent singulier il faut une série précise de causes, une série singulière. Or la série est infinie dans toutes les directions, verticalement et horizontalement.
D' où la cause de soi. Elle court- circuite les séries de causes.
Quand je parle de libre- arbitre je ne suis pas dans le déni des causes qui me conditionnent, je suis complètement ailleurs. Mon acte est libre comme la nature est libre et cause de soi.
Il est, je dirais, auto- créateur de lui même.
...................................................................
Deleuze comme tout homme ne fait qu'entériner ce fait. Il parle d' événements actuels. La réalité dont il parle c'est celle avec laquelle il a affaire. Elle est plus réelle que la réalité passée ou celle à venir.
Deleuze est conscient, il voit quelque chose et il le sait.
Deleuze n'est pas dans une position extraordinaire.
....................................................................
Je n'ai jamais suggéré une pareille idée. Je ne suggère une mêmeté que dans le temps (la durée) de la vie de tel et tel organisme vivant.Parce que si tu crois que tu serais le même en ayant vécu ou pas Auschwitz,
....................................................................
L' éternité c'est une tout autre idée.
On peut l' aborder par la nécessité mais cela ne te parle pas pour le moment. Ce n'est de plus pas mon abordage préféré. Je l' aborde versus le néant.
Et je repose ma question : Où passent les choses qui existent dans le présent ?